FETE DE
L'HUMA: LES SOCIALISTES A LA PECHE AUX VOIX OU POUR UN VRAI CHANGEMENT ?
Une célèbre chanson chantée par Aznavour disait: " ils sont venus ils sont tous là ".
En fait, ils étaient presque tous là, mais il manquait deux membres de la famille, me semble t'il , en l'occurrence François Hollande et Manuel Valls.
En voilà au moins deux qui ont fait le choix de ne pas venir à la fête.
Ces deux là, franchement, ont déjà tournés le dos à une éventuelle Union de la Gauche qui soit autre chose que celle de 1981 et celle de l'ère Jospin.
Les autres sont surtout venus se montrer et les mauvaises langues disent que c'est pour aller à la pêche aux voix.
Personnellement, je doute fort d'un véritable programme à gauche avec ces figures usées du socialisme mais l'union est un combat de classe tant syndical que politique. Mon camarade "Canaille"
pense que je suis une sorte de naïf d'y croire encore y compris au devenir du PCF. J'y crois plus que jamais en disant que s'il y a des chances de changer ce monde pourri, eh bien il faut tenter
le coup et en tout cas, je suis un adepte de remettre sur le métier l'ouvrage, bien sûr en retenant les leçons des ratés qui ont fait en sorte que la pièce a été loupée.
C'est pareil pour Mélenchon: mais rien ne dit que l'intéressé ne mettra pas en concret ces dires actuels et il avait tenu parole lors de la constitution européenne.
Mais dépassons les personnages sinon nous sommes dans des configurations électorales voulues par le système établi par De Gaulle.
J'ai été un fervent partisan d'une candidature communiste pour dépasser ce genre de chose, pour que les idées communistes jaillissent dans ce moment de crise où elles permettent non l'alternative
gauche-droite pour gérer le système mais de mettre enfin le communisme à l'ordre du jour pour dépasser ce capitalisme qui nous conduit à la catastrophe humanitaire et écologique.
Je suis un marxiste et je crois à cette belle idée de Marx que l'humanité ne se pose jamais que les problèmes qu'elle peut résoudre.
Et cela est le réel actuel: résoudre les problèmes posées à l'humanité par un capitalisme devenu par la force des choses, de plus en plus nuisible au fur et à mesure de sa recherche du profit
maximal et de la suraccumulation-dévalorisation du capital auquel nous assistons en ce moment endirect tous les jours à la bourse.
Ce système devient, dans son ordre établi, de plus en plus barbare pour les être humains et pour "le vivre ensemble".
La capitalisme est entré en crise durable et cela est propice à ce que les travailleurs poussent à résoudre les problèmes que celui-ci leur pose dans sa course effrénée au
profit et c'est cela qu'il s'agit de mettre en avant dans le débat en France mais aussi dans tous les pays où les populations commencent ou tentent de se libérer de son étreinte.
Le programme partagé n'est pas un programme communiste, ce n'est qu'un pas pour commencer à faire du communisme sur chaque problème qui se pose au monde du travail avec des propositions qui
mettent en cause le système capitaliste dans ses propres entrailles.
Je prends un seul exemple, le système bancaire: comment pousser à ce qu'il soit sorti définitivement des griffes du capital, qu'il soit celui des populations et non des financiers et que les
banques, moyen pour prêter, soient des outils pour investir à taux zéro et même en dessous l'investissement en emploi, en formation, en recherche, en protection sociale totale.
J'en prends encore un autre exemple: celui de l'eau, certes il ne faut pas la gaspiller, mais il faut la remettre en régie municipale et fixer sa gratuité pour les ménages.
Idem pour les transports pour le travail et pour les élèves etc.
Certes, mon camarade "Canaille" me dira que je vais encore me faire avoir, mais je préfère m'avancer dans ce sens que de ne plus croire à des changements à partir du peuple. j'ai avec lui ce
communisme au coeur mais je sais qu'il faudra comme Marx le définissait le voir dans ce qu'est le niveau de conscience: Marx disait " que le communisme n'est pas pour nous un état de chose à
créer, ni un idéal auquel la réalité devra se conformer. Nous appelons communisme le mouvement réel qui dépasse l'état actuel des choses.
C'est à cela qu'il faut travailler et la période actuelle y est propice et doit être appréciée en tant que telle et les alliances peuvent être vues différemment que celles précédentes:
parce que nous sommes entrés dans une situation nouvelle, celle d'un capitalisme dépassé mais aussi du danger discernable maintenant qu'il devienne de plus en plus autoritaire
et barbare pour les peuples qu'il domine.
Actuellement la bataille est déjà engagée à travers des luttes dans plusieurs partie du monde, des mouvements montent, l'ancien est en opposition avec ce nouveau et le clivage gauche-droite en
alternance pour diriger le capital est en cause y compris en France et dans cette Europe qui est son creuset.
Et dans ces "bougés" actuels, qui peut dire que les choses ne vont pas se précipiter et déranger toutes les combinaisons politicardes et maffieuses d'un système qui rend malheureux de plus en
plus de gens en France, en Europe et dans le monde ?
Bernard LAMIRAND