LE BOURREAU ET CRIMINEL ARGENTIN VIDELA AMI DES TRUSTS CAPITALISTES VIENT DE DISPARAITRE

Publié le 18 Mai 2013

UN ARTICLE DE MON CAMARADE CANAILLE LE ROUGE QUE JE ME FAIS UN PLAISIR DE PUBLIER SUR LES CRIMES DE CET INDIVIDU QUI N’HÉSITAIT PAS A JETER EN MER PAR AVION DES MILLIERS DE MILITANTS DE GAUCHE

LE BOURREAU ET CRIMINEL ARGENTIN VIDELA AMI DES TRUSTS CAPITALISTES VIENT DE DISPARAITRE

Avec une fois encore le trait ciglant et juste de Burki (que La canaille confus avait oublié de mentionner)

On va dire "curieux" ou "surprenant" pour qualifier un des article-blogs d'un journaliste du Monde à partir de la mort de Videla.

Curieux dans son titre "Jorge Videla : un illuminé au pouvoir" et encore plus, dans le corps de l'article, comme dans certains messages de la discussion ouverte dont certains porteurs font remonter en surface les égouts non épurés des vidanges fascistes.

L'auteur qui ne doit pas être un ignare doit connaître le sens des mots :

"Au cours des époques moderne et contemporaine, on a désigné par le terme d'Illuminés (et plus récemment Illuminati) un certain nombre de groupes (dont certains ont revendiqué l'appellation) plus ou moins marginaux et secrets, et souvent en opposition avec les autorités politiques ou religieuses."

Sur l'opposition avec les autorités politiques ou religieuses, parlant de Videla, faut oser le faire

Des justifications des massacres au nom de la lutte contre le communisme avec des phrases du gentre "10 000 morts pour Vidéla contre 100 millions pour les communistes " peuvent ainsi trouver hébergement dans les p@ges d'un journal fondé en 1944. Vertige.

Cela n'aurait pas justifié d'y revenir si le titre lui même ne portait déjà ce négationnisme de bon aloi. Pas plus illuminé que Pinochet, Stroessner, Pacheco et Burdaberry, Castelo Branco et combien d'autres, ni que les différents militaires ou marionnettes civiles qu'ils servaient et qui ont sévi du Sud du Mexique jusqu'à la terre de feu dura,nt un demi siècle.Par contre et sauf évocation subliminale pas un mot sur les liens d'une très grandes intimités entre ces dictatures et les milieux d'affaires, ou l'aide affectueuse et désintéressés piloté depuis Langley( link) et Fort Bragg (savourez cet article ...du Figaro à ce propos lien) :

Curieux cette capacité à passer sous silence le rôle de Kissinger (tout auréloé d'un prix Nobel de la paix qui ramène la distinction à ce qu'elle n'est, voirla tendance dominante des palmares suivant), rôle rappeler avec force par un des lecteurs indigné par l'article :

« Nous devons nous attendre à une bonne dose de répression en Argentine, probablement beaucoup de sang versé. » William Rogers (Département d’Etat américain) à Henry Kissinger, le 26 mars 1976 (deux jours après le coup d’état).
Réponse de Kissinger : « Quelles que soient nos chances dans cette affaire, le nouveau régime aura besoin de quelque encouragement de notre part. Parce que je veux les encourager activement. Je ne veux pas donner l’idée qu’il existe envers eux le moindre ressentiment ou une quelconque volonté de harcèlement de la part des Etats-Unis.»
Un mois plus tard, la junte de Videla se voit accorder 50 millions de dollars d’aide militaire par le Congrès américain.
« Ecoutez, notre disposition de base est que nous souhaitons que vous réussissiez. Ce que l’opinion publique américaine n’arrive pas à accepter est le fait que vous êtes en guerre civile. Nous américains, nous sommes sensibles au problème des droits de l’homme, mais nous passons généralement sur le contexte. » Henry Kissinger, le 7 octobre 1976 à l’Amiral Guzzetti (ministre des Affaires Etrangères argentin).
Henry Kissinger, qui considérait le dictateur Videla comme « un hôte formidable », soutint cet « ami personnel » jusqu’au bout et bien après la chute de la junte militaire.

C'est bien de le rappeler.

Curieusement, dans la presse et au delà du Monde" quelle discrète pudeur sur l'encadrement désintéressé des illuminés par des officiers issue de nos grandes écoles française de la torture ou de la complicité active parfois avec zèles y compris à se "purifier" des siens de cette église catholique qui vient de se doter d'un chef d'état major argentin ami du pape défunt de la dictature argentine.

Ce silence général sur le rôle de l'église n'est rompu que par l'Huma* dans son article (il est à lire et faire lire : lien Huma et Vidéla ) quand il parle du combat des Mères de la place de Mai.

"L’Association des mères de la place de Mai, toujours à la recherche de leurs enfants et petits-enfants disparus, appelait hier soir, à la suite de la traditionnelle marche qu’elles réalisent depuis trente-trois ans sur la place de Mayo, au procès «éthique et politique des violeurs de la parole de Jésus». «Durant la dictature, des curés et des évêques ont légitimé le génocide, en bénissant les tortionnaires, en présidant des séances de tortures (…). Nombre d’entre eux sont toujours membres de l’Église », rappellent ces mères courages que le régime dictatorial traitait de «folles»."

Un article qui de plus attire l'attention sur un sujet qui ne sera pas sans rappeler des souvenirs d'une période ici vieille de 75 ans : l'engagement au coté des factieux d'un très grandes parties du gratins de ce que la presse appelle pudiquement les milieux économiques : le grand patronat et la finance liés en Argentine à l'aristocratie latifundiaire.

"On savait qu’en Argentine le grand patronat avait dressé des listes de syndicalistes à éliminer. Le procès Blaquier devrait permettre de lever le voile sur un épisode que la grande presse liée aux milieux économiques et financiers, les militaires avaient occulté. Les organismes de défense des droits de l’homme exigent que le ministre des Finances de la dictature et père du modèle économique qui mena le pays à l’abîme à la fin des années 1990, José Alfredo Martinez de Hoz, réponde de ses actes devant la justice."

Cette obstination générale dans la sélectivité éditoriale, confirmée par le black-out des télés et radios, sur cette articulation du coffre fort, du sabre et du goupillon, leur babarie structurelle montre ainsi comme quoi le mort d'hier non seulement débarrasse le plancher argentin mais est aussi une purification de l'atmosphère de la planète.

* dommage que la rédaction de l'Huma n'ait pas ressorti son papier sur la conférence de presse de Le Pen en décembre 93, en voyage sur place, à propos des dictatures d'amérique du sud dont l'Argentine. L'internationale vert de gris existe et a réalité en france. Elle est à montrer à chaque fois que possible dans toutes ses hideuses facettes.

Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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M
Videla. Le Monde … de la perversion des esprits des lecteurs.<br /> Astucieuses manipulations multiples du Monde : (°)<br /> 1°) Un article blog d’un journaliste :<br /> - a) mais non cité pour qu’il ne soit pas mouillé ! ! !<br /> -b) mais qui n’est pas présenté officiellement comme un article du Monde,<br /> -c) mais présenté largement comme un article du Monde.fr<br /> 2°) Un titre apparemment « politiquement correct » qui donne l’impression d’être contre la dictature Videla : En fait, l’article vise à faire de Videla le seul et unique responsable, dans son intimité personnelle : pervers, illuminé ; avec les 2 sens possibles fou et/ou illuminati, quelqu’un qui aurait inventé une théorie du complot et aurait pété un boulon !<br /> 3°) L’usage d’une terminologie et des informations spécieuses qui détournement le lecteur :<br /> - Il n’est nul par question de la CIA<br /> - Il n’est nulle part question de la vaste opération Condor de coordination de toutes les dictatures en Amérique latine sous l’égide des USA (*)<br /> - Tout au contraire, Le Monde.fr présente mensongèrement Videla comme un homme fini d’avance, nostalgique du passé : « dans un dernier sursaut de la guerre froide »<br /> - Sommet de la désinformation, le « Journaliste » du Monde fait croire que la junte militaire était opposée aux USA et alliée de l’URSS ! Innommable.<br /> Voici l’échange de messages entre les hauts dignitaires de la maison blanche 2 jours après le coup d’état, et les aides actives US - cité par « Canaille le Rouge » :<br /> « Nous devons nous attendre à une bonne dose de répression en Argentine, probablement beaucoup de sang versé. » William Rogers (Département d’Etat américain) à Henry Kissinger, le 26 mars 1976 (deux jours après le coup d’état).<br /> Réponse de Kissinger : « Quelles que soient nos chances dans cette affaire, le nouveau régime aura besoin de quelque encouragement de notre part. Parce que je veux les encourager activement. Je ne veux pas donner l’idée qu’il existe envers eux le moindre ressentiment ou une quelconque volonté de harcèlement de la part des États-Unis. »<br /> Un mois plus tard, la junte de Videla se voit accorder 50 millions US$ d’aide militaire par le Congrès américain.<br /> « Ecoutez, notre disposition de base est que nous souhaitons que vous réussissiez. Ce que l’opinion publique américaine n’arrive pas à accepter est le fait que vous êtes en guerre civile. Nous américains, nous sommes sensibles au problème des droits de l’homme, mais nous passons généralement sur le contexte. » Henry Kissinger, le 7 octobre 1976 à l’Amiral Guzzetti (ministre des Affaires Etrangères argentin).<br /> Henry Kissinger, qui considérait le dictateur Videla comme « un hôte formidable », soutint cet « ami personnel » jusqu’au bout et bien après la chute de la junte militaire.<br /> Source et suite : http://canaille-le-rouge.over-blog.com/article-apres-la-mort-du-bourreau-117872335.html<br /> * Le « journaliste » du Monde.fr traduit cela en : « c’est que les États-Unis n’étaient guère contents de cet énième pronunciamiento argentin ! ! ! » Q’est-ce qu’ils auraient fait s’ils en avaient été heureux ? ? ?<br /> <br /> (*) L’opération Condor (en espagnol : Operación Cóndor) est le nom donné à une campagne d'assassinats et de lutte anti-guérilla conduite, sous l’égide de la CIA, conjointement par les services secrets du Chili, de l'Argentine, de la Bolivie, du Brésil, du Paraguay et de l'Uruguay au milieu des années 1970. Les dictatures militaires alors en place en Amérique latine - dirigées à Santiago par Pinochet, à Asunción par Stroessner, à Buenos Aires par Videla, à Montevideo par Bordaberry, à Sucre par Banzer et à Brasilia par Geisel -, ont envoyé des agents secrets poursuivre et assassiner les dissidents politiques jusqu'en Europe (France, Italie, Portugal, Espagne...) et aux États-Unis (phase 3 de l'opération Condor, qui culmina avec l'assassinat de l'ancien ministre d'Allende, Orlando Letelier, en septembre 1976 à Washington D.C.).<br /> <br /> (°) Le dictateur argentin Jorge Rafael Videla était un illuminé et un pervers. 17 mai 2013<br /> Source et suite : http://america-latina.blog.lemonde.fr/2013/05/17/le-dictateur-argentin-jorge-rafael-videla-etait-un-illumine-et-un-pervers/#xtor=RSS-3208
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