Publié le 15 Décembre 2010

secr_national_PCF_PierreLaurent.jpg

 

PCF UN DISCOURS INTERRESSANT

 

Je viens de lire attentivement le discours prononcé par Pierre Laurent au terme de l'excellente initiative prise par le PCF du 90éme anniversaire de la naissance du PCF au congrès de Tours en 1920.

J'apprécie ce retour à notre passé sans honte.

Enfin, les lamentations, style valise de plomb,  semblent terminées !

Bien sûr, sans ignorer le mal fait par le stalinisme, qui a courcircuité les idées communistes exprimées par Karl Marx dans le manifeste.

"Un parti résolument tourné vers le 21éme siècle", nous dit Pierre Laurent; c'est vers ce but, en effet, qu'il faut tendre. Les lieux du travail doivent être alors réinvestis comme jamais ils ne l'ont été et tout le potentiel communiste devrait se porter prioritairement vers cette tâche, là où la bataille des idées fait rage et là où nous avons perdu pied dans les leurres sociaux-démocrates de l'après Georges Marchais.

Les travailleurs souffrent terriblement de la crise dans les entreprises où ils sont surexploités, d'autres sont rejetés et souffrent de la misère et d'un chômage conçu comme une arme de mise en concurrence des salariés pour atteindre des profits mirifiques.

Jamais le communisme n'a été aussi proche de sa vérité, détruire ce monde ancien qui actuellement se maintient en faisant payer durement au monde du travail ses frasques et ses outrances capitalistiques.

Cette crise durable du système capitaliste peut engourdir le sentiment de lutte si nous n'avons pas un parti communiste à la hauteur de l'enjeu de dépasser le capitalisme. Le PCF est l'outil indispensable pour mener cette bataille de fond et je regrette qu'il ne l'exprime pas avec toute la force nécessaire en ce moment où les hommes et les femmes de cette planète subissent la tornade destructrice capitaliste sur leur droit de vivre et de se partager les richesses qu'ils ont créées.

Les luttes syndicales qui sont en cours et qui ont entrainé des millions de salariés et de retraités à agir montrent le chemin -certes toujours difficiles de l'unité car celle-ci est édifiée chaque jour par l'humain-  et nous invitent à trouver les ressorts nécessaires pour que ces luttes aient un débouché politique à gauche.

Ce qui n'est manifestement pas le cas encore.

Pierre LAURENT indique "qu'il  fait le pari que c'est à nouveau à la gauche toute entière que cette question est posée"; oui, mais cela nécessite un débat sans concession contre l'aménagement de la crise, genre FMI, et son dépassement par des propositions anticapitalistes dont nous devrions être porteurs de manière plus claire et plus offensive.

le débat de fond est là et pas ailleurs et il doit se dérouler maintenant.

 

Le débat doit alors s'engager avant tout avec les travailleurs plutôt que de faire en laboratoire un projet tout ficelé.

 C'est la meilleure façon d'aboutir ensuite à des propositions communes qui nous mettent le pied à l'étrier sur des sujets fondamentaux comme les salaires, les conditions de travail, la protection sociale, un pôle financier regroupant toutes les banques, des transports gratuits pour le travail, l'eau nationalisée, l'énergie rendue au secteur public, l'écologie communiste etc.…

Pour y arriver, nous dit Pierre Laurent, "ce sera , et pour longtemps, des processus de rassemblement, de coopération, de convergences,- partielles ou totales-  des forces de changements dans la diversité réelle qui les anime en ce début du 21éme siècle.

OK.

Et il rajoute le PCF ne se diluera pas, pas plus qu'il n'entend être le chef et il poursuit "  la recherche permanente de l'unification miracle, du "tous derrière le plus gros dénominateur commun, quand cela n'oblige  pas à abandonner sa singularité, la puissance de son apport pour un ralliement formel" et il conclu ses affirmations: "peut-on désormais penser le rassemblement autrement que par un ralliement à une locomotive".

Voilà des paroles nouvelles dans la bouche d'un premier dirigeant du PCF.

Cela devrait augurer d'une assemblée générale des sections communistes débouchant sur une activité communiste à la hauteur de ces enjeux et des paroles prononcées par notre premier secrétaire.

Pas d'homme miracle, pas de populisme, pas de ralliement politicien, pas de dilution: alors, être enfin nous-mêmes, des militants communistes, voilà ce qui devrait nous mobiliser dans les premiers jours de 2011 pour mener le combat de classe à la hauteur de l'enjeu et surtout de ne pas se laisser entrainer par la houle des égos présidentiels tant du PS que d'un populisme "Front de Gauche".

Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 12 Décembre 2010


 

index-copie-2.jpgL'EXTREME DROITISATION DE LA REPUBLIQUE


Nous pouvions, concernant l'émission politique "A vous de Juger", se demander pourquoi la fille à Le Pen avait eu droit à plus de deux heures de télévision sur le deuxième chaine avec Arlette Chabot.

Nous sommes maintenant au parfum.

La déclaration de Copé, nouveau président de l'UMP, nous met la puce à l'oreille. L'enjeu est simple, un grand coup de barre vers les thèses de l'extrême droite pour récupérer cet électorat et assurer Sarkozy d'être présent au second tour des présidentielles 2012.

Pour cela il faut flatter les instincts les plus vils.

D'où la relance d'une campagne autour de l'identité nationale dont le renégat Besson avait mordu la poussière: c'est la première disposition prise par cette droite qui n'a plus rien de gaulliste et qui se rapproche petit à petit d'une sorte de "boulangisme"*:  il y en aura d'autres à mon avis.

Tous les moyens aguichants seront disposés à cet effet dans la boite à outils de Copé et consorts:  y compris le rapprochement avec la famille Le Pen.

Nous allons assister, si nous n'y prenons garde, à des enchères "à droite toute" qui vont fleurir dans le marais des eaux sales des pires moments de l'histoire de la république.

Prendre alors en otage la laïcité, pour en faire un truc nationaliste, est une donne de ces droites qu'elles soient à l'extrême ou conservatrice.

Tous les républicains doivent se lever contre cette prétention qui vise à stigmatiser des populations entières au nom de la laïcité.

C'est la course à la franchouillardise pour rafler les voix.

Attendons-nous donc à voir se manifester, de la part de l'UMP, tous les relents les plus à droite pour capter les voix Le Pen.

C'est ce qui vient de se produire à Bobigny, lors d'un jugement de policiers, qui avaient failli à leurs tâches républicaines de l'ordre public: cela  montre à quel point ce pouvoir devient de plus en plus réactionnaire. Le non respect par un ministre de l'intérieur de la séparation des pouvoirs, que nous avait si bien enseigné Montesquieu, indique à quel point Sarkozy et son gouvernement n'hésite plus à s'asseoir sur les institutions républicaines pour parfaire leurs desseins nationalistes et franchouillards.

Avec un parquet placé sous les ordres d'un ministre, peut-il en être autrement !

Je pense qu'un faisceau de preuve est maintenant établi concernant ce ministre de l'intérieur qui ridiculise les règles républicaines:  il doit être dit que cet homme n'a plus rien à faire à ce ministère de l'intérieur ni dans aucun gouvernement de la France républicaine.

Il faut exiger sa révocation.

J'attends de mon parti qui le dise fortement et je souhaite qu'un large débat s'organise contre le risque d'une extrême droitisation de la république et que les communistes l'organise rapidement.

Hier c'étaient les ligues, demain cela pourrait être une France pétainiste qui dirige ce pays si nous n'y mettions pas le "Halte-là.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 10 Décembre 2010

divers_005.gifLA SOIREE DES MARIOLES

Quelle soirée !

Hier, après l'épisode neigeux qui a bloqué tous les franciliens, retournant après une longue journée de labeur à leur domicile, les perroquets médiatiques ont transmis la bonne parole du gouvernement de refiler le bébé à la météo responsable de ce bordel géant.

Pour un peu, la neige aurait été interdite de pénétrer en France et le limier de l'intérieur, selon une expression marrante d'un auditeur, aurait pu dire : "un flocon ça va mais beaucoup ça pose une problème".

Un peu plus loin, dans les steppes russes, le sacristain de Matignon rejetait la faute sur les météorologistes qui n'avaient pas su calculer au millimètre prés l'épaisseur de la couche de neige.

Le déni, comme le dit l'humanité de ce matin, devient mensonge d'état:  celui de cacher sciemment la réalité de la dégradation voulue du service public en matière de communication, de sécurité public concernant les transports et les moyens de l'assurer pour toute la population.

Après nous avoir montré ces deux hurluberlus, la télévision, sans jamais mettre l'accent sur les responsabilités de la dégradation du service public nous a offert un récital des grandes œuvres politiciennes avec la "perroquette" de service, la dénommée Chabot, sur la deuxième chaine.

L'invitée étant la fifille à Le Pen.

Celle-ci, avec ses faux airs peuple, a pu débiter pendant plus d'une heure et demi sa bile et sa haine.

Le plus surprenant étant de voir un socialiste (Valls) venir discuter avec cette mijaurée réactionnaire.

La surprise s'est vite dévoilée, l'individu profitait d'une nouvelle tribune, peu importe qui était en face, pour se montrer et valoriser sa candidature aux présidentielles. Il faut dire que depuis quelques temps, la télé sarkozienne a passé les ordres de montrer les égos socialistes entrain de se bouffer pour avoir la place. C'est du pain béni disait un dirigeant de l'UMP et ce pain béni, Sarkozy le distribue sur toutes les chaines.

L'autre présence était un peu plus lumineuse, Rachida Dati, était de service: rapprocher les point de vue entre la droite sarkozienne et l'extrême droite Lepéniste pour le deuxième tour: elle a parfaitement joué son rôle.

Le débat ensuite s'engageant sur quand le directeur de la main invisible du capital déciderait de sa candidature aux présidentielles. Et tous les cucurbitacées de la politique, qui rampent jour et nuit pour accéder au fin de fin, l'émission politique, où l'on peut  se voir grossir à vue d'œil dans le public des initiés, étaient tous à disserter sur les éventuelles candidatures, leur place dans les sondages et tous gazouillaient leurs cui-cui d'impatience de connaitre enfin le chef socialiste pour remplacer le chef Sarkozien.

Rien, concernant les gens, les pauvres gens, les peuples en souffrances devant la facture qu'on leur demande de payer pour sauver les banquiers et hommes d'affaires véreux.

Rien non plus sur le chômage et ces millions de jeunes à la recherche d'un vrai emploi.

Tous étaient en quête de leur avenir politicien.

De la mijaurée Le Pen à Valls, la politicaillerie dominait comme elle domine sur toutes les chaines de radio et de télé à la recherche d'un nouveau sauveur suprême.

Rien de bon à attendre de ces gens là.

Je pense en particulier à ce peuple, dégouté de ces gens- là, et qui, pourraient tomber dans les griffes de cette matrone politique qu'est la fille à Le Pen.

Et hier soir, pour couronner le tout, nous avons eu droit au nouveau Fouquet, celui tenu dans les salons de l'Aveyron où plus de mille convives venaient becqueter et écouter la nouvelle star, Colombo (Borloo), celui qui fait semblant d'être victime du remaniement et qui est tout simplement chargé de rabattre le maximum de gogos au deuxième tour pour Sarkozy.

Il y avait toutes les liquettes fatiguées par des années de courbettes et puis les bénéficiaires de la république comme Tapie et plus surprenant encore Chevènement qui n'en finit plus de faire des rond dans l'eau pétillante libérale.

Pauvre France.

Communistes réveillez-vous !

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 9 Décembre 2010

Pour nous éclairer sur les manœuvres actuelles en matière de protection sociale CE QUI SE DIT DANS LA PRESSE  Bernard LAMIRAND

 

 

 

Les 4 frères Sarkozy

LA SAGA

On parle beaucoup de conflits d’intérêts dans la vie politique ces

derniers temps. Des amitiés de Nicolas Sarkozy avec le milieu de la

finance et des médias, de l’affaire Woerth-Bettencourt aux

récentes révélations du livre de Martin Hirsch, mais les journalistes

« officiels » oublient aussi d’autres évidences. Alors que le déficit

prévisionnel de la Sécurité Sociale a été annoncé cette semaine et

qu’une diminution des remboursements est d’ores et déjà au

programme, il est temps de se pencher sur le secteur de la santé,

de comprendre son fonctionnement, et surtout d’en connaître les

acteurs.

Le Pôle Emploi, né de la fusion de l’ANPE et de l’ASSEDIC sur une

idée de Nicolas Sarkozy, compte 50.000 employés. La Sécurité

Sociale, comprenant l’Assurance Maladie, l’Assurance Vieillesse et

les URSSAF compte 120.000 employés. Ces deux organismes ont

été concernés par une réforme récente concernant les

Complémentaires Santé. Ainsi, depuis le 1er janvier 2009, 170.000

employés ont été contraints de résilier leurs contrats avec leurs

mutuelles pour adhérer à une "mutuelle employeur obligatoire;".

Ceux qui ont des enfants ont également été obligés d’inscrire ces

derniers sur le nouveau contrat (sauf s’ils étaient déjà ayant-droits

sur le compte du conjoint via une mutuelle employeur obligatoire).

On peut appeler ça du passage en force. C’est une conséquence

de la loi Fillon de 2003.

Ce qui est encore plus étonnant, c’est de constater que c’est le

même organisme qui a remporté les deux marchés. Je ne connais

pas les modalités des appels d’offre mais je m’étonne de voir que

c’est le groupe Malakoff-Médéric qui a raflé la mise, obtenant d’un

coup, d’un seul, 170.000 adhérents supplémentaires, sans compter

les ayant-droits. Ajoutez à cela les 800.000 salariés CHR (caféhôtellerie-

restauration) qui rentreront dans le dispositif en janvier

2011… c’est encore Malakoff Médéric qui a emporté le marché.

Revenons donc sur l’histoire de cette compagnie d’assurance et de

prévoyance pour comprendre un peu mieux les enjeux.

Pour vous donner une idée du poids de Malakoff-Médéric sur le

marché français, c’est le n°1 des groupes paritaires de protection

sociale, n°2 de la retraite complémentaire et n°3 en santé collective

(classement Argus de l’Assurance). Le groupe est né de la fusion de

Malakoff et Médéric (d’où son nom) le 30 juin 2008, soit 6 mois

avant la mise en place du dispositif "mutuelle obligatoire employeur;"

pour la Sécurité Sociale et le Pôle Emploi. Ainsi, dès le 1er Juillet, le

président de Médéric cède sa place pour laisser seul au commande

du groupe, le président de Malakoff : un certain Guillaume

Sarkozy. Ce dernier est loin d’être un inconnu : au Medef de 2000

à 2006, il a aussi été le vice-président de la CNAM de 2004 à 2005.

Guillaume Sarkozy, comme son nom l’indique, est le frère de

Nicolas.

Puisque j’évoque la fratrie Sarkozy, intéressons-nous maintenant au

troisième larron : François Sarkozy. Pédiatre de formation,

François a abandonné la pratique de la médecine pour se

consacrer à l’industrie pharmaceutique (principalement orientée

vers la gériatrie) depuis 2001. Ainsi, il siège au conseil de

surveillance de Bio Alliance Pharma et est devenu le président

d’AEC Partners dont une des missions est le conseil aux fonds

d’investissement.

Par ailleurs, François Sarkozy a également lancé une chaîne de

télévision spécialisée dans la santé sur internet… financée par le

laboratoire Sanofi. Ajoutons à cela ses relations avec le groupe

Paris Biotech Santé, l’un des protagoniste de l’affaire de l’Arche

de Zoé, et on l’aura compris, l’homme a tissé sa toile : il fait partie

aujourd’hui des puissants lobbyistes de l’industrie pharmaceutique.

D’ailleurs le grand plan Alzheimer lancé par le gouvernement est un

joli cadeau de quelques centaines de millions d’euros, une aubaine

pour le secteur dont il défend les intérêts.

Et maintenant la cerise sur le gâteau, celui dont on ne parle jamais,

le cerveau, l’éminence grise : Olivier Sarkozy (demi-frère de

Nicolas Sarkozy), qui copilote depuis avril 2008 l’activité mondiale de

services financiers de Carlyle Group

(http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlyle_group), probablement celui qui

tire les ficelles.

Le Groupe Carlyle est une société d'investissement américaine

fondée en 1987. Basé à Washington D.C., il est présent dans de

nombreux domaines d'activités, comme l'aéronautique, la défense,

l'industrie automobile et des transports, l'énergie, les

télécommunications et les médias. Ses investissements sont

essentiellement situés en Amérique du Nord, en Europe et en Asie

du Sud-Est. Le groupe possède 89,3 milliards de dollars de capitaux

propres et il emploie plus de 515 professionnels de l'investissement

dans 21 pays. Les différentes entreprises de son portefeuille

emploient, quant à elles, plus de 286 000 personnes dans le monde

et Carlyle a environ 1 100 investisseurs répartis dans 31 pays à

travers le monde.

Pour rappel, le groupe Carlyle a ou a eu parmi ses membres actifs

l’ancien Premier ministre britannique John Major, James Baker,

ancien secrétaire d’État américain, George Bush père, ancien

directeur de la CIA et ancien président des États-Unis, Frank

Carlucci, ancien directeur de la CIA et secrétaire à la Défense

américain, Karl Otto Pöhl, ex-président de la Bundesbank, la

famille Ben-Laden et plusieurs chef d’État et de gouvernement.

Le groupe Carlyle n’est pas coté en Bourse, et n’est donc non tenu

de communiquer à la Securities and Exchange Commission (la

commission américaine chargée de veiller à la régularité des

opérations boursières) le nom des associés, des actionnaires, pas

plus que le nombre de leurs parts respectives.

4 FRÈRES

Le cerveau qui copilote l’activité mondiale des services financiers

d’une multinationale tentaculaire, l’un en charge de l’exécutif de la

France, notre Président, l’un à la tête d’un des plus gros groupe

d’assurance santé et le dernier qui sert les intérêts des laboratoires.

Si ça ne s’appelle pas un conflit d’intérêt, je me demande ce que

c’est… Pourtant les médias en parlent peu et préfèrent s’étendre

sur les amis milliardaires de Nicolas Sarkozy. On peut légitimement

nourrir des inquiétudes sur l’avenir de notre pays. Les réformes

engagées depuis 2004 ne font que confirmer sa détérioration et l’on

peut prédire le démantèlement de toutes nos structures sociales et

services publiques d’ici quelques années.

Placé le 28 octobre 2010, par Mecanopolis.

Suppléments:

Olivier Sarkozy au Carlyle Group

Le demi-frère du président de la République française entre à la

direction du sulfureux et influent groupe d’investissement.

Une information discrète, mais d’importance, repérée par le très

intéressant blog French Politics : le Carlyle Group, bien connu de

ceux qui ont vu le pamphlet palmé de Mickael Moore Farenheit 9/11,

vient d’embaucher le demi-frère de Nicolas Sarkozy comme codirecteur

des services financiers du groupe. La dépêche Reuters

cite le co-fondateur du groupe David Rubinstein : "[Olivier] a une

carrière et un réseau incroyables, qui aideront Carlyle à capitaliser

sur les bouleversements dans le secteur des services financiers et

d’étendre notre présence sur cette partie importante et croissante

de l’économie mondiale". La proximité très grande du groupe

d’investissement avec la Maison-Blanche et les lieux de pouvoir

mondiaux n’est pas nouvelle. En revanche, si les membres sont

souvent d’anciens dirigeants de pays ou d’organismes

internationaux, le débauchage de proches de présidents semble

assez nouveau et confirme les moeurs du président français en

matière de séparation des pouvoirs et d’utilisation de l’influence

politique pour des bénéfices privés. Enfin, il est notable que, hormis

quelques courtes (et discrètes) dépêches, aucun grand quotidien

français ne semble estimer l’importance d’une telle information.

par Hobbes _ source: Agora Vox

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Publié le 28/10/2010 à 16:16 - Le Point.fr

MALAKOFF-MÉDÉRIC - Le frère de

Sarkozy soupçonné de tirer profit de

la réforme des retraites

Par Pauline de Saint Remy

Guillaume Sarkozy, frère aîné du Président, est délégué général du

groupe Malakoff-Médéric, un groupe de retraite complémentaire et

de prévoyance.

Cela pourrait être un parfait cas d'école pour la commission sur les

conflits d'intérêts à laquelle participent en ce moment des hommes

politiques de tous bords. Guillaume Sarkozy, frère aîné du

Président, assureur de son état, bénéficierait du soutien indirect de

Nicolas pour croquer le gâteau de la retraite par capitalisation, selon

le site Mediapart. L'accusation, qui s'appuie sur un certain nombre

de coïncidences troublantes, semble énorme : la réforme des

retraites aurait été calibrée pour "asphyxier le système des retraites

par répartition" et faire les bonnes affaires de Guillaume Sarkozy. En

d'autres termes, les nouvelles mesures d'âge devraient accentuer la

baisse du niveau de pensions publiques, et donc le besoin de

recourir à des assureurs privés. Mais l'affaire est prise très au

sérieux, jusqu'au Parlement, puisque mardi, le député André Gérin

(PCF) a relayé ces accusations à l'Assemblée nationale, provoquant

un léger malaise, peu de temps avant le vote de la réforme.

Retour sur les faits. Délégué général du groupe Malakoff-Médéric,

un groupe de retraite complémentaire et de prévoyance, Guillaume

Sarkozy sera dès janvier 2011 président du conseil de surveillance

de Sevriena (le nom de la société est provisoire), un fonds de

pension à l'américaine, typique d'un système de retraites par

capitalisation. Autrement dit, un fonds d'investissement réservé à

l'épargne salariale et à l'assurance retraite "supplémentaire".

Sevriena est une "joint-venture" - coentreprise - issue d'un

partenariat entre Malakoff-Médéric, et la Caisse nationale de

prévoyance (CNP Assurances), premier assureur de personnes en

France. Or le groupe privé CNP Assurances se trouve être depuis

1991 une filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), un

groupe public, "au service de l'intérêt général et du développement

économique". Pour Mediapart, c'est donc une "alliance contre

nature".

"N'importe qui aurait pu parier sur le développement de la

capitalisation !" (Malakoff-Médéric)

Si Sevriena ne doit entrer en activité qu'à partir de janvier 2011, son

existence juridique est déjà actée. Le projet remonte à début 2008,

de l'aveu même de Malakoff-Médéric. Et force est de constater que

Sevriena mise sur un marché plutôt porteur, puisque ,avec la baisse

prévue de 8 % du niveau des pensions de retraite en France, le

Conseil d'orientation sur les retraites estime que le marché de la

retraite par capitalisation représentera un pactole de 40 à 110

milliards d'euros par an à horizon 2020. Pour Mediapart, la mise en

oeuvre du projet deux ans avant la réforme des retraites tend à

prouver que ses instigateurs en savaient plus que les autres sur la

réforme mère du gouvernement Fillon, qui favorise, selon eux, le

développement d'un système par capitalisation. "Nous ne

contestons pas les faits, nous en contestons l'interprétation",

martèle Yann Charron, directeur général adjoint chez Malakoff-

Médéric. "Il est ridicule d'insinuer que Guillaume Sarkozy aurait

bénéficié d'informations, n'importe qui aurait pu parier sur le

développement de la capitalisation, au regard de l'évolution

démographique du pays !" explique Yann Charron.

Deuxième argument-choc du côté du groupe de prévoyance, qui

s'estime victime d'"amalgame" et de "désinformation" : "La structure

commune (SAS) sera une filiale à 50/50 de CNP Assurances et

Malakoff-Médéric. Nous sommes un groupe paritaire et mutualiste, à

but non lucratif. Et nous continuerons à appliquer les mêmes règles

avec cette filiale, à savoir que les résultats financiers qui reviendront

au groupe Malakoff-Médéric seront réinvestis au seul service de nos

clients." Tout est fait pour ne pas impliquer personnellement le frère

du Président, qui s'abstient de s'exprimer personnellement sur

l'affaire. "Je rappelle que Guillaume Sarkozy est salarié de Malakoff-

Médéric, il n'en est pas actionnaire et encore moins propriétaire,

mais délégué général. Il n'a ni actions ni retraite chapeau ou je ne

sais quoi," rappelle simplement Yann Charron.

Une seule chose est sûre : le "gâteau" de l'assurance retraite

supplémentaire existe bel est bien. La question est de savoir qui va

en profiter. Alors, Malakoff-Médéric, sûr de sa bonne cause, pose la

question : "Est-ce qu'il ne vaut mieux pas, pour le bien de nos

clients, que des acteurs comme nous, paritaires et mutualistes, non

lucratifs, soient également sur ce marché ?"

 

Source: http://lociol.wordpress.com/2010/09/30/les-3-freres/


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Rédigé par aragon 43

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Publié le 8 Décembre 2010

arton42.jpgCANTONA A LA CANTONNADE

 

Personnellement j'ai apprécié le coup de gueule de Cantona. J'ai moins apprécié sa remarque que la grève serait moins efficace.

Je prends son coup de sang comme une volonté de nous dire qu'il faudrait que l'on s'occupe, nous-mêmes, en tant qu'usagers de nos sous: et d'intervenir directement auprès de nos banquiers respectifs pour quelle affectation  donner à nos dépôts.

Ce matin, j'ai entendu dire que les seules banques qui fonctionnaient avec une autre déontologie que les banques d'affaires spéculatives sont la banque postale, le crédit mutuel, le crédit coopératif.

Cela reste à vérifier.

Il me semble que ce que dit Cantona ne doit pas être pris à la légère. D'ailleurs, regardons comment le capital a réagi, violemment… le traitant d'irresponsable. C'est d'ailleurs un comble après les frasques de tous ces financiers qui ont spéculé et qui entendent faire payer leurs "saloperies" aux travailleurs européens notamment.

Pas pris à la légère non plus par les propos méprisants de la ministre de l'économie que j'ai baptisé depuis la crise " la Lagarde du capital".

Le 7 décembre, jour où Cantonna proposait de retirer notre argent des banques, pour le capital il fallait montrer que son opération avait échoué et alors nous avons vu tous les perroquets médiatiques s'exprimer le soir à la télévision avec reportage en direct sur son dégonflage à Albert, dans la Somme, où il devait se rendre pour retirer son pognon.

Ils ont donc peur ces financiers véreux, ces banquiers malhonnêtes, ces spéculateurs des casinos ainsi que les spécialistes patentés, économistes bourgeois, qui hantent nos écrans du lundi au dimanche suivant pour nous expliquer qu'il faut se serrer la ceinture.

Ils ont surtout peur que les dépositaires mettent leur nez dans leur affaires peu ragoutantes.

Cantona a frappé juste.

Il a fait plus que tous nos doctes discours et il pose la question de l'intervention directe des usagers concernant leurs comptes bancaires

Cela pose la question de la démocratie bancaire.

Si je suis d'accord pour dire qu'il faut revoir totalement la maitrise du système financier et même de revenir à la nationalisation des principales banques, il faut que les usagers interviennent au plus près.

Je dis bien usagers et non clients: terme impropre et connoté aux stratégies du capital en matière de libéralisme.

Alors, si nous voulons vraiment maitriser les banques et leur donner de bas en haut un statut déontologique contrant la spéculation, il faut installer nos propres règles.

J'en cite quelques unes à mettre en débat et je suis tout ouvert pour que l'on précise et complète.

Chacun et chacune d'entre nous, pourraient alors interroger sa banque ou sa nouvelle banque par lettre ou entretien pour vérifier si celle-ci montrera le bon exemple en ayant des règles précises dans l'affectation de crédits.

1- Faire en sorte que l'usager puisse donner son avis sur l'affectation des dépôts au niveau de sa banque. ( prêts à taux zéro pour particuliers pour logements, investissements écologiques, études etc.)

Pour les entreprises, prêts à taux d'intérêt modulés en fonction d'investissements créant de l'emploi et ayant des règles vertueuses en matière de salaires et de libertés syndicales.

Je verrai bien une AG des usagers, chaque année, donnant quitus d'une bonne conduite bancaire.

Des pools bancaires régionaux pourraient permettre de solidariser des opérations industrielles en matière de développement et de création d'emploi.

2- Aucun placement financier dans des opérations financières spéculatives et aucune présence dans les paradis fiscaux.

3-Refus de financer des fonds de pension par capitalisation.

4-Suppression des stock-options, des bonus, des retraites-chapeau pour les dirigeants.

5- Limitation des rémunérations des dirigeants de la banque (rémunération maxi 20 smic annuels).

6- Etablir chaque année un classement des banques exemplaires au niveau national et inviter les travailleurs et retraités salariés à n'ouvrir que des comptes bancaires que dans ce Who's Who  bancaire.

Vive la banque démocratique et anticapitaliste.

Bernard LAMIRAND

 

nota: à partir de vos avis et propositions nous pourrions établir une lettre type ou un questionnaire type pour se rendre chez notre banquier et décider alors soit de rester ou de le quitter.

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 7 Décembre 2010

Israël et Palestine: l’heure est venue de mener de véritables négociations

 

Bruxelles, le 7 décembre 2010 (CSI en ligne): La CSI est de plus en plus préoccupée par l’absence de progrès vers une issue juste et pacifique au processus de paix entre Israël et la Palestine. Plus spécifiquement, le refus d’Israël d’étendre le moratoire sur la construction de colonies semble être un obstacle majeur à la progression des négociations. Tous les gouvernements doivent intensifier leur soutien en faveur d’une paix durable et de l’établissement d’un état palestinien prospère.

 

« Les organisations membres du monde entier ont avant tout confié à la CSI les tâches d’œuvrer pour la paix et le respect du droit international. Nous accorderons donc la priorité à ces questions lors de notre prochain Conseil général. Il est de la plus haute importance de convaincre les gouvernements israélien et palestinien de reprendre des négociations de paix constructives et d’obtenir le soutien intégral de la part de la communauté internationale », a expliqué Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI.

 

La politique adoptée par la CSI lors de son Congrès mondial de juin à Vancouver décrit de façon claire les étapes à suivre et les paramètres à respecter afin de garantir une paix générale entre Israël et la Palestine, fondée sur la cohabitation dans la sécurité de deux états souverains, indépendants et pérennes. Il est crucial, pour parvenir à une paix juste et durable, d’appliquer complètement les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies n° 242 (1967), qui reconnaît les frontières de 1967, et n° 338 (1973).

La CSI continuera d’œuvrer avec ses organisations affiliées directement concernées pour veiller au soutien sans restrictions de ses actions pour la paix.

 

Outre la résolution d’une série de questions politiques, il convient de prendre des mesures pour s’assurer du développement économique de la Palestine. La main-d’œuvre doit être assurée de réaliser un travail décent, surtout parce que l’emploi est un élément essentiel de la viabilité à long terme de l’état palestinien. L’intention des Autorités palestiniennes de mettre en place des lois du travail et de protection sociale afin d’investir dans l’emploi et d’établir des institutions vitales est encourageante. C’est pourquoi la CSI invite tous les gouvernements et les institutions internationales à soutenir le président Abbas et les ministres de l’Autorité palestinienne.

 

Du reste, la fin des implantations illégales, la libre circulation sur leurs propres territoires et la sécurité de revenu sont des éléments essentiels de dignité, et la CSI approuve et soutient le travail mené par la Fédération générale des syndicats de Palestine (PGFTU) pour les travailleuses et les travailleurs palestiniens et leurs familles.

 

Il est grand temps de mener de véritables négociations.

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Publié le 6 Décembre 2010

AFFAIRE BETTENCOURT CHAPEAU L'ARTISTE !

Dans les animaux malades de la peste Jean de La Fontaine dit ceci: "Selon que vous serez puissant ou misérable, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir".

Pour l'affaire Bettancourt, il n'y aura pas de jugement de cour, mais mieux, il n'y aura pas de jugement du tout.

Tout est rentré dans l'ordre nous disent les perroquets médiatiques, ce soir, dans l'étrange lucarne sarkozienne. Un communiqué commun étant en effet parvenu chez les "hérauts, "disant ceci : " Madame Liliane Bettencourt et sa fille Françoise Bettencourt Meyers, assistées de leur conseil respectif, Maître Pascal Wilhelm et Maître Didier Martin, se sont rapprochées pour mettre un terme aux conflits qui ont perturbé leur vie familiale, ainsi qu’aux procédures engagées".


Aux dires de mauvaises langues, depuis quelques semaines, la mère et le fille travaillaient à taire leur rancune que certains estimaient irréconciliables.

On peut comprendre alors la patience du parquet à attendre ce retour d'affection avant de nommer un juge.


Le parquet avait une botte secrète: il savait anticiper, et nous, pauvres crétins, nous n'avions pas vu cet art que détiennent nos parquets.


Et que dire de cet indomptable procureur qui a dû endurer de sottes allégations pendant tout ce temps et sans mot dire .


Les braves bras de la glaive et de la balance ne seraient donc pas de "mèche".


Qui pourrait soupçonner notre justice de ne pas saisir ?

Notre justice n'oserait commettre aucun atermoiement, c'est sûr !


Regardons avec quelle rapidité elle met en prison les vauriens qui peuplent nos banlieues, n'est-ce- pas la preuve?


Nous avons des justes intraitables et ne supportant pas les ordres venus d'ailleurs.

Ce sont de vrais artistes, ils faudraient leur décerner un prix.

L'art de botter en touche, d'envoyer le ballon hors de l'enceinte, d'empêcher l'arbitre d'être sur le terrain devrait être sanctionner par un diplôme.


Les plaintes qui viennent de  s'envoler sont de nature à enchanter toute la cour.


Il n'y aura pas de jugement de cour, Monsieur de La Fontaine … et le photographe gardera sa cagnotte d'un milliard d'euros et le fondé de pouvoir sa légion d'honneur méritée.


Il ne reste plus que ce brave Woerth, à qui ont fait misère de le présenter en cour de justice de la république ?

Sera-t-il blanchi ?

Nul ne le sait à cet heure …


Pendant ce temps, le châtelain et la châtelaine, roule carrosse au pays de courses de chevaux effrénées dans ce "Voyage aux Indes galantes".


Chapeau l'artiste…

 

Bernard LAMIRAND

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Publié le 5 Décembre 2010

noelavecsarkozykf4.jpgLETTRE AU PERE NOEL

Cher père noël,

Bientôt tu vas quitter ta demeure du paradis fiscal pour te rendre dans chaque foyer afin de remettre les cadeaux de Noël en fonction des demandes que tes enfants et petits enfants  ont pu formulé par courrier timbré à ton intention.

D'abord, avant de formuler ma propre demande, je voudrais prendre soin de ta santé et savoir si en cette année 2010, tu as pu soigner, dans de bonnes conditions, le mal de dos dû à ta hotte trop lourde et trop ample pour passer par des cheminées de plus en plus exiguës et remplies de suies financières avec les risques de maladies professionnelles non reconnues.

Certains de mes petits camarades me disent que vu ton âge - plus de 60 ans- tu devrais t'arrêter et te trouver un jeune remplaçant.

Il existe une pépinière de jeunes talents prêts à prendre la relève.

Je sais, tu ne veux pas faire de peine à Madame Parisot qui te fournit les jouets à des conditions avantageuses; mais, sais-tu, que ces jouets sont fabriqués par des jeunes enfants dans des pays où les droits sociaux n'existent pas et qu'eux n'en voient pas la couleur.

Sais-tu que Madame Parisot et ses comparses du Medef, même à ces conditions intéressantes, font d'énormes profits. Avant de partir, va faire un tour dans les hyper-marché tenus par la cohorte des friqués, genre Auchan, Carrefour, Leclerc etc.

Je sais également que tu ne veux pas faire de peine à l'hôte de l'Elysée:  lui souhaiterait que tu travailles jusqu'à la fin de tes jours, puisque tu le fais bien, et de manière bénévole en plus, et que tu te sers à merveille de son carnet d'adresse pour te rendre en priorité chez les enfants de riches.

As-tu vu et entendu, depuis ta demeure dans les cieux capitalistes, tout ce tapage fait dans ces cortèges de manifestants clamant leur révolte contre la remise en cause de la retraite à 60 ans.

Tu sais, tous ces manifestants, ils ont des enfants qui se posent beaucoup de questions sur leur avenir et ils ne croient plus en toi: la dernière fois qu'ils y ont cru, c'était en 2007, lors de la campagne électorale où ils ont gobé la promesse de "travailler plus pour gagner plus" et depuis ce temps, les cadeaux qu'ils ont reçu:  c'est le chômage, la baisse des salaires et des pensions et travailler moins pour gagner moins. Ils n'ont pas apprécier les cadeaux empoisonnés du sire de l'Elysée que tu leur a remis chaque année depuis 2007.

Les mauvaises langues disent, et j'en fais partie:  que tu préfères d'abord servir les enfants et petits enfants des bourgeois et en particulier de passer en priorité par les cheminées de Neuilly et du 16eme arrondissement où on te sert champagne et caviar à volonté.

Concernant ta hotte, un bon conseil, essaye d'éviter de mettre des jouets dangereux, par exemple ne dépose plus des jeux genres bons dividendes, bons plans de licenciements, stock-options mirifiques, virements bancaires pour les paradis fiscaux etc.

Je pense, suis-je encore un petit peu naïf, que tu devrais réserver ta hotte pour les pauvres irlandais, grecs, portugais, qui, d'après ce que je peux savoir, ont reçu une note de "la main invisible du capital" dont on sait qu'elle provient du siège du FMI, note qui circulerait et qui t'interdirait que tu passes chez eux. Est-tu au courant?

Tu vois père Noël, évites les rencontres aventureuses, tes jouets, tu peux les avoir autrement qu'en passant par les hommes d'affaires, les banquiers véreux et les politiciens de droite ou sociaux libéraux.

Surtout ne prends pas conseil chez les "Thénardier" de la politique genre Attali, Kouchner, Strauss-Kahn:  ils mouchardent ensuite chez le châtelain.

Adresse-toi aux travailleurs, ils te donneront les bonnes adresses pour tes cadeaux de noël.

Bien sûr, cela coutera plus cher, mais sache que si tu viens dans chaque foyer de travailleur, avec une belle enveloppe comportant une bonne augmentation des salaires, une bonne retraite, un bon emploi et bien ils seront en mesure de te faire des demandes de cadeaux et rempliront ta hotte de bonheur pour tous les enfants et petits enfants de la terre.

Ils veulent encore croire à un père noël de lutte en cette fin d'année 2010;  et au lieu d'aller trainer tes guêtres du coté de l'Elysée et du MEDEF, viens avec ta hotte rempli de revendications et défile avec eux pour obliger les profiteurs à vider leur tirelire.

Autre chose, ne flirte pas du coté du château: la châtelaine avec ses yeux doucereux pourrait t'envoûter, son regard cache une grande méchanceté:  celle de ces sorcières capables de jeter un mauvais sort à tous ceux qui souffrent et réclament justice sociale.

Reçois, cher père Noël, l'assurance de mes considérations de classe.

 

 

Bernard Lamirand

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Publié le 4 Décembre 2010

loup.jpgMEDECINE DU TRAVAIL BAS LES PATTES LE MEDEF
Un article qui m'a été envoyé et qui provient d'une contribution parue dans le journal "Le Monde": je la trouve pertinente:  c'est un appel à poursuivre la bataille de la retraite à 60 ans pour tous et plus tôt pour les métiers pénibles.
Il montre aussi l'importance de la médecine du travail que ce gouvernement, au nom du Medef, veut réduire à presque rien. Je me souviens, dans mon entreprise, le rôle de ces médecins du travail et qui, souvent, décelaient des maladies graves, nous avertissaient au comité d'entreprise des risques encourus par le travail posté, en continu, et je leur suis redevable de ces batailles que nous avons pu mener contre les maladies professionnelles et celles que l'on a vu  poindre autour du stress, de la pression sur l'homme et la femme pour réaliser les objectifs.
Aujourd'hui, ils sont menacés dans leur existence même, CE et CHSCT, ne peuvent ignorer ces attaques et il apparait utile d'engager une bataille de fond dans les entreprises pour leur présence, les moyens pour détecter et soigner et surtout pour qu'ils soient libres et indépendant face au patronat qui n'a aucune capacité a décider à leur place.
la médecine du travail en doit pas disparaitre ou être l'outil du patron.
Bernard LAMIRAND
Face à la retraite, l'usure des corps

"Le monde | 11.10.10"

Noëlle Lasne, médecin du travail

Madame Flora est femme de ménage dans un collège. Tous les jours elle fait le ménage de cinq classes, trois bureaux, deux couloirs, deux halls et un escalier. Le seul point d'eau se trouve au rez-de-chaussée. Elle doit donc monter ses seaux d'eau par l'escalier où les bandes antidérapantes ont été arrachées depuis longtemps. Son chariot de ménage se trouve en revanche au premier étage. Elle préfère descendre son équipement à la main. La descente du chariot par les escaliers est périlleuse et lui a déjà valu un accident de travail lorsque la totalité du chariot a basculé sur son pied droit.

Le sol est un lino usé sur lequel elle effectue un balayage humide, mais en hiver, elle doit le laver tous les jours à grande eau ; elle se sert alors d'un balai à franges, qui se manipule en effectuant des mouvements en huit sur le sol. Puis on essore les franges dans le chariot à presse en appuyant très fort de façon répétée. Ce balai à franges a été introduit il y a plusieurs années dans les services de nettoyage, où il est venu remplacer le vieux balai-brosse. Heureusement Madame Flora a conservé la brosse, qui lui permet, périodiquement, chaque fois que le lave-linge du collège tombe en panne, de brosser vigoureusement, et à la main, les lavettes à franges.

Madame Flora nettoie de cette façon environ 1 500 m2 tous les jours, car elle travaille dans le plus gros collège de la ville. Pour laver par terre, elle bascule les chaises sur les tables afin de libérer le sol. Vers 11 heures, elle rejoint le service de restauration où sont servis chaque jour 700 repas, elle empoigne les piles d'assiettes, met les plats en chauffe, soulève les paniers à vaisselle, puis nettoie le réfectoire à grande eau après avoir retourné une par une les chaises sur les tables. Elle alterne cette tâche avec la grosse plonge, c'est-à-dire la vaisselle des plats et casseroles diverses.

Madame Flora fait ce travail depuis vingt-cinq ans. Elle a commencé à travailler à l'âge de 16 ans comme bonne à tout faire chez des voisins. Puis elle a fabriqué des ceintures en cuir dans une petite usine de la région, à la chaîne, dans un vacarme assourdissant. Elle y est restée trois ans, a connu le chômage, puis elle a élevé trois enfants. Madame Flora ne m'a jamais dit que son métier était pénible. Lorsque je l'ai convoquée pour sa consultation, elle a demandé à changer l'heure afin de ne pas "gêner le travail". La secrétaire n'est pas parvenue à la convaincre que cette visite médicale était un droit, et qu'elle se déroulait, précisément, pendant ses heures de travail. Elle s'est montrée surprise de mes questions, et m'a dit d'un ton fatigué "ah ! mais alors, il faut tout vous expliquer".

En l'examinant, j'ai constaté que j'arrivais un peu tard. Madame Flora ne fait pas exception à la règle de trois diabolique qui veut qu'une ouvrière d'usine qui travaille vingt ans comme femme de ménage ne puisse plus enfiler une manche ni s'habiller seule lorsqu'elle part à la retraite. J'ignore combien vaut son épaule opérée deux fois, son coude troué et son pouce déformé, je ne sais pas ce qu'ils valent, mais je sais exactement ce qu'ils coûtent : dix-huit mois d'arrêt de travail pour l'épaule deux fois de suite, quarante semaines de rééducation, 8 infiltrations dans le coude, 4 scanners, 2 IRM, puis un minimum de trois mois d'arrêt par an les bonnes années, 5 hospitalisations en service spécialisé. Je passe sur une surdité professionnelle de l'oreille droite, non déclarée et non reconnue, qui aurait besoin d'être appareillée.

Des morceaux de son corps jonchent ainsi son parcours professionnel, et j'apprends aujourd'hui que s'il se disloquait un peu plus, elle pourrait peut-être ne pas travailler au-delà de 60 ans. Une sorte de prime à la casse, mais sans la bagnole. Votre carcasse est trop usagée, vous pouvez dégager. En revanche, on ne pourra pas vous proposer de carcasse neuve. Alors ça nous fait deux fois l'épaule, mais comme c'est la même, ça compte pour une seule, le pouce est guéri et le coude reste plié, mais c'est le coude gauche, et vous êtes droitière. Ce n'est pas Madame Flora qui fera remarquer que l'on tient un balai des deux mains, surtout lorsqu'il faut faire des mouvements en huit. On ne va pas arriver à 10 % avec ça.

Ce n'est pas Madame Flora qui dira que son travail est pénible, surtout avec encore deux ans de crédit à rembourser. Son travail elle l'adore, parce qu'il y a les enfants, parce que c'est "son" collège, parce qu'elle y retrouve depuis des années les mêmes femmes dont elle partage l'histoire. Mais surtout, elle a tout simplement besoin des ressources de son travail pour assumer une situation des plus banales : un mari chauffeur routier actuellement au chômage, deux enfants qui vivent chez elle et font des études. Ensemble nous parvenons à aménager son poste de travail pour qu'elle puisse continuer à travailler sans se mettre en danger.

Au collège, elle pourrait occuper à temps partiel un poste de standard et d'accueil, réceptionner les livraisons tous les matins, raccompagner les visiteurs et les parents. Ce serait toujours ça de ménage en moins. L'après-midi, on pourrait s'arranger pour qu'elle travaille en rez-de-chaussée, et qu'elle ne manutentionne plus les chaises. Elle les poussera, ça ira. Avec l'intendant du collège, je parviens à la faire dispenser de restauration, elle restera à la loge, où justement, à cette heure-là, il n'y a personne. Elle ne récupérera pas la mobilité de son épaule, mais elle n'aura pas de nouvelles lésions, et son coude ne rechutera pas. Grâce à cet aménagement de poste, sa situation est réglée.

Cet aménagement de poste a pu être obtenu car Madame Flora travaille pour un collège, c'est-à-dire dans le service public. Ses collègues qui nettoient les bureaux et les sanitaires collectifs des entreprises implantées juste en face du collège, les intérimaires des services de nettoyage qu'elle croise le matin vers 5 heures en partant travailler, n'auront pas de poste aménagé si elles ont un problème de santé lié au travail. Elles seront rapidement licenciées et resteront au chômage. Les collègues de Madame Flora sont sans aucune alternative. Ce ne sont pas des salariées usées en quête d'une retraite anticipée, mais des chômeuses qui cherchent du travail. Qui paiera leur retraite si elles restent au chômage plus de dix ans ? Le projet de loi actuel sur les retraites ne le dit pas.

Madame Flora fait-elle un métier pénible ? Est-ce pénible de travailler quarante ans sur la voie publique en étant soumis aux vibrations d'un marteau-piqueur ? Est ce pénible de soulever des bornes de 200 kg ? Est-ce pénible de ramper dans un vide sanitaire, ou de réparer une carrosserie ? Un enfant de 5 ans saurait répondre à cette question. Il saurait montrer du doigt, sur les pages d'un abécédaire, les métiers difficiles : il reconnaîtrait le maçon, le déménageur, le couvreur, le plombier l'aide-soignante, le pompier, l'égoutier, la femme de ménage. Il remarquerait que ces corps-là, au travail, ne sont pas assis sur un siège, mais accroupis à genoux sur la voie publique, pliés sous un chauffe-eau, perchés en haut d'une échelle, courbés en avant sur un évier.

Ces gestes du travail qui définissent la pénibilité de certains métiers sont parfaitement décrits par les chercheurs, les ergonomes, les médecins du travail, les médecins-conseils, les ingénieurs en prévention, les médecins généralistes, et figurent dans toutes les publications professionnelles. Même le législateur les connaît, qui les a répertoriés et décrits en détail dans les tableaux de maladies professionnelles.

le projet de loi sur les retraites ignore ce savoir. Pour juger de la pénibilité d'un métier, il est prévu, en bout de chaîne, de mesurer l'usure professionnelle d'un travailleur. On crée pour ce faire une commission d'usurologues. Peu importent les gestes devenus impossibles, les mouvements limités par la douleur, le manque de souplesse, le vieillissement forcé du corps. Seuls comptent la lésion et son score. L'amputation des gestes reste invisible. L'incapacité permanente partielle ou "taux d'IPP" ne mesure que les séquelles d'une blessure au travail. Peu importent aussi les effets retards, liés à certaines expositions : cancers professionnels liés aux goudrons, benzène, solvants, amiante. Ces expositions qui distinguent radicalement certaines catégories de travailleurs, qui sont à l'origine d'une inégalité repérée devant la santé, le vieillissement, la maladie et la mort, sont ignorées.

On renverra donc au travail, et le plus souvent au chômage, des personnes usées par les gestes du travail mais aussi des personnes multi-exposées, dont on sait de façon scientifique et statistique qu'elles développeront des pathologies qui raccourcissent leur espérance de vie. Pas un mot sur les responsabilités de l'employeur. Pas une ligne sur l'obligation qui pourrait lui être faite, dans un contexte où l'on ne parle que d'allonger la durée de travail, d'aménager des postes et de mettre en place des reclassements. Pas la moindre injonction à prévenir, au sein de l'entreprise, le devenir de ceux dont on ne parle plus nulle part : les ouvriers, les artisans, les manutentionnaires, les agents de nettoyage. Au plus haut niveau de l'Etat, on ignore leur existence. On les redécouvre dans la rue, à l'occasion des manifestations contre la réforme des retraites, avec un écriteau laconique comme celui-ci : "Je vieillis plus vite que mon âge."

Pour décrire les gestes d'un poste de travail, pour identifier les expositions aux risques, pour reconstituer les parcours professionnels et par là même les expositions des travailleurs, il faut quelqu'un pour interroger, examiner, vérifier, étudier le poste de travail, lire les fiches de sécurité, repérer les pathologies professionnelles. Il faut un médecin du travail. C'est précisément au sein du même texte législatif qu'il est question de faire disparaître ce rôle spécifique du médecin du travail. Sa légitimité et son autorité, puisqu'il sera de toute façon placé sous l'autorité d'un chef de service de santé au travail, lui-même sous l'autorité de l'employeur. Si médecin du travail il y a, ses missions seront définies par l'employeur, et non par la loi. Et afin d'être bien clair, on supprime au passage la clause d'autonomie qui doit figurer dans le contrat d'un médecin du travail.

Qui s'occupera d'aménager le poste de travail de Madame Flora ? Qui signalera qu'il n'y a pas assez d'aide au port de charges dans l'entreprise ? Qui accueillera un salarié atteint de cancer à son retour pour examiner avec lui comment son poste de travail doit être organisé ? Qui pourra témoigner au sein de l'entreprise d'une méthode qui consiste à fixer de nouveaux objectifs de productivité sans donner aux salariés les moyens de les atteindre ? Qui affirmera que ce mode d'organisation génère des troubles psychiques et des suicides ? Personne. Personne pour voir, donc personne pour savoir. Personne pour nommer, pour recenser, pour entendre. Personne pour rechercher, établir, documenter une maladie professionnelle dont on devrait observer bientôt une disparition progressive. Les maladies professionnelles disparaîtront en même temps que les médecins du travail. Sans travail clinique, sans observation des gestes du travail, il n'y a plus de maladies professionnelles. Quant aux accidents du travail mortels - deux par jour en France - qui en analysera les causes, autrement que de façon mécanique ? Est-ce la même chose de tomber d'une échelle si l'on est en conflit avec son chef d'équipe, si l'on n'a pas de chaussures adaptées, ou si l'on prend un traitement qui contre-indique le travail en hauteur ?

Ainsi, pour réformer les retraites, on table sur une société imaginaire où les ouvriers n'existent plus, et où les cadres de plus de 50 ans sont tous au travail. Pour régler la facture, on s'adresse en tout premier lieu à des chômeurs. En second lieu aux travailleurs exerçant des métiers dont les tâches ne peuvent physiquement être exécutées à n'importe quel âge, dont le poste de travail doit nécessairement évoluer, sous la responsabilité, voire à l'initiative, de l'employeur. Cette responsabilité n'est pas mentionnée. Au contraire, on distribue au passage une prime à la casse et non à la prévention. On nie tout à la fois la réalité des disparités sociales, la réalité des inégalités au travail et la réalité des corps. Pense-t-on que l'on va maintenir de force au travail des gens qui ne peuvent plus faire leur métier ? Ils seront contraints de quitter le monde du travail bien avant de pouvoir toucher une retraite à taux plein. Quant à ceux qui resteront, c'est bien avec leur corps qu'ils paieront leur retraite.

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 3 Décembre 2010

divers_005.gifTELEVISION  RAS LE BOL DES BATTEURS D'ESTRADE SOCIALISTES

 

Depuis quelques jours, nous assistons, forcé par l'image télévisuelle, à la foire d'empoigne des candidats socialistes pour les présidentielles.

Ras le bol…

Chacune et chacun se montre pour avoir une chance de succéder au monarque de l'Elysée.

Les leçons de 2002 et 2007 sont oubliées. Pour ces gens là:  énarques, polytechniciens, fils et fille à papa de la bonne société, le pouvoir est leur raison d'être et rien ne peut arrêter leur course frénétique vers le podium.

Ils vont donc encombrer, grâce à leur complicité médiatique reçue des mêmes écoles élitiques, toutes les antennes de leurs bouffonneries et faire concurrence à la droite qui ne vaut guère mieux.

C'est tout à peine si le concours auquel ils s'adonnent ne prend pas la forme de ces expositions de d'animaux où les éleveurs viennent avec leurs bêtes soigneusement étrillés, bichonnés, décrottés pour avoir droit au premier prix.

Chaque soir à la télévision nous avons ainsi droit à la présentation d'une bête à concours socialiste.

Le cheptel socialiste nous fournit en effet tous les apports nécessaires à ces concours de beauté:  tous sont capables de faire des cabrioles, de lever la papatte, de se mettre en boule devant le maitre de cérémonie, tantôt sur la première chaine, la seconde, la troisième, sans compter les chaines succursales.

Les uns et les autres font tout pour apparaitre dans leurs plus beaux atours: des paons qui font la roue.

Ainsi, chaque soir, le programme est bien ficelé. Ainsi passent et repassent les Royal, Aubry, Strauss-Kahn, De Montebourg qui a joint à ses efforts sa nouvelle dulcinée, et puis il y a les décramponnés genre Valls, Hollande qui ne savent plus comment faire pour remonter la pente.

Chaque fait divers est une occasion pour disserter sur rien d'autres que des broutilles: le temps qu'il fait, la levée du monarque de l'Elysée, l'air constipé du bedeau de Matignon, la recherche dans les boules de cristal  de savoir si le délégué du personnel du capital a enfin révélé ses intentions. Tout cela les occupent dans des conversations stériles.

Voilà le spectacle affligeant et indécent que chaque jour, avec des trésors d'imagination, les perroquets de la télévision manipulent les français.

Affligeant spectacle au moment où la crise atteint les citoyens au plus profond dans leur vie de tous les jours et se mesure en chômage, en baisse de salaires et de retraites, en sans logis, en restriction de droit à la santé etc.

Du pain béni pour la droite disait, il y a quelques jours, un chroniqueur, visiblement de droite et qui, manifestement, est prêt à ouvrir tous les jours les pages de son journal en invitant un socialiste.

De quoi dégouter l'électeur de gauche, d'autant plus que chaque jour les sondages tronqués nous donnent les résultats de l'étape du jour et de celui qui a distancé ses rivaux.

Pour les sondeurs, la bataille est réglée, la farce des primaires socialistes est d'or et déjà démodée, celui qui sera choisi sera un candidat béni-oui-oui de la société dominante.

Mais à ce jeu là, l'idéologie dominante peut en faire de trop, comme lors du référendum sur la constitution européenne, où elle en a trop fait avec ses perroquets de droite ou sociaux démocrates vantant et en rabâchant le oui.

Tout porte à croire que les citoyens, les travailleurs et les retraités ne se feront pas abusés par ces minauderies socialistes à la télévision. Une enquête vient d'être publiée par le journal l'humanité qui indique que les français ont une toute autre idée de la politique et mettent en cause le capital, soutiennent les luttes et veulent un vrai changement.

J'encourage ceux qui me lisent à acheter l'humanité du jeudi 1er décembre qui montre à quel point les français savent et fustigent ceux qui sont responsables de la crise et des conséquences qu'ils subissent tous les jours. Et tout porte à croire que si des hommes et des femmes de gauche, de la vraie gauche, pas celle des batteurs d'estrades et d'appétences politiciennes, s'unissent, il y a de réelles chances d'un vrai changement.

Cela ne se calcule donc pas en heure de passage à la télévision mais bien dans un travail de terrain de tout homme et femme de gauche et en l'occurrence les communistes ont un rôle à jouer et doivent prendre la tête de cette démarche pour aller à la rencontre du peuple sur de bases saines, celles de vraies transformations sociales dans notre pays en faveur du monde du travail.

Les idées communistes y seront au cœur et trouveront là de quoi s'exprimer.

 

Bernard LAMIRAND

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Rédigé par aragon 43

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