Publié le 3 Mars 2012
Publié le 3 Mars 2012
8 mars : journée internationale des droits des femmes
La CGT organise à Montreuil dans ses locaux une rencontre nationale pour l’égalité femmes/hommes avec le double objectif de vérifier avec les militants de toutes les organisations de la CGT où
nous en sommes :
sur le plan revendicatif en ce qui
concerne l’égalité professionnelle et salariale ;
en matière de syndicalisation et de
promotion de la place des femmes dans notre syndicat.
Lire le programme complet de cette initiative
Par ailleurs, la veille (le 7 mars) et dans le cadre des initiatives du 8 mars 2012, la commission Femmes-Mixité et l’activité Culture de la CGT organisent la projection du film de Nigel Cole
We Want Sex Equality le : mercredi 7 mars 2012 à 18 heures dans la salle du CCN à la Bourse nationale du travail CGT de Montreuil (en savoir plus...).
Publié le 2 Mars 2012
SARKOZY ET LA MULETA
Le président des riches voulait faire le fanfaron dans les rues de Bayonne et comme un matador terrasser les bovins de Bayonne résistants à sa démagogie.
Il a bien essayé une série de passes mais la bête bayonnaise ne s’en est pas laissé compter et la muléta s’est retourné vers la vrai bête : celle du capital et de la bourgeoisie.
Le président des riches s’est donc fait encorner par ceux qui ne lui ont pas pardonnées ses excentricités et lui ont donc réservé un « casse toi … ».
Ils lui ont porter l’estocade en lui demandant de déguerpir de l’arène bayonnaise.
Une campagne électorale est un moment fort de la démocratie et de la controverse: il n’y a qu’à reprendre les fameux discours que tenaient nos ainés dans les préaux d’école où le débat n’était pas une dérobade mais bien le moment où tout se disait y compris les arguments fleuris qui ne manquaient pas dans l’arsenal de chaque candidat.
Le discours pincé et délicat d’Hollande demandant à ses troupes d’éviter tout débordement démontre que tout n’est pas à dire entre ces gens là, de bonne compagnie, habitués à se combattre à fleuret moucheté et à ensuite boire le coup en se faisant des tapes dans le dos à la buvette de l’assemblée nationale ou du sénat.
Les arguments les plus violents sont après tout ceux de la droite qui n’hésite pas à insulter le peuple et celui-ci est bien en droit de lui dire dégage… et de brandir des pancartes lors de ses déplacements dans la voie publique avec ses ouailles.
Les exemples ne manquent pas : ceux proférés depuis 5 ans contre les fonctionnaires qui ne travaillent pas assez et qui sont de trop, contre les cheminots qui prennent en otage les voyageurs, les salariés malades accusés d’être des fraudeurs, les fainéants chômeurs qui ne recherchent pas du travail et vivent sur le dos de la société, les retraités nantis et privilégiés, les mères de famille qui dépensent la prime de rentrée scolaire pour acheter du vin etc.
Alors, le peuple de Bayonne lui a réservé, somme toute, l’accueil qu’il méritait et c’est bien que
le peuple manifeste sa colère à tous ces individus qui l’ont tourmenté pendant cinq ans en baissant les salaires, en licenciant des centaines de milliers de travailleurs, en reculant l’âge
de la retraite à 67 ans, en remettant en cause le non au référendum de la constitution européenne etc.
Là est la vrai violence qui n’est pas seulement dans les propos tenus mais dans des actes qui entrainent des drames humains.
Un peuple qui n’oublie pas toutes les misères et les coups bas de ce Sarkozisme outrancier allant jusqu’à opposer les êtres humains les uns contre les autres et à jeter l’anathème sur des populations immigrés.
Des gouvernants qui ont défendus les régimes les plus corrompus de la planète comme ceux de la Tunisie, de l’Egypte ; et l’on a pu voir à coté de Sarkozy, défilant dans les rue de Bayonne, l’ancienne ministre Alliot Marie, qui, il ya peu de temps avant que soit débarqué Ben Ali, voyageait et prenait du bon temps dans les palais de ce dictateur et profiteur.
Oui, la violence dans le langage pour exprimer sa réprobation n’est pas anormale quand il s’agit de combattre des individus qui se sont mal comportés vis-à-vis du peuple pendant cinq ans.
Je préfère « casse toi Sarkozy » au langage châtié de cette droite employant le mot « plan social » pour dégager les effectifs de telle ou telle entreprise ou service public et comme disant un ancien premier ministre de droite : dégraisser les effectifs de la sidérurgie.
Cela ne doit pas déranger de voir à chaque déplacement de Sarkozy un « casse toi » pour solde de tout compte avec cet individu.
Bernard LAMIRAND
Publié le 2 Mars 2012
Publié le 1 Mars 2012
une photo du temps où il se baptisait le sauveur de la sidérurgie
SARKOZY ET MITTAL : LA COMBINE
"J'ai eu hier (mercredi)une longue réunion de travail avec Lakshmi Mittal (le PDG du groupe, ndlr) (...) A la demande de l'Etat français, ArcelorMittal va investir maintenant 17 millions d'euros à Florange (...) et le deuxième haut-fourneau repartira au deuxième semestre", a déclaré Sarkozy à la matinale de France Inter.
"Je vous rappelle que Florange, c'est 2.667 salariés dont 500 en situation de perdre leur emploi si le haut fourneau ne repart pas ... "Ca, c'est du concret, il faut se battre pour obtenir ça"…
Quand j’ai entendu cela à la matinale de France -Inter, je n’ai pu m’empêcher d’éclater de rire en entendant cette annonce du chef de l’état.
Chacun sait que les maitres des forges savent aider leurs féaux politiques au moment des élections ( En Lorraine les De Wendel savaient y faire et rendre service à des gouvernants le temps des élections qu’ils contrôlaient d’ailleurs).
Ce deuxième haut fourneau de Florange, arrêté depuis un certain temps, semble bien relever d’une manœuvre politicienne : je m’en étais d’ailleurs confié à des camarades dernièrement et je leur avais dit cela.
En effet, mettre un haut fourneau en charge d’arrêt ad-aeternam, sans annoncer soit son arrêt définitif ou une date de remise en route, parait relever de l’entourloupe ou tout au moins d’un certain embrouillamini voulu.
Je dirai de la combine politique : celle-ci s’est déroulée hier dans les salons de l’Elysée entre Sarkozy et le maitre des forges hindou Mittal ( oublié les entourloupes de Gandrange).
Après les volte-face de Gandrange, il fallait redorer absolument le blason, en Lorraine, du sieur Sarkozy et apporter la preuve qu’il défendait l’industrie ; et hier, a eu lieu la phase ultime de l’escroquerie politique autour du haut fourneau de Florange : Mittal a donné le coup de main nécessaire à Sarkozy et l’on peut estimer que cette opération de remettre à feu cette installation de Florange s’est appuyée sur les bruits qui couraient de l’arrêt définitif dont la direction d’Arcelor Mittal avait laissé volontairement plané le doute jusqu’à cette rencontre à l’Elysée.
Sarkozy et Mittal ont-ils manigancé ce tour de passe passe ? Manifestement on peut s’interroger à voir l’empressement de Sarkozy pour annoncer la remise à feu avant la direction d’Arcelor Mittal ce matin sur France Inter.
Mais chassez le naturel chez Mittal, il revient au galop. Mittal avait promis la même chose en Belgique pour finalement se raviser et ce matin même, cette direction vient d’annoncer dans un communiqué que le redémarrage de la production de fonte à Florange dépendra de la conjoncture économique à l’époque où est prévue la remise en route : c'est-à-dire le second semestre et Mittal poursuit donc son épée de Damoclès sur le tête des salariés de Florange en conditionnant sa réouverture à un retour de la croissance ce qui semble plus qu’aléatoire ne serait-ce que par la politique pratiquée par l’Europe : celle de la récession pour payer la dette des banquiers et des financiers.
La combine, voilà ce qu’était le rencontre entre le soldat Sarkozy et son maitres des forges.
Mittal s’est encore moqué des sidérurgistes et il a simplement voulu apporter un peu de réconfort à son féal Sarkozy.
Bernard LAMIRAND
Publié le 1 Mars 2012
C'est mon camarade Fernand Gonzalés qui vient de m'envoyer cela: remarquable, j'en dis pas plus; écoutez et regardez cette jeune fille, n'hésitez pas à le faire circuler sur vos blogs, sites, faceboook et autres et sur messagerie.
Bernard Lamirand
Publié le 29 Février 2012
Voici un article de mon camarade Gérald: ne pas hésiter à en faire des tracts en direction des retraités-es
R E T R A I T É ( E ) S :
Les raisons de s’indigner
et de participer
au Front de Gauche
Depuis plusieurs mois nos gouvernants
veulent nous faire croire que les
retraités ne sont pas touchés par les
plans d’austérité et sont plutôt protégés
face à la crise… et vous qu’en pensez-
vous ?
Quand le pouvoir d’achat de nos pensions
ne cesse de baisser (depuis les réformes
Balladur/Fillon nous avons perdu
l’équivalent de 2 mois de pensions) et que
les augmentations couvrent tout juste
l’inflation.
Quand le gaz augmente de 4,5 % cette
année après des hausses de 13,8 % en
2010 sans oublier les loyers, les assurances,
les produits de première nécessité.
Quand la taxation des Mutuelles entraîne
aujourd’hui une hausse de 5 à 8 %
de nos cotisations, ce qui amène certains
d’entre nous à diminuer nos options voire
à résilier notre contrat et à ne plus pouvoir
se soigner.
Quand, faute de crédits le secteur de
l’aide aux personnes en perte d’autonomie
a perdu 10 000 emplois en 2011
et que le report du plan dépendance promis
par Nicolas Sarkozy depuis 2007 va
aggraver les difficultés.
Quand le gouvernement table pour
2012 sur 500 millions d’économies pour
les dépenses de santé et que les hôpitaux
publics sont au bord de l’asphyxie.
C’est donc bien une remise en cause
fondamentale de notre modèle social
français, issu de la Libération, que veulent
mettre en oeuvre la droite et ses
alliés.
Ces quelques exemples font qu’aujourd’hui
plus de 4 millions de retraités
(soit un tiers) sont sous le seuil
de pauvreté, que le montant mensuel
moyen de la pension est de 1 122 euros
et de 825 euros pour les femmes.
Plus de 750 000 retraités sont obligés
de travailler et fait nouveau la « délinquance
grise » (braquage de banque,
trafic de drogue…) a progressé de 30 %
chez les personnes âgées…
N’avons-nous pas
des raisons de nous
indigner et d’exiger
une autre répartition
des richesses ?
Face à cette situation et au regard des
énormes profits des grandes multinationales
françaises et étrangères, des fabuleux
dividendes reversés aux actionnaires
qui sont aujourd’hui supérieurs aux investissements
des entreprises, face à l’avis
d’organismes des Nations Unies comme
le CNUD ou l’OIT, ou d’experts mondiaux
qui indiquent que l’austérité généralisée
met en péril l’économie mondiale.
OUI une autre répartition des richesses
est possible, c’est le cri et l’espoir des
indignés de tous les pays en 2011, jeunes
et moins jeunes, des États-Unis à l’Europe,
du Moyen Orient à l’Asie…
Avec le programme
du Front de Gauche,
« l’Humain d’abord ! »
participons nous aussi
au changement en 2012.
Les communistes, avec le Front de
Gauche et les candidats aux prochaines
élections législatives, avancent des propositions
concrètes qui concernent notamment
les retraités.
Nous sommes invités à participer aux assemblées
citoyennes sur nos quartiers et
nos villages :
n pour en débattre et construire ensemble
d’autres solutions face à la crise afin de
répondre à nos besoins, attentes et exigences,
n garantir l’avenir de nos enfants et petits-
enfants,
n construire une autre Europe et réussir
à gauche.
Au lieu de nous opposer aux autres catégories
de la population et de nous diviser,
d’entretenir les peurs comme le font le
Front National et la droite, le Front de
Gauche nous propose l’émancipation
humaine, la justice sociale, la solidarité,
la fraternité et la paix.
Tout dépend de nous… À vous la parole
Gérald Veyrier
Publié le 28 Février 2012
Le PC Grec (KKE) dresse la liste des nouvelles mesures d’austérité adoptées en février 2012
Une vie infernale pour la classe ouvrière, pour l’ensemble
des travailleurs, voilà ce que réserve le « front noir » de la
coalition gouvernementale, de la Troïka et de la ploutocratie.
Leur accord sur les mesures qui ont été annoncées n’est que
le début, préfigurant de mesures bien pire encore, qu’ils vont
mettre en place avec leur nouvel accord d’ici juin 2012.
Le nouveau mémorandum de paupérisation des travailleurs
voté le 12 février comprend entre autres les mesures
suivantes:
1 – Salaires :
- Diminution du salaire minimum de 22% (Accord collectif
général nationale/NGCA ; accords professionnels et de
branche);
- Diminution supplémentaire du salaire minimum pour tout
nouvellement embauché de 10%, en plus de la diminution de
22%, à savoir une baisse de 32% ;
- Suppression des conventions de branche ;
- Gel des salaires jusqu’en 2015 ;
- Les emplois à temps plein peuvent être transformés en
emploi à temps partiel, sur décision du patron ;
- Les augmentations automatiques de salaire basées sur
l’ancienneté sont suspendues tant que le chômage ne descendra
pas en-dessous de 10%, de fait elles sont abandonnées ;
- Les conventions collectives auront une durée maximale
de 3 ans ;
- Toutes les conventions collectives qui s’appliquent
aujourd’hui expireront une année après adoption du nouveau
mémorandum ;
- Révision de la nouvelle NGCA d’ici la fin juillet afin de
s’aligner sur le salaire minimum des pays concurrents
(Portugal, Turquie, Europe centrale et du sud-est) ;
- Suppression du recours unilatéral à l’arbitrage prud’homal;
2 – Retraites – contributions sociales :
- Baisse des salaires de 300 millions d’euros par an. Les
nouvelles baisses toucheront à la fois les pensions de base et
complémentaires;
- De nouvelles baisses dans les retraites de base de
plusieurs fonds de pension qui vont s’appliquer
rétrospectivement à partir du 1er janvier 2012 ;
-Fusion de tous les fonds de pension complémentaires d’ici
juin 2012;
- Baisse de 2% des cotisations sociales patronales avec
suppression des cotisations pour l’Organisme du logement
ouvrier et des allocations sociales. Ces organisations vont
fermer leur portes ;
- Nouvelle baisse des cotisations que les patrons vont
payer pour l’IKA (le plus grand fonds de pension des
travailleurs du privé) à partir du 1er janvier 2013 de 3%;
3 – Employés du secteur public, des anciennes entreprises
et banques publiques
- La suppression des emplois stables dans les anciennes
entreprises et banques publiques et baisse des salaires ;
- Nouveaux licenciements de 15 000 fonctionnaires en
2012, à travers le dispositif de la « réserve de main d’oeuvre
» ;
- Réduction du nombre de travailleurs du secteur public,
travaillant avec des contrats temporaires, par le non renouvellement
des contrats ;
- Coupes de 636 millions d’euros des salaires des employés
du secteur public payés selon une échelle de salaires
spécifique d’ici la fin juillet 2012 ;
- Nouvelles coupes dans les salaires du secteur public par
la révision de l’échelle des salaires ;
- Suppression de 150 000 postes de fonctionnaires d’ici
2015, et non-remplacement de 4 fonctionnaires sur 5 ;
- Diminution du nombre général de nouvelles recrues dans
les académies (armée, police) qui garantissait un emploi
automatique dans le secteur public ;
- Fermeture d’organisation et d’entités publiques d’ici juin
2012 ;
4 – Nouvelles mesures en 2012 :
- Réduction des dépenses dans le secteur de la santé de
1,1 milliards d’euros ;
- Coupes dans une série d’allocations sociales, en adoptant
des critères de revenu ;
- Baisse des allocations pour les familles avec+de3enfants;
- Baisse des dépenses de fonctionnement et de
consommation de l’État de 300 millions d’euros ;
- Coupes dans plusieurs entités sous contrôle des
ministères de l’Éducation et de la Culture de 200 millions
d’euros ;
- Baisse des dépenses sur les heures supplémentaires pour
les médecins dans les hôpitaux de 50 millions d’euros ;
- Diminution du budget des Programmes d’investissement
public de 400 millions d’euros ;
- Baisse des dépenses militaires pour la défense du pays ;
- Un nouveau système fiscal en juin 2012 qui supprimera
une série d’exemptions fiscales qui reste au bénéfice des
travailleurs. D’importantes exonérations fiscales seront
concédées au grand capital ;
Publié le 27 Février 2012
Ambroise Croizat visitant un caisse primaire de la Sécurité Sociale
Financer la protection sociale par la richesse créée est un élément décisif de sortie de crise.
Le Financement de la protection sociale est une dépense utile pour la société.
En 1945, la première grande mesure que prit le gouvernement de la France libre fut de décider l’ordonnance créant la Sécurité Sociale s’inspirant du programme du Conseil National de la Résistance.
C’est à un communiste et syndicaliste de la CGT, Ambroise Croizat, à qui revint l’honneur de la mettre en place dans tout le pays à partir de 1946 lorsqu’il fut ministre de la Sécurité Sociale.
Le pays sortait de la guerre, ruiné, démoli : il fallait donc se donner les moyens d’une véritable protection sociale.
C’est par un financement solidaire, par la cotisation du salarié et de son entreprise, que les moyens furent dégagés immédiatement pour payer les premières prestations de retraites, d’allocations familiales et de maladie.
L’impôt fut rejeté car il aurait exempté le patronat et les profits. A cette époque, déjà, certains préconisaient l’impôt plutôt que la cotisation en s’inspirant du modèle Béveridge en Angleterre.
Une partie de la richesse créée revenait ainsi aux salariés pour assurer leur protection sociale.
C’est ce système qui permis à ce que la France soit dotée de la meilleure protection sociale du monde.
Ce financement solidaire a été combattu par le patronat qui le considère toujours comme une charge à se défaire pour augmenter ses profits.
D’où les exonérations de cotisations qui représentent près de 30 milliards chaque année et qui seraient utiles pour un financement complet des assurés-es. De même, financer mieux des dépenses utiles comme celles de la protection sociale sont possibles quand on sait ce que coûte les dépenses du capital : en 2009, 260 milliards d’euros ont été consacrés aux prestations sociales comme dépenses utiles alors que 236 milliards d’euros ont été dilapidés aux dividendes et 324 milliards d’euros aux intérêts bancaires ( Source compte de la nation Insee).
Le coût du capital coûte donc cher et limite la dépense sociale utile aux populations.
La mise en place d’une TVA dite sociale remplaçant la cotisation dite patronale concernant les allocations familiales amorce un processus visant à exonérer totalement l’employeur de toutes cotisations et de la remplacer par l’impôt.
Cela ne peut qu’engendrer que du recul social et la crise.
Le parti communiste et le Front de Gauche vont à l’opposé de ce recul social et de ce démantèlement de la Sécurité sociale que Sarkozy veut imposer.
La protection sociale doit être un des piliers essentiels du redressement du pays et cela passe par un financement solidaire, par celui des entreprises qu’il faut revoir par des moyens financiers accrus grâce à l’augmentation de cotisations patronales modulées et une cotisation additionnelle sur les revenus financiers des entreprises et des banques.
Le gouvernement a trouvé de l’argent pour soutenir les banques, il doit trouver de l’argent, en puisant sur les profits financiers pour la protection sociale.
C’est à ce prix que l’on maintiendra, en France, une sécurité sociale forte, celle que nos ainés ont construite à partir du programme du Conseil national de la résistance.
Le financement de la protection sociale est une dépense utile, il est créateur de richesses par la réponse aux besoins des assurés, des malades, des familles.
Il est donc décisif pour que la France sorte de la crise et retrouve croissance et emploi.
Bernard LAMIRAND animateur du Comité National d’honneur Ambroise Croizat
Publié le 27 Février 2012