Publié le 23 Septembre 2011

Standard-plus-fort-SVP.jpgRETRAITE A 67 ANS

Et pourquoi pas la retraite pour les morts ?

Ce que propose Fillon, c'est un retour en arrière complet.

En 1910, la CGT, avait refusé un tel système de retraite en arguant que les travailleurs n'en bénéficieraient pas du fait que l'espérance de vie était inférieure à 65 ans.

Fillon, veut supprimer ce droit de partir à 60 ans à taux plein: voilà la vérité… et faire en sorte que la retraite coïncide avec les données actuaires des assurance privées qui estiment que celles -ci doivent versées le plus tard possible.

Derrière se profile le système par capitalisation et le plus sûr moyen de s'y préparer, pour la droite, c'est de rapprocher l'âge de la retraite de la mort pour empocher le maximum de cotisations (après on nous dira 70 ans).

Le Front de gauche et le PCF ont toutes les raisons de mettre dans leur programme la retraite à 60 ans.

Certains le préconisent en fonction d'un nombre d'années de cotisations, je pense qu'il faut en finir avec cette notion et considérer que tout travailleur à 60 ans doit pouvoir faire valoir ces droits à la retraite à taux plein.

Ce serait une façon de considérer qu'il n'a pas à subir les conséquences du chômage, de la précarité de l'emploi, de la maladie, de la formation et des études longues dans son parcours professionnel.

Bernard LAMIRAND

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Publié le 18 Septembre 2011

divers_005.gifFETE DE L'HUMA: LES SOCIALISTES A LA PECHE AUX VOIX OU POUR UN VRAI CHANGEMENT ?

Une célèbre chanson chantée par Aznavour disait: " ils sont venus ils sont tous là ".

En fait, ils étaient presque tous là, mais il manquait deux membres de la famille, me semble t'il , en l'occurrence François Hollande et Manuel Valls.

En voilà au moins deux qui ont fait le choix de ne pas venir à la fête.

Ces deux là, franchement, ont déjà tournés le dos à une éventuelle Union de la Gauche qui soit autre chose que celle de 1981 et celle de l'ère Jospin.

Les autres sont surtout venus se montrer et les mauvaises langues disent que c'est pour aller à la pêche aux voix.

Personnellement, je doute fort d'un véritable programme à gauche avec ces figures usées du socialisme mais l'union est un combat de classe tant syndical que politique. Mon camarade "Canaille" pense que je suis une sorte de naïf d'y croire encore y compris au devenir du PCF. J'y crois plus que jamais en disant que s'il y a des chances de changer ce monde pourri, eh bien il faut tenter le coup et en tout cas, je suis un adepte de remettre sur le métier l'ouvrage, bien sûr en retenant les leçons des ratés qui ont fait en sorte que la pièce a été loupée.

C'est pareil pour Mélenchon: mais rien ne dit que l'intéressé ne mettra pas en concret ces dires actuels et il avait tenu parole lors de la constitution européenne.

Mais dépassons les personnages sinon nous sommes dans des configurations électorales voulues par le système établi par De Gaulle.

J'ai été un fervent partisan d'une candidature communiste pour dépasser ce genre de chose, pour que les idées communistes jaillissent dans ce moment de crise où elles permettent non l'alternative gauche-droite pour gérer le système mais de mettre enfin le communisme à l'ordre du jour pour dépasser ce capitalisme qui nous conduit à la catastrophe humanitaire et écologique.

Je suis un marxiste et je crois à cette belle idée de Marx que l'humanité ne se pose jamais que les problèmes qu'elle peut résoudre.

Et cela est le réel actuel: résoudre les problèmes posées à l'humanité par un capitalisme devenu par la force des choses, de plus en plus nuisible au fur et à mesure de sa recherche du profit maximal et de la suraccumulation-dévalorisation du capital auquel nous assistons en ce moment endirect tous les jours à la bourse.

Ce système devient, dans son ordre établi, de plus en plus barbare pour les être humains et pour "le vivre ensemble".

La capitalisme est entré en crise durable et cela est propice à ce que les travailleurs poussent à résoudre les problèmes que celui-ci  leur pose dans sa course effrénée au profit et c'est cela qu'il s'agit de mettre en avant dans le débat en France mais aussi dans tous les pays où les populations commencent ou tentent de se libérer de son étreinte.

Le programme partagé n'est pas un programme communiste, ce n'est qu'un pas pour commencer à faire du communisme sur chaque problème qui se pose au monde du travail avec des propositions qui mettent en cause le système capitaliste dans ses propres entrailles.

Je prends un seul exemple, le système bancaire: comment pousser à ce qu'il soit sorti définitivement des griffes du capital, qu'il soit celui des populations et non des financiers et que les banques, moyen pour prêter, soient des outils pour investir à taux zéro et même en dessous  l'investissement en emploi, en formation, en recherche, en protection sociale totale.

J'en prends encore un autre exemple: celui de l'eau, certes il ne faut pas la gaspiller, mais il faut la remettre en régie municipale et fixer sa gratuité pour les ménages.

Idem pour les transports pour le travail et pour les élèves etc.

Certes, mon camarade "Canaille" me dira que je vais encore me faire avoir, mais je préfère m'avancer dans ce sens que de ne plus croire à des changements à partir du peuple. j'ai avec lui ce communisme au coeur mais je sais qu'il faudra comme Marx le définissait le voir dans ce qu'est le niveau de conscience: Marx disait " que le communisme n'est pas pour nous un état de chose à créer, ni un idéal auquel la réalité devra se conformer. Nous appelons communisme le mouvement réel qui dépasse l'état actuel des choses.

C'est à cela qu'il faut travailler et la période actuelle y est propice et doit être appréciée en tant que telle et les alliances peuvent être vues différemment que celles précédentes:  parce que nous sommes entrés dans une situation nouvelle, celle d'un capitalisme dépassé mais aussi du danger discernable maintenant qu'il devienne de plus en plus autoritaire et barbare pour les peuples qu'il domine.

Actuellement la bataille est déjà engagée à travers des luttes dans plusieurs partie du monde, des mouvements montent, l'ancien est en opposition avec ce nouveau et le clivage gauche-droite en alternance pour diriger le capital est en cause y compris en France et dans cette Europe qui est son creuset.

Et dans ces "bougés" actuels, qui peut dire que les choses ne vont pas se précipiter et déranger toutes les combinaisons politicardes et maffieuses d'un système qui rend malheureux de plus en plus de gens en France, en Europe et dans le monde ?

Bernard LAMIRAND

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Publié le 18 Septembre 2011

arton4797VOYAGE A LA FETE DE L'HUMA

Une belle journée qui s'est terminée par une méchant orage sur le fête au moment où Joan Baez passait sur le grande scène.

Dommage.

Joan_Baez.jpgJ'étais là pour témoigner à cette grande chanteuse, comme plein d'hommes et de femmes de ma génération, tout ce que nous lui devons de ses combats de libération des peuples et notamment de celui du Viêt-Nam qui a fondé mon militantisme comme aussi celui de la lutte pour l'indépendance de l'Algérie et le rejet du colonialisme que l'on voit renaitre en ce moment sous d'autres formes.

Merci Joan.

Oui, une bien belle journée à la fête de l'huma. J'ai participé à des multiples débats avec Marie, mon épouse, et nous avons glané pas mal d'idées pour révolutionner ce monde.

Ce monde en putréfaction  capitaliste qui nous conduit dans l'impasse.

J'ai été attentif à Isabelle Garo à l'Agora qui vient de nous sortir un ouvrage sur ces philosophes Althusser, Deleuze, Foucault et leurs relation avec l'œuvre de Marx. L'un était un vrai marxiste et les autres tentaient de lui substituer autre chose, en lien avec ce qui s'est passé dans ces années de plomb d'un capitaliste de guerre froide qui va petit à petit se transformer en ce capitalisme destructeur que nous connaissons aujourd'hui.

Je n'en dit pas plus , j'ai acheté l'ouvrage d'Isabelle Garo, et là, dans ce texte, je ne fais que saisir quelques paroles fortes issues de cette rencontre.

J'ai aimé aussi la rencontre au stand de l'Oise avec Didier Le Reste sur le ferroviaire et l'avenir de la SNCF et les menaces qui pèsent sur cette entreprise nationale que certains, à droite comme à gauche, destinent à la privatisation pour l'instant rampante.Et l'idée de créer une sorte de comité pour défendre la SNCF et la sortir des griffes des transporteurs privés est une bonne proposition à condition qu'elle soit l'affaire de tous les usagers avec bien sûr les cheminots et surtout les populations.

J'ai aussi écouté avec attention Edgar Morin, ce grand sociologue. Je n'en dis pas trop, il va sortir un livre à la fin du mois et j'aviserais des propos qu'il a tenu notamment sur ce système capitaliste à dépasser qu'il considère comme une catastrophe à venir s'il n'est pas mis un terme à sa domination, non par la révolution mais par la métamorphose comme il dit. En gros, une forme plus éparpillée en petites transformations - un peu comme la chrysalide qui va devenir papillon- que le dépassement marxiste et par des réformes poussées par les populations concernées, permettant de les nouer à un moment donné entre elles. Dedans il y a des idées que j'ai besoin de réfléchir autour de fortes contradictions entre des nécessités autant de mondialiser que de démondialiser certaines choses ainsi que de croissance et de décroissance sur des productions et des consommations.

Le clou, fut le soir, le débat avec Bernard Thibault, un "Bernard" remonté comme un ressort qui jaillit dans un monde du travail que certains voudraient inerte en ce moment de crise et de campagne électorale. Il a tenu plus de deux heures à expliquer la position de la CGT, celle de la lutte face à ce système qui broit les hommes en ce moment et leur impose un recul social jamais vu depuis la longtemps.

Un autre Bernard que celui de la constitution européenne où il m'avait déçu.

A tous les détracteurs de l'action, à tous ceux qui disent (la CFDT) que les salariés ne sont pas prêts à faire grève le 11 Octobre et à manifester, il a répondu que l'on ne pouvait être l'arme au pied pendant que l'orage gronde sur les droits des travailleurs et il nous a annoncé ce succès de la manifestation européenne en Pologne où tous les syndicats européens manifestaient contre l'austérité, contre les profits: du jamais vu dans cette CES qui nous avait habitué à être le relais des pouvoirs de droite et sociaux-libéraux (dixit BL).

La CGT appellera le 11 octobre aux manifestations et aux grèves et Bernard Thibault souligna l'importance d'en discuter dans chaque lieu de travail y compris avec les militants des autres organisations syndicales qui subissent eux aussi la crise et les décisions d'austérité.

Il a rappelé l'action des retraités le 6 Octobre et il a terminé aussi sur une CGT qui ne sera pas absente dans ces moments politiques tant pour les échéances électorales que pour la situation économique et sociale.

Que la CGT soit bien dans son rôle syndical, voilà ce que je souhaite depuis plusieurs mois en face de cette crise qui fait souffrir des millions de personnes dans ce pays et ailleurs.

Et le plus vite possible sera le mieux et le 11 Octobre participe à cette levée de la lutte.

Oui, une belle fête de l'Huma qui se poursuit jusqu'à ce soir.

Bernard LAMIRAND

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Publié le 16 Septembre 2011



La crise des ânes
 
 Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait. Les paysans le trouvaient bien un peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie. Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes. Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants. Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village. Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité. Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés. Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt. Le cours de l’âne s’effondra. Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier. Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune. Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier, ami intime et premier adjoint, soit dit en passant. Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement. Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes. Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale... On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts. C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes. Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés. Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants. Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois. Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place ? Que ferez-vous ?
 



Pour nous retrouver tous sur la place du village
Samedi 15 octobre 2011 (Journée internationale des indignés)
 




faites déjà passer cette histoire à votre voisin...

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 16 Septembre 2011

Osmo.jpgSEANCE DE STRIP- TEASE SUR TF1 DIMANCHE SOIR

Dimanche prochain, à 20 heures, au lieu de nous montrer la grande fête de l'Humanité sur TF1 en invitant Pierre Laurent secrétaire du PCF, nous aurons droit à une séance de strip-tease de Strauss-Kahn.

Des vilaines choses du FMI seront exposées.

Peut-être que l'intéressé nous livrera comment en tant que directeur du Fond Monétaire international (FMI) il a baisé les grecs et son ami Papandréou qui, lui, ne semble pas avoir été contraint et forcé.

Il pourra dire comment les grands  hôtels deviennent des paradis pour hauts fonctionnaires plaçant leur pognon dans les salles de bains.

Il pourra expliquer "le juste à temps" qu'il préconisait pour l'industrie, pour le traduire en rut hôtelier en quatrième vitesse, tout en vérifiant les comptes bancaires de l'état grec et la courbe d'érection des profits du CAC 40 EN 2011.

Il nous dira aussi de quelle manière il a pu se payer des avocats milliardaires pour faire d'une victime une coupable à grand frais: un peu dans la manière des grandes puissances capitalistes qui font des mauvaises affaires pour ensuite refiler la faute à ceux qui ont subi les outrances du capital comme en ce moment où tous ces directeurs de conscience de l'économie sont occupés à refiler les dettes bancaires et spéculatives aux pauvres peuples européens.

Il nous expliquera peut-être que faire la cueillette des fruits défendus fait partie de la panoplie du capitalisme libéral qui violente la plus-value en se l'accaparant et que toutes les libertés du "renard dans le poulailler" sont permises, même si on se fait prendre, car pour les diverses catégories de profiteurs, il y a toujours la justice immanente des copains et des coquins pour s'en sortir.

Et pour les femmes, il pourra nous expliquer qu'il voulait leur faire partager une solidarité "du corps à corps"  et comment les mettre en situation d'égalité sur le divan du partage.

Bernard LAMIRAND

 

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Publié le 12 Septembre 2011

Rédigé par aragon 43

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Publié le 12 Septembre 2011

http://www.demarcogerard.com/article-les-cadeaux-de-valerie-pecresse-la-preuve-83960651.html

Les cadeaux  de Valérie PECRESSE Ministre  : la preuve

Décryptage : les français soumis à l’ISF recevaient en mai le document pour faire leur déclaration et accompagné du chèque avant le 15 juin de chaque année

Cette année ils n’ont rien reçu et donc n’ont pas eu à faire leur déclaration ni à payer. Le gouvernement applique tout de suite une décision non adoptée par l’assemblée nationale  et repousse à l’automne la déclaration ISF

Début septembre il reçoive les documents nécessaires accompagnée d’une sympathique lettre de madame Valérie PECRESSE leur indiquant les nouvelles modalités

Extrait : Ainsi dés 2011, si votre patrimoine net taxable est inférieur à 1,3 million d’euros vous n’êtes plus soumis à l’ISF et vous n’avez aucun document à fournir à l’administration fiscale. ……………. ;

Il est nécessaire de préciser que l’ISF était auparavant exigible à partir de 800000 euros

Mais vous aviez pourtant  une niche fiscale pour y échapper en investissement dans un fond géré par OTC Asset Management (fond de développement)

Ce cher gouvernement non content que vous puissiez bénéficier d’une niche fiscale vous supprime l’impôt comme cela vous n’aurez même pas à investir dans un fond de développement. Il faut quand même aider les électeurs aisés pour les conserver

N’oubliez pas que l’ensemble de la réforme de l’ISF représente un manque à gagner de 2 milliards pour l’impôt  et à commencé à être mis en œuvre 3 mois avant le fameux plan d’économies

Dans le cas ou vous ne me trouveriez pas crédible vu mes opinions politiques et syndicales voila les preuves de mes propos

Ci-joint : lettre de madame Valérie Pècresse ministre

Et : Attestation pour exonération


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Rédigé par aragon 43

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Publié le 11 Septembre 2011

bourrage-de-crane-copie-1.jpgTELEVISION  BOURRAGE DE CRANE

Bien sûr, les événements qui se sont déroulés en 2001 à New-York avec les attentats terroristes des tours ayant conduit plusieurs milliers de personnes à mourir dans les pires conditions méritent d'être rappelées en ce dixième anniversaire.

Par contre le trop plein médiatique qui s'est emparée de nos chaines de télévisions est inadmissible jusqu'à un point tel que FR3 Picardie, pour ne pas être du reste, a fait elle aussi son propre reportage.

Depuis une semaine les médias fonctionnent la dessus et consacre le temps d'antenne maximum à cet événement oubliant d'autres misères qui se déroulent sur cette planète et en France. Je veux bien admettre le choc que cela a représenté mais à repasser sans cesse les images des tours devient à la fin assommant.

On peut se poser la question du pourquoi.

"Une bonne manière", me disait un ami, pour faire oublier toutes les turpitudes de l'équipage Sarkozy. Peut-être, mais à mon avis le système doctrinal joue à plein quand il s'agit de l'Amérique car l'on touche le cœur de ce que sont imprégnés les présentateurs de télé appris à profiler leurs informations en fonction du système idéologique dominant quoiqu'ils en disent.

A y regarder de près, tout le système médiatique est sous le contrôle à peine dissimulé de l'idéologie dominante et de la puissance principale du capital, les Etats-Unis d'Amérique.

Toutes grandes informations nécessitent la référence USA, souvent d'ailleurs de manière machinale, comme une sorte d'automatisme appris et qui s'intègre de facto dans les habitudes .

Quand on observe les référentiels, les documentaires, les analyses, la patte de l'Amérique se fait sentir et comment pourrait-il en être autrement quand tous les grands commentateurs de la télévision nationale sont  sous le contrôle de Sarkozy, un supporter de la droite américaine.

Chaque jour donc, les informations sont ainsi triturées dans ce sens.

Et nous avons à subir ce qui se passe chez la puissance dominante plutôt que chez nous dont on tait les situations devenues explosives, notamment celles de la misère. Et l'on peut se dire que ces déballages continuels ont aussi pour objectif de couper court à de vrais et reportages sur ce monde capitaliste en pleine crise.

D'autres déballages nous envahissent comme les frasques de Strauss-Kahn dans le détail et maintenant la cavalcade effrénée des beautés socialistes qui s'affichent à l'américaine sur tous nos écrans et font la navette entre les différentes chaines pour nous offrir leurs digressions indigestes de leur acte de candidature de primaires devenant de plus en plus ridicules.

Et puis les tours de Manhattan ont certes été un moment marquant de barbarie qu'il ne s'agit pas d'ignorer mais combien d'autres moments tragiques et aussi barbares mériteraient d'être rappeler à la télévision et qui ont fait des centaines de milliers de morts comme  en Algérie lors des événements de Sétif, en Afrique récemment, et lors de massacres  à Madagascar en 1945 et nous pourrions aussi élever à Paris un immense monument dédié au massacre des communards par les Versaillais et de son boucher Thiers par exemple.

Evidemment, les médias télévisuels aux mains de l'idéologie dominante n'en ont que faire.

Il y a vraiment à rendre les médias indépendants face à ces bourrages de crâne qui envahissent nos écrans et à cette ronde incessante des abonnés des plateaux ne laissant plus la possibilité à des organisations autres de s'exprimer comme par exemple le PCF.

 

Bernard LAMIRAND

 

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Publié le 10 Septembre 2011

08-01-29-mittal-sarkozyARCELOR MITTAL ET L'AVENIR DE LA SIDERURGIE FRANCAISE

Encore une fois ce groupe fait des siennes dans les médias et surtout vis-à-vis des sidérurgistes lorrains.

Bizarre: on a pas entendu le petit tsar de l'Elysée ?

Après Gandrange et ses promesses non tenues, on peut le comprendre en cette période préélectorale: mieux vaut faire le "gros dos" en Lorraine et prêcher ailleurs ses boniments.

J'ai déjà dit ce que je pensais de ce groupe Arcelor  (création datant après la dénationalisation des groupes Usinor et Sacilor), conquis par la suite par l'hindou Mittal. C'est un nouveau maitre des forges, une espèce de vautour financier, il a fait fortune en rachetant des entreprises sidérurgiques à travers des opérations financières, dont certaines acquises dans les entreprises sidérurgiques ou les charbonnages à vils prix, notamment dans les pays de l'Est (ex-socialiste);  ce qui lui a permis de mettre en concurrence les travailleurs avec salaires bas et emplois précaires à la clé et de se procurer ainsi des lieux de productions les plus juteux.

C'est une sorte de détrousseur ( en toute légalité, bien sûr, des normes libérales faites pour cela) et il n'est pas le seul à jeter son dévolu là où il y a des opérations financières fructueuses à faire.

D'autres profiteurs existent, du même genre, notamment ces fonds de pensions, ces fonds d'investissements, ayant le porte feuille bien garni par des opérations spéculatives qui laissent une fois le miel absorbé, dans un état de catastrophique, les endroits où ils ont exercés leurs talents d' accapareurs.

Dans ce monde là,  "la propriété c'est le vol"  disait Proudhon, des entreprises industrielles utiles pour les besoins sont ballotées au gré des profits à réaliser et sont vite jetées aux orties dès qu'elles ne répondent plus aux critères exigés de forte rentabilité et tant pis pour les hommes et les femmes qui y travaillent.

En France, ces brigands de grands chemins de la finance, sont entrain de tondre l'industrie, de l'affaiblir à un tel point que bientôt on ne pourra plus parler d'industrie française.

Leur passage laisse des vides considérables.

Notre pays se désindustrialise au fur et à mesure de leurs méfaits, comme ce dernier méfait commis à Montataire avec Still-Saxby, entreprise de chariot élévateurs, au carnet de commande plein comme un œuf et que les fonds de pensions et une banque US Goldman-Sachs ont décidé de fermer en fin d'année. Entre 1980 et 2008 date de la crise systémique, le poids de l'industrie dans la valeur ajoutée de la France est passé de 24 % du PIB à 14 %. L'industrie a perdu 36 % de ses effectifs soit 1,9 million d'emplois. Ce mouvement qui est général dans tous les pays occidentaux, est plus accentué en France que dans l'ensemble de l'Union européenne et montre les dégâts de ces prédateurs financiers qui n'ont que leur compte bancaire comme thermomètre.

Cela montre aussi les responsables politiques de ce chaos industriel de notre pays et en particulier Sarkozy mais aussi les socialistes quand ils étaient au pouvoir (Rappel Jospin "l'état ne peut pas tout" devant les licenciements boursiers ).

Mittal  est un prédateur industriel de la France. Ce nouveau maitre des forges, désigné en 2007 par l’hebdomadaire Time magazine comme l’une des 100 personnes les plus influentes du monde, siège également aux Conseils de surveillance des groupes EADS, Goldman Sachs (tristement connue pour ces démêlés financiers dans la crise) et ICICI Bank (deuxième plus grand acteur bancaire indien).

Cet homme est un danger public pour l'industrie.

L'AGEFI ( Antoine Duroyon 12/05/2011 disait récemment que:" Le sidérurgiste ArcelorMittal a pleinement tiré profit de la remontée des prix de l'acier et le groupe, qui a dépassé les attentes au premier trimestre, pourrait toutefois voir ses marges sous pression plus tard dans l'année
Avant Salzgitter aujourd'hui et Thyssen Krupp demain, ArcelorMittal a publié hier des résultats solides au titre du premier trimestre. Le numéro un mondial de l'acier a dégagé sur les trois premiers mois de l'année un excédent brut d'exploitation (Ebitda) de 2,58 milliards de dollars (1,79 milliard d'euros), en hausse de 52% sur un an, pour un chiffre d'affaires de 22,2 milliards de dollars (+27%). Le bénéfice net a également bondi (+67%) pour atteindre 1,07 milliard de dollars, largement au dessus du consensus (759 millions).

Tout cela pendant que ses salariés sont appelés à se faire la ceinture et à avaler les plans de restructuration.

Ce patron Mittal s'est enrichi en profitant du libéralisme qui permet aux larrons de dominer le monde de l'industrie et partout où ils passent les traces qu'ils laissent sont celles d'une misère grandissante pour les peuples et les travailleurs concernés.

Quand on observe l'industrie sidérurgique française, elle devient de plus en plus fragile et il serait bon d'en faire l'analyse syndicale et politique de tous les abandons de production au même titre que le textile par exemple.

Que reste t'ils de l'acier français, de l'acier européen, qui avaient donné naissance à la CECA (Communauté européenne du charbon et de l'acier) dont les pères fondateurs nous avaient seriné que c'était l'avenir.

Les décombres sont là, encore fumants, de cette politique conduite autant par la droite que par les sociaux libéraux qui, eux, après "gueulé" en 1979 (Denain et Longwy) se sont agenouillés devant le libéralisme et contribuer, certes indirectement, à ce que ce vautour s'empare d'une industrie vitale pour notre devenir.

Aujourd'hui, l'acier, petit à petit, quitte l'endroit où il est né : l'Europe, la France en particulier et la Lorraine.

Après Gandrange, voilà maintenant la filière  fonte- acier de Florange. En mettant à l'arrêt cette filière, même si, comme le dit la direction, c'est momentanée. On perçoit les indices bien connus chez les sidérurgistes  d'affaiblissement d'un site par résorption des productions et par des mises à l'arrêt fréquentes des installations pour préparer les travailleurs à l'idée d'une fermeture prochaine.

Tout cela démontre la malfaisance de ces politiques libérales qui permettent au fric de l'emporter sur les besoins économiques et sociaux des pays et des régions.

A cette allure là, que restera t'il de l'industrie française dans les décennies qui viennent ?

Il faut en finir avec ces pirates, qui, avec du fric, disposent des industries, des savoirs faire, des brevets et des mesures doivent être prises pour interdire ces absorptions qui se développent dans le monde notamment à travers ces rapaces.

Des règles nouvelles doivent être établies pour les empêcher de nuire et par exemple le gouvernement doit établir un droit de veto sur de telles acquisitions destructrices d'emploi et de richesses.

Le Front de Gauche et les communistes doivent s'emparer de cette exigence.

 

Bernard LAMIRAND

 

nota: prochainement un article sur l'industrie.

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Publié le 9 Septembre 2011

safe_image.php.gifLe Gouvernement doit renoncer à taxer les mutuelles

La CGT exige le retour à l’exonération des contrats « solidaires et responsables ».

Dans le cadre de son plan d’austérité, le Gouvernement veut doubler la taxe que payent les mutuelles et institutions de prévoyance sur les contrats « solidaires et responsables » en faisant passer son taux de 3,5% à 7%.

Cette mesure se traduira inéluctablement par une nouvelle augmentation des cotisations que payent les assurés sociaux pour leur mutuelle, alors que la politique de maîtrise comptable des dépenses d’assurance maladie se traduit par un transfert croissant des dépenses de l’assurance maladie vers les mutuelles. Cette nouvelle augmentation risque d’empêcher de nombreux salariés et retraités modestes d’adhérer à une mutuelle, ou les conduira à recourir à une protection minimale

Ce projet doit être abandonné. La CGT exige le retour à l’exonération totale de la taxe spéciale sur les conventions d’assurances qui existait jusqu’à fin 2010.

Elle sera disponible pour engager toute action pour obtenir l’abandon de cette mesure inique.

Elle invite ses organisations à porter cette exigence dans le cadre de la journée nationale interprofessionnelle du 11 octobre prochain.

Au-delà, la CGT qui a élaboré des propositions précises en ce sens, entend porter sur le débat la nécessité d’une meilleure organisation de notre système de santé, en lien avec l’indispensable réforme du financement de la Sécurité sociale.

A Montreuil, le 7 septembre 2011

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