Publié le 24 Décembre 2010

GetAttachment_m.jpgLA SOLIDARITE

19 heures. 700 lits de camps ont été installés dans les aérogares de Roissy. Pierre Graff, président d'Aéroports de Paris, a affirmé sur RTL qu «ils feront l'impossible pour que les naufragés de Roissy soit accueillis dans les meilleures conditions». Des jouets, des boissons chaudes et des kits adultes et enfants (couche, petits pots etc.) seront distribués.

On aimerait que la même solidarité et le même empressement règne pour les SDF.

Que fait-on pour eux ?

 

Bernard LAMIRAND 

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Publié le 23 Décembre 2010

Sarkozy et les laboratoires Servier Inventeur du Médiator

Le Post, journal du net daté du 22/12:


"Grand donateur, membre du Premier Cercle de l'UMP, (est-ce pour cela que Nicolas Sarkozy a décoré en janvier 2009 de la grand-croix de la Légion d'honneur...) le patron de ce laboratoire est accusé en 2000 de ficher et trier ses futurs embauchés sur des critères politiques, sexuels et ethniques, afin d'éviter les homosexuels, les citoyens de gauche".

Tout un programme.

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Les éminents services du créateur du Médiator récompensés par la République.

Bernard Lamirand    Sans commentaire.

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Publié le 22 Décembre 2010

143173-periodes-grand-froid-particulierement-eprouvantesTOMBE LA NEIGE

 

Grande nouvelle … Il n'existe plus de sans-abri en France.

La télévision, depuis plus de quinze jours, a fait disparaitre tous les clochards, les sans-abri, les sans domicile fixe, de tous reportages sur les misères qu'ils endurent par cette froidure.

Où sont-ils passés ?

Au dernières nouvelles, Sarkozy et Carla, dans un grand esprit de partage, auraient installé des lits de camp dans toutes les préfectures, déclarées "lieux ouverts" aux sans-abris y compris aux  "roms".

Le camp de Sangatte aurait été réouvert par Besson.

Des rumeurs nous parviennent de l'Elysée où le secours populaire, désigné par Sarko, s'affaire à donner à chaque SDF une place au chaud dans les multiples appartements du couple princier de la République.

Carla, dans son tailleur bleu marine officiel, laissant dépasser un discret décolleté blanc, coiffée d'une superbe cornette rouge, s'affaire auprès des clochards et sert du vin très chaud des rochers, le velours de l'estomac.

Hortefeux, habitué naguère à leur faire la chasse, passe dans les appartements royaux et offrent des cigarettes. Il a été très pacifique devant un vieux clodo qui avait laissé tomber son mégot à ses pieds et fait un gros trou sur la moquette. Il faut dire que pour entrer au château, il faut déposer son taser au poste de garde.

Pendant ce temps, la neige tombait à la télé et suscitait un déferlement de témoignages subtiles sur la formation des cristaux, sur les épisodes neigeux;  et Pujadas ne savait plus par quel bout prendre cette neige qui blanchit à vue d'œil son visage déjà très incolore malgré les onguents des maquilleuses. Ce soir, pour éviter des remakes de reportages sur les SDF  de la neige-genre otages non des grévistes, mais de l'hiver- il a mis un reporter dehors, bien en vue des téléspectateurs, et en direct,  pour montrer que la neige tombait vraiment à gros flocons:  le costard du reporter était tout blanc, nous l'avons cru… il tombait indubitablement de la neige et ce n'était pas du cinéma.

Et puis, à nouveau, en boucle, un passage sur les malheureux qui attendaient et faisaient la queue devant les gares et dans les aéroports.

Le gémissement était grandiose, cela s'entendait jusque dans le ministère des transports devenu un lieu de plainte des naufragés de la méduse sarkozienne, il faut dire que tous ces gens perdaient des heures de vacances ou de boulot et enrageaient de voir que le gite et le couvert était offert aux gueux et pas à eux obligés de camper sur le dur dans les salles des aéroports sans même un verre de vin des rochers.

De quoi être dégouté de Sarkozy ;  ils ont raison ! Mais une mauvaise langue m'a glissé dans le creux de l'oreille qu'avec Strauss-Kahn ce ne serait pas de la neige qui tomberait à gros flocons mais les excrétions du FMI.

Je n'ai pas répondu à ces outrances.

 

Bernard LAMIRAND

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Publié le 22 Décembre 2010

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Ambroise  Croizat ouvrant un bureau de Sécurité sociale.

 

TEXTE REVU ET CORRIGE AVEC RAJOUT

 

 

 

ASSURANCE MALADIE: LA MAIN DESTRUCTRICE DU MEDEF

Le Medef vient de réaliser un projet visant à remettre en cause totalement la sécurité sociale branche maladie.

Après la retraite à 62 et 67 ans, voici à l'œuvre les patrons pour détruire la plus belle conquête sociale, celle de l'assurance maladie,  à laquelle Ambroise Croizat, ministre du travail et de la sécurité sociale de 1945 à 1947, a consacré toute son énergie à partir du programme du Conseil National de la résistance.

Programme dont dernièrement Denis Kessler, ancien vice président du Medef et assureur privé, déclarait dans le périodique  "Challenge "qu'il fallait en finir avec le compromis social de 1945 entre les communistes et De Gaulle".

En fait, l'esprit de revanche n'a jamais quitté le patronat français qui, en 1945, n'avait plus le rapport de force nécessaire pour s'y opposer avec une CGT à 5 Millions d'adhérents et un parti communiste frôlant les 30 % aux élections politiques de l'Assemblée constituante.

Ce patronat qui avait en grande partie collaboré avec les nazis était totalement discrédité.

C'est avec un esprit de revanche, dès les années 47, qu' il  s'est évertué à saper le contenu progressiste de la Sécurité sociale et nous avons pu voir avec quelle ténacité, depuis ce temps, il démoli "petit à petit" les fondements de la solidarité en matière de Sécurité sociale.

Ce projet inique se présente comme l'arme ultime d'un coup de grâce à donner à la solidarité et tuer ce qui a fait la renommée de la France sur le plan social et dont dernièrement ces augures malsaines disaient que le pacte social français avait contribué à protéger les français des conséquences de la crise.

Pressé par les échéances électorales, le Medef active actuellement tous ses réseaux et fait du lobbying tant auprès de Sarkozy que des députés et sénateurs qui lui sont favorables pour parvenir avant les échéances présidentielles à une remise en cause totale de l'assurance maladie solidaire.

Premier front, le financement de l'assurance maladie obligatoire (AMO):"l' AMO est aujourd'hui financée à 90% par les actifs et 10 % par les retraités, alors que les prestations concernent 60 % des actifs et 40 % des retraités" est-il dit par le Medef. En clair, un rééquilibrage devrait se faire en faisant payer davantage les retraités.

Ainsi retraités et futurs retraités cotiseraient 2 fois pour leur assurance maladie: en activité et en retraite.

D'ailleurs est sur rail la révision du niveau de la cotisation CSG retraitée, par exemple: la fondation Terra Nova, proche du PS, fait des propositions :  aligner la fiscalité des retraités sur celle des actifs ; et des experts du Cevifop  proposent eux aussi que la CSG retraités  qui est de 6,6 %  soit alignée sur celle des actifs qui est de 7,5 %.Aligner les deux, est-il dit, rapporterait 3 milliards d'euros par an.

Ces cabinets d'expertise n'envisagent jamais de revoir les cotisations  dites patronales.

Ces études, assurément, évitent, on s'en doute, de s'adresser au Medef pour une augmentation des cotisations sociales entreprise (et non pas employeur), lui qui bénéficie déjà d'exonérations exorbitantes (Pour 2011, le gouvernement persiste et signe, prés de 30 milliards d’euros d’exonérations sont prévues  alors que les ressources de la sécu sont déjà malades du chômage, du ralentissement économique, des bas salaires).

Et l'argumentation tombe comme un fruit mûr après ce long travail de sape du Medef, l'acte d'accusation du système est dressé: "les cotisations qui sont des salaires différés, sont assimilables à des cotisations socialisées. Elles représentent la moitié des ressources. L'impôt a pris le relais. Dès lors, le financement actuel est hybride, éloigné d'un fondement assuranciel, plus proche d'un dispositif de solidarité. L'évolution dans le temps des prestations corrobore la tendance à un fonctionnement solidaire. Dès lors  ne faut-il pas en tirer les conséquences et engager une réflexion systémique".

L'idée d'une remise à plat du système apparait, le constat est fait que l'impôt a pris le relais, que cela l'éloigne d'un financement solidaire.

E t alors, pour marquer cette situation, le Medef sort le grand jeu du déficit, déficit dont il est en grande partie responsable par les exonérations pratiquées de concert avec les gouvernements successifs, par le chômage et la crise aussi : et il est dit "Même si la crise a accentué le déficit de la Sécurité sociale, le déficit est essentiellement structurel.Il n'est pas certain que l'on puisse attendre l'échéance de 2012 pour engager tout ou partie des réformes, car les marchés financiers sont très attentifs à l'évolution de la dette française".L'allusion au déficit, la menace du marché et des agences de notations sont brandies pour que le gouvernement ne se contentent pas d'un ajustement à travers les seuls déremboursements et quelques ajustements financiers.

Et il souligne: "un déficit croissant innaceptable".

Le Medef sort alors toute la panoplie des mesures à prendre et notamment la hiérarchisation de l'offre de soins. Cela veut dire qu'il faut aller plus loin que les différents taux de remboursements et mettre une partie des soins hors sécurité sociale solidaire : celle-ci devenant de ce fait un minimum assurantiel.

Imperceptiblement, l'assureur privée est sollicitée à travers le terme flou des complémentaires où on y trouve les mutuelles et les grands groupes d'assurances privées qui d'ailleurs font déjà leur publicité pour rafler un marché libéré de la Sécurité sociale.

Cela amène les rédacteurs du Medef à dépasser le court terme et d'envisager une vision globale de l'économie du système de santé en y incluant toutes les dépenses et notamment celles de l'hôpital.

Cette  vision globale, n'est certes pas à rejeter d'un revers de main parce qu'elle provient du Medef;  la santé est un tout, comme l'avait d'aillleurs envisagé le Conseil national de la résistance et les concepteurs de la Sécurité sociale de 1945.  Mais n'oublions pas que ceux qui l'ont segmenté, ce sont ceux qui aujourd'hui propose de la globaliser pour d'autres raisons:  celles de maitriser pour le profit l'ensemble santé.

Ce que le patronat projette dans sa remise à plat, c'est y mettre un autre contenu que celui de la solidarité. Et il le dit clairement : "Même si les entreprises ne nient pas leur engagement en faveur de la santé des salariés, un poids exagéré des cotisations (et leur perpective de croissance) ne favorise pas le travail en France, et nuit à la compétitivité des entreprises françaises, il serait plus équitable que la contribution ait l'assiette la plus large possible, asssortie d'un taux de taxation modéré. Une telle réforme du mode de financement s'accompagnerait d'une baisse des cotisations des entreprises et des salariés.

L'allusion est clairement exprimée:  il faut envisager une réforme qui induirait une baisse des cotisations sociales et une taxation que supporterait les contribuables. Un système fiscalisé qu'avait rejeté Ambroise Croizat en 1945, lors de la création de la sécurité sociale;  et à cette époque, l'idée de la droite et des centristes était déjà de mettre en place un financement par l'impôt comme en Grande Bretagne.

On sait ce qu'est devenu ce système dans ce pays.

Mais le Medef ne se contente pas d'envisager des mesures qui le soustrairait de financer l'assurance maladie de la Sécurité sociale, il parle aussi de gouvernance totale de la protection sociale et s'attaque alors à l'hôpital public qui mériterait, dit-il,  des réformes profondes, et il invoque l'idée que l'état ne doit plus être gestionnaire de l'hôpital public mais un simple régulateur de l'hospitalisation public -privé.

L'attaque est identifiable: privatiser en tout ou partie les hôpitaux publics et en faire des centres de profits sur le dos des malades. Et il propose, dans son langage de gestionnaire privé : " un business-plan".

En clair faire de la santé, un business donc des affaires. La santé deviendrait une marchandise comme une autre soumise à la loi du marché:  c'est déjà entamé dans les hôpitaux publics où le privé s'incruste petit à petit et offre ses tarifs tout en profitant des installations publiques.

C'est un retour avant Croizat et la Sécurité sociale. On reviendrait aux Assurances sociales qui ont fait faillite avant guerre. Ce "business-plan" devrait fonctionner comme un compte d'exploitation générale, démontrant, est-il dit, de façon chiffrée, le retour à l'équilibre. Ce qui se ferait par des mesures à la hauteur des déficits à résorber; bref, on gérerait l'humain comme on gére une affaire commerciale.

Et l'atttaque est lancée par les requérants du Medef:  il y aurait trop de vieux à l'hôpital: " le vieillissement de la population et la paupérisation croissante possible d'une partie d'entre elle à horizon 10 ans , laisse craindre un recours encore plus excessif à l'hôpital". Bref, après la chasse aux malades dans les entreprises:  la chasse aux vieux, avec l'idée qu'ils n'ont rien à faire à l'hôpital et qu'il faut les diriger vers des établissements de soins ou médicaux sociaux pour finir tant bien que mal leurs derniers jours ( l'hospice des vieux pourrait ainsi renaitre de ces cendres).

Et là, se dessine une autre attaque d'envergure: " la loi de réforme hospitalière qui doit être en application sans délai, et faire l'objet d'un suivi  transparent, qui permette un pilotage optimisé de l'agenda". On se croirait à un conseil d'administration d'un grand groupe capitaliste optimisant les résultats financiers pour produire les plus forts dividendes pour ses actionnaires.

Et pour y parvenir à ces résultats financiers, le MEDEF sait où trouver les économies à réaliser: l'humain. Comme il sait le faire à l'entreprise en réduisant ses effectifs. Il s'en prend alors aux affections de longues durée (ALD) : "il est indispensable et possible de contenir les ALD, en ajustant les critères médicaux (entrée, sortie,interruption…)". Et pour frapper le public, il part dans des comparaisons avec d'autres pays : ( "le taux de 15% de la population en ALD n'est comparable à aucun autre pays dans l'Union Européeenne. Les modalités d'entrée en ALD doivent être plus strictement définies par la  HAS, ainsi que l'encadrement des parcours de soins et traitements correspondants").

Derrière ces  assauts contre les ALD et en particulier concernant les  diabétiques, ces derniers temps, on trouvent ainsi les conseillers qui ont guidé Bachelot. D'autre part, marquer les comparaisons avec L'Union Européenne, c'est déformé la  réalité: la France est reconnue par la qualité des soins pour les malades en affection de longue durée et cela nous est enviée de part le monde.

Nous y trouvons ensuite d'autres mesures: Médecine de ville qualifiée "de surconsommation non coordonnée sans utilité avérée" et il est indiqué:  "que la voie des franchises dont on sait qu'elle est efficace, mériterait d'être approfondie " ; tout cela  est dit d'une manière méprisante à l'égard des malades dont certains n'osent plus se rendre chez leur médécin ne pouvant payer les franchises et les forfaits. Puis vient dans ce document, le contrôle médical, une vieille marque de fabrique patronale dont le Medef voudrait pousser plus loin la mesure: "il faut renforcer le contrôle des arrêts de travail (ce qui est particulièrement pertinent en période de crise". On mesure là le dédain et la morgue du MEDEF contre ces travailleurs victimes de plans dits sociaux  et de l'acccélération des cadences de travail et qui tombent malades et pour certains (es) se suicident.

Le Medef pousse alors les médecins à devenir des espions, des mouchards, des délateurs, et il les menace s'ils n'optempèrent pas à leur ukases : "ils faut cibler les médecins qui exagérent ( à patientèle comparable) et agir sur eux, d'abord par une ré information normative (HAS)*, puis par un encadrement assorti de sanctions".

Ainsi, les médecins de ville et de campagne, de même que la médecine du travail, devraient marcher à la baguette patronale et la ("patientèle comparable") sera à la mesure de ce qu'est un tableau de marche de la productivité où les retardataires doivent toujours suivre la cadence des plus zélés.

 La finalité de ce rapport du Medef nous entraine à faire des hypothèses qui ne sont pas dénuées de fondements.

Comme je l'ai souligné dés le départ, ce rapport vise à aller plus loin que la sape des droits à la santé en cours depuis plus d'une vingtaine d'années et notamment des premières mesures consacrant le forfait hopitalier du temps de la gauche et qui a conduit  à  ce que les salariés et les retraités voient sans cesse les conditions de droits à la santé s'amenuiser comme avec le plan Juppé et la CSG de Rocard.

Le but est donc manifestement de s'attaquer frontalement à la Sécurité sociale et à y opposer un système de moins en moins solidaire et de plus en plus privé et donc capitalisé.

Ainsi le Medef propose pour y arriver une autre gouvernance.

Je rappelle que là aussi un travail de sape a détérioré ce que les pères de la Sécurité sociale avaient mis en place : la démocratie par des élections directes des administrateurs: la Sécurité sociale était sous la responsabilité des cotisants, des élections avaient lieu pour désigner les administrateurs avec 2/3 représentant les salariés et un 1/3 le patronat.

Le paritarisme instauré par la suite avec l'accord des organisations syndicales réformistes a permis au patronat et au gouvernement de s'accaparer non seulement de la gestion de la Sécurité sociale et en particulier de fixer  le financement en mettant en place des critères comptables plutôt qu des critères de solidarité.

L'Etat-providence est alors soumis à la rétractation patronale.

Ce mot "providence", l'idée du secours, n'est pas ce que le législateur de 1945 avait souhaité mettre en place, bien au contraire, la sécurité sociale dépassait de par la solidarité intergénérationnelle  toutes les formes précédentes de la charité  et du  secours et même la mutualité dont aujourd'hui le gouvernement et le patronat voudrait en faire un substitut de leurs basses oeuvres.

Mais en support de ce mot providence, vient surtout l'idée pour eux d'inscrire la forme libérale du  système de santé  et de l'attacher prioritairement aux règles du marché libre et non faussé.

Et dans leurs documents, les encenseurs du libéralisme et du marché ne font pas simplement que de s'interroger sur le maintien ou non du système solidaire de 1945: "l'Etat-providence, tel que nous le connaissons depuis 1945, est-il encore soutenable dans les années à venir ? Peut--il résister aux défis démographiques et surtout peut-il être sourd aux mutations du monde, et plus particulièrement au fait que les perpectives de croissance du PIB pour les 30 prochaines années seront très limitées en Europe ?

L'aveu est de taille, la Sécurité Sociale, vu la crise durable du système capitaliste, serait une générosité que l'on ne pourrrait plus se payer.

Alors quelle évolution ?

Le patronat français n'est pas à cours d'idées, Denis Kessler avait demandé au Président de la République d'en finir avec un système hérité du Conseil national de la Résistance;  les stratèges du Medef vont plus loin que lui et ils indiquent : " Il y a foison de propositions de réformes systémiques, depuis le rapport Chadelat en 1998, jusqu'à de nombreuses propositions de parlementaires s'inspirant souvent d'exemples étrangers".

Et  des propositions sont avancées:

- Un premier niveau  comprenant une assurance maladie obligatoire à minima financée par l'impôt (socle de solidarité)…

-Un second niveau comprenant une assurance maladie complémentaire (obligatoire ou facultative selon les versions) financée par les cotisations mais avec des aides possibles de prise en charge pour les plus démunis (ex:CMU et ACS)…

-un troisème niveau comprenant une assurance maladie supplémentaire libre…

Il s'agit bien de passer à autre chose qu'un système solidaire, universel,juste. Les propositions du Medef sont celles des assureurs privées qui piaffent d'impatience pour se partager  les centaines de milliards de dépenses annuelles de l'assurance maladie.

Avec ce genre d'offres, c'est le retour aux assurances d'avant guerre, à un misérable minimum pour les pauvres, pour les démunis et les autres devront payer "rubis sur l'ongle" pour alimenter les actionnaires.

Et le patronat pour bien se faire comprendre qu'il entend de moins en moins mettre la main au portefeuille précise: "il convient de rappeler que sur ce dossier comme sur les autres, qu'il serait contre-productif d'augmenter les charges sociales, obligatoires de l'entreprise au bénéfice de l'AMO",  et pour être encore mieux compris il indique: "qu'il existe plus de flexibilité pour le financement de l'assurance maladie complémentaire".

Carrément, ce rapport fait l'éloge de systèmes complémentaires, mutuelles comprises, pour de bonnes pratiques comme il sied dans les assurances privées.

Et il y va de quelques indications révélatrices:

-Transfert AMO/ AMC, éventuellement au 1er euro, pour des champs de petit risque ou risque modéré…

-Stabilisation (ou diminution) de la contribution des actifs (employeursz et salariés), et mise en œuvre de ressources complémentaire

          * spécifique aux retraités

         * augmentation de la CSG ou TVA Sociale

        * augmentation des ressources autres.

Conclusion: ce projet, qui n'est pas le premier de la part du patronat, ne doit pas être pris à la légère: la menace sur les fondements de la sécurité sociale est là clairement exposée et l'on sait que ce dossier de l'assurance maladie fait l'objet actuellement de pression des marchés et des agences de notations.

Des stratégies sont en cours de développement notamment la mise en place de la loi pour l'hôpital, patients, santé et territoires (H.P. S.T) dont la CGT indiquait dans une conférence de presse que cette loi instaurerait moins de service public, moins de démocratie, en renforçant le pouvoir de l'Etat au détriment de la Sécurité sociale.

Derrrière tout ce fatras de mesures, c'est bien un retour en arrière, à une régression concernant l'offfre de santé publique auquelle les citoyens sont en droit d'attendre de leur pays et l'envers du décor, c'est bien des malades de plus en plus taxés, obligés d'attendre longtemps un rendez-vous médical ou de surseoir à une opération grave faute de place.

C'est pourquoi la CGT a fait d'autres propositions:

1) Une définition de la santé, qui, place l'individu dans son environnement familial, social, et du travail avec l'objectif de bien-être dans tous ces milieux.

2)Le développement d'un véritable service public de santé, financé et régulé par les cotisations sociales, plus près des attentes de la population, plus à l'écoute des professionnels, plus en capacité d'investir dans l'innovation.

La CGT est opposée à la financiarisation de la santé, il est innaceptable que des groupes financiers puissent reverser des dividendes collossaux à leurs actionnaires alors que la plus grande partie de leurs ressources provient des fonds socialisés de l'Assurance maladie.

Ce qui vient de se produire avec le Médiator, montre à quel point ces groupes n'ont que faire de la santé si elle ne leur rapporte pas.

Bas les pattes, le Medef.

Bernard LAMIRAND

 

*(HAS) (haute autorité de la santé). la Haute Autorité de Santé (HAS) est une  autorité publique indépendante à caractère scientifique dotée de la personnalité morale et créée par la loi du 13 août 2004 relative à l'assurance maladie. La HAS est chargée d'évaluer et de certifier l'ensemble de la filière médicale (personnel, matériel, procédure, établissements). Elle rend des avis sur les projets de loi sur les soins médicaux.

 

 

 


 

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Publié le 21 Décembre 2010

Cet article m'a été présenté par mon camarade Michel Montel que je remercie. Bernard LAMIRAND

Les dix stratégies de manipulation de masse. Noam Chomsky *

 

> Noam Chomsky a élaboré une liste de dix stratégies de manipulation à travers les médias issues de ses observations.

> Sans parler pour Chomsky, il me semble que le machiavélisme nécessaire à la mise en œuvre de ses stratégies est sans doute variable d’une clique politique à l’autre, sans distinction a priori d’appartenance à la gauche ou à la droite.  L’ensemble de ces stratégies fait partie du “système d’Etat” peu importe qui est au pouvoir, chaque gouvernement ne modifiant quel le niveau d’intensité de telle ou telle approche. Le contrôle d’une partie importante des médias est évidemment un pré-requis pour que tout cela fonctionne, que ce soit par nomination directe des directeurs ou par copinage. 

> 1/ La stratégie de la distraction

> Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

> Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

3/ La stratégie de la dégradation

> Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé

> Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

> La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

> Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

> Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

> Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

> Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

10/ Connaitre les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

> Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaitre l’individu moyen que celui-ci ne se connait lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

> Source: Pressenza

 

* Avram Noam Chomsky est né le 7 décembre 1928 à Philadelphie (Etats-Unis) En 1945, il entame des études de philosophie, de mathématiques et de linguistique à l'Université de Pennsylvanie .Noam Chomsky est avant tout connu comme étant le théoricien de la grammaire générative transformationnelle qui a bouleversé les sciences linguistiques et cognitives au milieu du XXe siècle et a eu depuis un très important impact sur les philosophies du langage et de l'esprit, en particulier sur l'origine de la connaissance. Noam Chomsky, qui se définit lui-même comme un "anarchiste socialiste", est aussi depuis les années '60 l'une des figures les plus actives et les plus renommées de la gauche intellectuelle américaine. Pacifiste (il est l'un des principaux opposants à la guerre du Viêt Nam à la fin des années '60 et aujourd'hui à la politique israélo-américaine au Proche-Orient), sympathisant de la mouvance anarcho-syndicaliste internationale et membre de l'Industrial Workers of the World (IWW), il a publié de nombreux ouvrages critiques sur l'impérialisme et la politique étrangère des Etats-Unis ainsi que sur le rôle des médias dans les sociétés démocratiques occidentales.  EXTRAITS : Par Noël Blandin / La République des Lettres,

 

 

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Publié le 20 Décembre 2010

imagesCAX5A8ZXFABIUS LA CANDIDATURE STRAUSS-KAHN CHEMINE…

Hier, lors du grand rendez-vous Europe 1, Fabius nous a fait part d'un secret de polichinelle: la candidature de Dominique fait son chemin a-t'il dit et il a précisé: "nous avons des contacts réguliers".

J'ai imaginé en songe ce qu'ils pourraient se dire au téléphone.

Bonjour Dominique, comment vas-tu ?

Je vais bien Laurent et toi ?

Oh, tu sais, ici nous sommes dans les neiges, plus rien ne fonctionne, les gens en ont marre de ton camarade Sarkozy.

Tu sais bien Laurent, que je suis  allé dernièrement à l'Elysée et je l'ai trouvé particulièrement fatigué. Il a envie de tout lâcher et de vivre une retraite paisible dans les propriétés de Carla.

Alors, tu crois qu'il va lâcher ?

Peut-être  Laurent, en tous les cas, il est mort politiquement et on l'aura. Tu sais Laurent, il fait le boulot que l'on aura pas à faire quand on reviendra au pouvoir. Quand je vais à l'Elysée où que je le rencontre à New-York, je l'incite à en faire encore plus et notamment de prendre les mesures les plus impopulaires et par exemple, c'est moi qui l'ai incité à remettre en cause la retraite à 60 ans.

T'as raison, Dominique, ce sera déjà assez dur quand tu seras élu président, les communistes et les cégétistes comme d'habitude gueuleront, mais c'est vrai que si le travail est fait par la droite avant, on aura qu'à dire que les circonstances ne nous permettent pas de revenir sur les décisions prises par les gouvernements précédents.

Tu changeras pas Laurent, à gauche toute quand tu n'est pas aux manettes et à droite toute quand tu les tiens.

Au fait Laurent, fais-en pas trop avec les communistes et les verts, manœuvre bien Mélenchon, la seule chose à faire, c'est de leur donner quelques places comme d'habitude.

T'as raison Dominique, mais tu sais Robert Hue n'est plus là et les verts sont incontrôlables.

Dis Laurent, rassure-moi un peu, dernièrement t'aurais-dit que tu étais pour la retraite à 60 ans à taux plein: est-ce vrai ?

Non, Dominique, c'était pour rire et pour emmerder Ségolène et Martine.

Alors on est d'accord Laurent, tu sais, je pense à toi, avec Anne on a déjà composé le futur gouvernement.

Comment tu vas l'appeler Dominique ?

On pourrait l'appeler " le Front Arc-en ciel ".

Pourquoi le Front Arc-en ciel, Dominique ?

Tout simplement parce que je ferai un gouvernement qui ira des Sarkoziens repentis genre Borloo, j'y joindrai des centristes avec leur maillot orange ou sans, des jaunes genre Besson, quelques verts qui deviendront vite mûrs et des cocos de la variété Gayssot ou Hue:  pour eux ils ne s'agit que de leur donner le ministère du sport et une voiture avec un chauffeur.

Et moi Dominique, as-tu pensé à  moi ?

Oui, je pense que tu serais excellent aux affaires étrangères, tu pourrais faire un come-back par rapport à tes anciennes positions antilibérales sur l'Europe et favoriser toutes les mesures pour redresser les profits de nos sociétés européennes.

Et qui tu mettrais comme premier ministre Dominique ?

C'est simple Laurent, tu sais comme directeur du FMI, j'ai souvent rencontré le patronat et nous avons beaucoup pactisé ensemble. Tu vois, c'est eux qui m'ont aidé à mettre en œuvre le plan d'austérité qui frappe actuellement les Grecs et les Irlandais. Ils souhaitent faire la même chose en France et notamment d'en finir avec le compromis social passé en 1945 entre les communistes et les gaullistes; je pense que leurs compétences de classe seraient utiles pour faire accepter, après les élections, un super plan d'austérité baissant les salaires, supprimant les 35 heures - une connerie de Martine- et surtout d'en finir avec la sécurité sociale. Je pense qu'une femme de la trempe de Laurence ferait l'affaire.

Mais Dominique, tu penses pas que tu vas un peu trop loin et que les salariés et les retraités n'accepteront pas ?

T'inquiète pas Laurent, jusqu'aux législatives qui suivront les présidentielles, si je suis élu, ce sera un secret, je n'en ai parler qu'à toi et à Laurence Parisot.

Laurence est d'accord pour ne pas me mettre des bâtons dans les roues, d'ici là, et surtout de ne pas faire peur  à l'électeur de gauche qu'il faut attendrir avant de le rouler dans la farine comme Mitterrand a su le faire.

Ben, dit-donc, Dominique, vraiment je suis convaincu que ta candidature chemine.

As-tu sais Laurent, j'ai encore quelques hésitations, Anne se plait ici, les ricains, c'est sa tasse de thé et c'est vrai que d'aller faire peuple à Sarcelles c'est humiliant pour nous maintenant que nous avons un gite et un couvert bien gras et bien rémunéré ici.

 

Entretien virtuel et humoristique qui n'est le fruit que d'un songe  de l'auteur.

 

Bernard LAMIRAND

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Publié le 19 Décembre 2010

divers_005.gifLA NEIGE TOUJOURS LA NEIGE

Un perroquet, ce midi,  sur une chaine de télévision a réussi un exploit en présentant son journal télévisé.

Il a passé plus de 15 minutes à nous rendre compte de l'étendue de "l'épisode neigeux",  comme le disent, en leitmotiv, tous les autres "aras" de l'information depuis qu'il tombe de la neige à gros flocons sur la France.

Ainsi ont défilé des reportages sur les autoroutes du Nord de la France, les blocages de camions du coté du péage de Saint-Arnoud, des cars de touristes accueillis dans les gymnastes, des voyageurs en rade dans les gares pestant contre l'incurie des cheminots, des matelas disposés pour accueillir les naufragés de la route et des chevaliers de la route, arrêtés dans leur course contre la montre, et qui voulaient foncé vers Paris interdit.

Et puis les Aéroports où des foules immenses ont établis leur campement.

Certes, ce n'est pas marrant, mais quand même, "trop c'est trop";  il a fallu que le sacristain de Matignon élève la voix pour que tous les médiocrates s' engouffrent dans  une hystérie neigeuse, qui n'est, somme toute, qu'un moment normal de l'hiver.

Mais l'exploit ne résidait pas dans un surcroît de reportages neigeux pour montrer que le pouvoir se préoccupait des voyageurs, comme d'antan, lorsque ceux-ci étaient menacés par les bandits de grands chemins, mais simplement pour redorer le blason très verglacé de ce gouvernement de riches.

L'exploit était donc tout autre:  c'était l'absence totale de nouvelles concernant la situation de gens qui souffrent du froid dehors. Pas un reportage, pas le moindre mot sur les vrais naufragés de ces temps d'hiver: les SDF et les foyers en difficulté avec des enfants où le chauffage a été coupé.

Ah…Les bonnes âmes avaient fait leur "BA";  il y a quelques jours;  à Noël, notre président des riches saura dire quelques mots à leur égard, n'est-ce pas ?

 les SDF peuvent crever de froid, c'est du réchauffé pour les médiocrates et pas besoin d'alerter la population sur ces phénomènes marginaux.

Bien sûr, il y a des gens qui s'en occupent, eux sont loin des caméras, ils ne rouspètent pas contre l'hiver mais contre la situation faite aux malheureux, la France compte de plus en plus de pauvres et de miséreux qui n'ont plus les moyens de se loger , de se chauffer, de s'habiller sinon que de récupérer quelques vieilles défroques.

Chut… ne réveillons-pas la révolte des petites gens, ne montrons pas une image de la France détériorée par cette pauvreté, n'allons-pas susciter des revendications irresponsables par ces temps de crise où il faut que le peuple comprenne que l'heure est au sang et aux larmes.

Cachons, cachons la misère, restons-en à l'épaisseur de la couche de neige, aux difficultés pour rejoindre sa station de ski, au retard de l'avion qui doit nous conduire dans les iles paradisiaques: voilà de bons reportages qui n'entacheront-pas l'attelage Parisot-Sarkozy.

Et puis, ne râlez pas trop; l'hiver prochain sera pire encore: Strauss-Kahn s'en occupe avec Sarkozy et le FMI va bientôt nous inviter à la rigueur irlandaise, grecque ou portugaise: nous aurons qu'à choisir dans les menus sous présentoir du Medef.

Cela m'amène à la dernière trouvaille du MEDEF: avec sa commission sociale, il vient de composer un projet pour liquider notre sécurité sociale. Les restrictions sont nombreuses, les vieux sont montrés du doigt comme dépensiers, les plus jeunes vus comme des tireurs aux flanc, les assureurs invités à prospérer et avoir la part belle afin de nous dissuader d'aller trop souvent chez le médecin ou à l'hôpital, considéré comme un lieu de refuge de malades en bonne santé.

Oui, les médiocrates de la télévision ont d'autres chats à fouetter que nos misères.

Ils pensent à nous…pour nous remonter le moral : de bons reportages sur le prix du caviar, des bonnes tables, des bons endroits pour passer de bonnes vacances à la neige où au soleil.

Alors quelle riposte ?

La lutte… et comme  Stéphane Hessel, indignons-nous… l'indignation conduit à lutter ensemble et ensemble on peut soulever des montagnes.

Bernard LAMIRAND

 

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Publié le 18 Décembre 2010

coleresdupresent.jpgNEIGE SUR LA FRANCE

Pour commencer cet article, je vais reprendre les paroles de la célèbre chanson sur les neiges du Kilimandjaro.

Il n'ira pas beaucoup plus loin.
La nuit viendra bientôt.
Il voit là-bas dans le lointain,
Les neiges du Kilimandjaro.

Oui, nous sommes en hiver, période dans nos contrées d'un froid intense, de brouillard, de gel et de neige.

Les anciens savaient s'adapter à ce temps qu'ils respectaient.

On prenait soin de soi, de ses bêtes, de ses fleurs, de son jardin. On s'approvisionnait en charbon et en buches pour tenir l'hiver au chaud.

Les ouvriers du dehors avaient droit aux intempéries payées par une caisse destinée à cela.

Les transports fonctionnaient tant bien que mal mais chacun savait que l'hiver existait.

Je me souviens de mon père, cantonnier poseur à la SNCF, partant la nuit sur les voies ferrées pour vérifier l'état des voies avec une lampe tempête et ses pétards de la SNCF pour parer à toutes éventualités.

J'étais jeune, je prenais le train pour me rendre à Calais chaque jour à mon travail d'ouvrier jardinier, l'hiver nous voyagions dans des trains mal chauffés, les retards se justifiaient quand la neige encombrait les voies, c'était comme ça, et nous savions que le temps allait nous retarder. Il n'y avait pas encore l'électrification.

Personne ne râlait, nous savions que le général hiver était là, que l'épais manteau blanc, parfois 50 centimètres de neige, allait  gêner les mouvements des trains.

Aujourd'hui nous ne voyons plus "les neiges du Kilimandjaro":  le bedeau de Matignon, avec son air de sacristain et sa sébile, a trouvé un coupable: les météorologues qui n'ont pas su mesurer l'épaisseur à venir de la couche de neige.

Pour un peu, l'individu de Matignon, nous aurait sorti une nouvelle loi du service minimum: en l'occurrence celui d'interdire à la neige de tomber aux heures de pointe du trafic routier et ferroviaire.

Et puis, dans quel monde vivons-nous?

Un monde de fou me disait une personne rencontrée récemment.

Mais qui le rend fou ce monde, me suis-je interrogé ?

Le coté " tout pour ma gueule" est le produit de ce pur individualisme distillé chaque jour pour "faire suer le burnou" au maximum. Il n'y a qu'à voir ces personnes se déplacer comme des automates, se rendant à leur travail comme des robots, pour s'apercevoir que le rythme de travail et les cadences imposées les poursuivent jusque chez eux et à partir de chez eux.

L'idéologie de l'individualisme en est la cause.

L'homme marche alors comme un forcené du travail, s'il vit dans l'hermétisme de celui-ci, sous les exhortations patronales "du toujours plus pour gagner moins", montre en main.

Alors la grève, la neige, le vent, la panne sont des ennemis potentiels du profit à réaliser.

Reflets trompeurs où l'adversaire n'est plus l'exploiteur mais l'exploité:  le frère, le compagnon le camarade qui transporte, sécurise, protège et gêne la course contre la montre.

Et les mots tombent, comme ils tombaient lors des grèves de la SNCF: otage, galère, fainéants, incapables, nuls et nulles etc.

Des mots qui se distillent venant de la marque de fabrique; celle des exploiteurs.

Hier soir, une dame qui piétinait dans un hall de gare résumait bien ces comportements inculqués à longueur de journée pour enfermer chacune et chacun dans sa trappe: "encore une fois des retards",  disait-elle: "quand c'est pas les grèves c'est la neige": "c'est des incapables".

Et pendant ce temps là la neige à gros flocons tombait, la dame ne voyait que sa montre et les quelques heures perdues pour aller faire du ski, elle n'en avait rien à foutre que des braves cheminots s'affairaient en pleine nuit pour déblayer la neige. Pour elle, comme pour Fillon, ils avaient qu'à prévoir l'épaisseur.

L'épaisseur de la connerie, certainement…

Ca-suffit… disons -le…

Monde cruel, perverti par le minutage du profit, monde qui a besoin de retrouver ses marques: celles du vivre ensemble et de respecter la nature et quand on la respecte on se respecte.

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 17 Décembre 2010

divers_005.gifMAZAURIC ET LE POPULISME

Je ne suis pas signataire de l'appel pour un rassemblement sans effacement du PCF paru dans l'humanité.

Pour la raison bien simple que je signe rarement des appels et que ces appels, quand je les signe, sont autour de causes graves comme pour Mumia ou encore contre les armes nucléaires.

Cela ne veut pas dire, cependant, que je ne partage pas certaines choses qui sont dites dans cet appel et notamment l'effacement du PCF que je combats depuis des années.

Le discours de Pierre Laurent lors du 90eme anniversaire du PCF, s'il le confirme par des actes, me rassure à ce sujet.

Nous verrons à la conférence des sections début janvier s'il s'avérera exact que ce seront les adhérents communistes qui se détermineront ou si cela sera un choix politicien fait par la direction nationale

J'aviserai à ce moment-là.

Mazauric défend un populisme arguant que des grands écrivains l'ont emprunté. Et il indique alors : "Du coup, ma question est simple, si Mélenchon est ce qu'en disent les signataires du texte, que faisons nous encore avec un tel partenaire dans le front de gauche? Ne vaudrait-il pas mieux se préparer à mobiliser les 2% d'électeurs qui auront entendu quelque chose des élaborations novatrices portées par les communistes".

Mazauric est méprisant, seul compte pour lui l'alliance, l'idée communiste lui échappe totalement et ceux qui préconisent, comme moi, de faire jaillir à nouveau l'idée communistes sont donc pour lui des pauvres types accrochés à leur 2 %.

Bref, Mazauric fait bien partie de ceux qui trouvent à travers Mélenchon le moyen de dépasser le PCF et  d'y mettre à la  place un système à l'Allemande, où d'ailleurs le communisme n'est même plus invoqué par les dirigeants de Die-Lincke.

Mazauric use donc des grands écrivains populistes pour couronner sa théorie:  nous devrions alors nous agenouiller devant ses doctes conseils parce  que le pape historien Mazauric a béni dans son papier de ce jour, dans l'humanité, les adeptes du populisme.

Le populisme peut conduire à n'importe quoi.

Le populisme est une arme de ceux qui poussent à la démagogie et la démagogie n'a rien à voir avec le communisme. Le capitalisme a toujours fait bon ménage avec ces populistes qui ont traversé les 19 et 20éme siècle.

Le populisme est aujourd'hui la vitrine du Lepénisme en direction des couches populaires, c'est quand même regrettable que Mélenchon s'en affuble arguant lui d'un populisme de gauche.

A ce sujet, un historien de la trempe de Mazauric, devrait se souvenir de tous ces populistes qui ont manipulé les populations comme par exemple Maurice Barrés, digne fils spirituel du général Boulanger. Ce Barrés fut un remarquable tribun et derrière tous ces populeux, c'est souvent le culte de l'égo, de l'homme providentiel, d'une république des chefs qui apparait et qui va du pétainisme au gaullisme. Rappelons-nous aussi la tentative de coup d'état du Général Boulanger, on y trouva tous les bonapartistes, les royalistes, des communards, des nostalgiques de Blanqui.

Souvent ce populisme s'ancre dans les miasmes du capital et notamment lors des crises de celui-ci et dans ces périodes là des hommes et des femmes succombent à ces charismes de discours populistes.

Pour les présidentielles, nous avons besoin d'autre chose que d'un "dégobillage" populiste, mais bien de débats avec les travailleurs pour un vrai projet communiste face à ce capitalisme destructeur et pour qu'ils ne choisissent pas,  à nouveau, un nouvel homme fort ou une femme providentielle.

Cela dépend d'un collectif capable de porter tout cela dans les lieux de travail, aujourd'hui abandonné à l'idéologie dominante, avec un candidat qui porte non seulement un projet venant des débats mais des idées ravalant cette élection antidémocratique au rayon des choses dépassées et anti-démocratiques.

Et le mépris des 2 % de 2007 peut faire alors des petits et petites cher camarade Mazauric.

 Bernard LAMIRAND

 

UNE REPONSE COMMENTANT L'ARTICLE DE CLAUDE MAZAURIC

EMANANT DE JEAN LOUIS CAILLOUX

 

Réponse a Claude Mazauric


C’est avec un sentiment de malaise que j’ai terminé la lecture de la tribune de Claude Mazauric dans l’humanité de vendredi 17 décembre 2010, tribune qui marque son désaccord avec l’appel collectif  « 2012 pour un rassemblement sans effacement du PCF. »
 
C Mazauric fonde ce désaccord sur un contenu de l’appel qu’il accuse de viser à discréditer la candidature de Jean Luc Mélenchon.
Il affirme que l’appel à « l’évocation de la candidature possible de Mélenchon donne lieu à un véritable florilège de qualificatifs relatifs à sa personne et à son action qui dégoûteraient de voter pour lui n’importe quel militant lucide ou électeur averti : « intronisé par les médias », porteur d’un « gauchissement du discours » reflétant une « gauchissement démagogique » des propositions, partisan d’un « ciblage clientéliste » assorti de « gesticulation », accusé de vouloir « récupérer de façon démagogique pour la pervertir de façon réactionnaire, l’idée de réforme du système monétaire mondial », Mélenchon atteindrait finalement le comble de l’indignité en s’abandonnant au « populisme ».

Frottez vous les yeux et relisez l’appel. Vous n’y trouverez  aucun de ces qualificatifs à propose de JL Mélenchon en dehors de l’intronisation dans les médias (1), et pour cause : ces qualificatifs s’adressent tous soit au PS, soit à Sarkozy !   
 
Le texte dit en effet
« Ce serait là se contenter d'en rajouter un peu dans le gauchissement du discours au gauchissement démagogique engagé par le PS
Cela ne ferait guère le poids face à Sarkozy qui va redoubler de démagogie, de populisme, de ciblage clientéliste, comme à propos de la dépendance, et de gesticulation au plan mondial avec la présidence française du G-20. Rivalisant avec DSK sur les problèmes financiers internationaux, il va tenter de récupérer de façon démagogique, pour la pervertir de façon réactionnaire, l'idée de réforme du système monétaire mondial. Quel gâchis de nos apports si le Front de gauche ne porte pas dans la campagne de l'élection présidentielle l'idée d'une monnaie commune mondiale, née dans les rangs du PCF, à l'opposé de la domination du dollar! »
 
Comment un historien habitué à l’étude des textes peut-il produire une telle trahison de l’un d’entres eux ?
§              Oublie de ses lunettes?
§              Ou calomnie volontaire dont il pense qu’il en restera quelques choses à la lumière du texte de Beaumarchais,  « l’éloge de la calomnie » dans le barbier de Séville?
§              Travail de commande ?
En tout cas cela discrédite totalement le reste du texte et notamment sa défense du populisme (2) qui vise en fait à instaurer un Tabou sur toute opinion concernant le sujet « Mélenchon ».
Enfin C Mazauric évacue le contenu à construire en bas et réduit la chose à des accords électoraux de sommet.
 
Pour terminer revenons au texte de l’appel :
Il affirme d’entrée à propos de Mélenchon «
Nous voulons partager le plus possible avec lui, comme avec d'autres d'ailleurs ».

Il précise qu’il «  n’est pas basé sur l’idée d’une candidature pur sucre mais sur une candidature capable de porter des idées de transformation sociale : “Le Front de gauche a besoin d'un candidat capable de porter un contenu ample et aiguisé d'options en liaison avec les luttes populaires. Il lui faut un candidat ancré dans les aspirations du peuple, de démocratie citoyenne, qui vise au rassemblement le plus large pour changer la donne à gauche, afin de battre la droite et Sarkozy en faveur d'une politique vraiment nouvelle.”
Ce candidat ne doit pas être forcément communiste, mais pourquoi devrait-il systématiquement ne pas l’être? Et A Chassaigne, qui est le seul autre candidat, nous offre avec courage une opportunité.
 
Jean Louis Cailloux
 
(1) Mais le fait est attesté par Mélenchon lui-même qui dans une rencontre avec les « communistes unitaires » de P.Braouzec  affirmait qu’il « n’envisage pas pour l’instant l’hypothèse que le PCF ne se prononce pas pour la candidature de JLM. Il pense pouvoir créer une dynamique irréversible, contourner l’enfer des discussions d’appareil en s’adressant directement au peuple, notamment à travers les médias. »

(2) C’est pourtant Pierre Laurent, secrétaire national du PCF lui-même qui affirmait début novembre, avant  la réunion du gymnase Japy, à propos de Jean-Luc Mélenchon  qu"on ne peut pas mener une campagne sur le thème du populisme alors que le président du Parti de gauche s'est fait remarquer ces dernières semaines par des déclarations fracassantes. <http://www.lexpress.fr/actualite/politique/derriere-les-mots-de-jean-luc-melenchon_934098.html>  
"Le populisme ne peut pas être l'orientation du Front de gauche <http://www.lexpress.fr/actualite/politique/bonjour-c-est-le-front-de-gauche_761960.html> " qui doit rester une "construction populaire et citoyenne qui parie sur l'intelligence".
 

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 16 Décembre 2010

ATTENTION SI VOUS COPIEZ CE TEXTE VOUS ALLEZ LE TROUVER DANS UN LANGAGE  BIZARRE ALORS COPIER LE ET CHANGER LA POLICE PAR EXEMPLE EN NEW-ROMAN

 

 

 

 

SARKOZY - STRAUSS-KAHN AND CO

Sarkozy-DSKFMI.jpgCe qui se passe actuellement en Grèce est affligeant pour tout homme de gauche qui se respecte.

De voir, hier soir, la police d'état pratiquer la répression envers les manifestants est une honte quand on sait que le gouvernement qui dirige est un gouvernement socialiste.

Certes, on me dira, que Jules Moch en a fait autant lors des grèves de 1947 dans un gouvernement socialiste. C'est vrai, mais est-on revenu à un parti socialiste maniant la trique comme il l'a fait à cette époque dans un contexte de guerre froide et dans le contexte auquel il succombera: la guerre d'Algérie ?

La situation grecque, c'est bien l'image reconstituée, certes dans un contexte différend, de la lutte de classe entre le capital et le travail: une crise systémique du capital posant la question de sa survie et non de sa pérennité -comme au moment de la guerre froide- et si nous observons bien les choses, les partis socialistes dans tous les pays européens, en ce moment, volent au secours du capitalisme et sont les plus fervents défenseurs d'une ligne d'austérité envers les travailleurs pour redresser les comptes des multinationales, des actionnaires et de la bourgeoisie mondialisée.

Ils sont donc prêts à employer la force des armes pour faire respecter la loi du capitalisme pur et dur.

Dans ce jeu, la main invisible du capital se déploie partout.

Le directeur du FMI, le dénommé Strauss-Kahn, sévit partout et comme commissaire du peuple capitaliste il va et vient, sur tous les théâtres d'opérations financières, il opère, soigne les maux dû à une trop forte diarrhée capitaliste et il tient à redonner une bonne santé au capital auquel il rembourse capital et rentes perdus. Alors il faut injecter par perfusion beaucoup de droits sociaux dans le circuit sanguin de l'argent-roi pour remettre sur pied banques et comptes financiers des riches.

La question doit être posée directement à l'électeur socialiste, à l'adhérent socialiste: va-t-il se soumettre à cette saignée en cours, va-t-il faire confiance à celui qui la dispense partout en Europe et dans le monde, ravalant les peuples à la misère et à la précarité.

Y-a-t'il encore quelque chose de socialiste dans cette démarche d'accompagnement des mesures d'austérité qui soit de gauche ?

Ce qui s'est passé hier à Athènes montre jusqu'à quel point les thèses préconisées par le FMI et l'Europe peuvent entrainer à une révolte justifiée.

Révoltons-nous…

Strauss-Kahn est aussi dangereux que le maitre de l'Elysée.

Nul doute que sa désignation par la main invisible du capital était murement réfléchi comme directeur du FMI: faire en sorte que le pouvoir n'échappe pas en France à la bourgeoisie en 2012 et que pour l'après 2012, le rapt des droits sociaux soit assuré de se réaliser avec l'un ou l'autre des deux compères.

"Strauss-Kahn Sarkozy and Co" : c'est tout bon pour le capital.


Bernard LAMIRAND

 

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Rédigé par aragon 43

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