BARBIER PTIT CON DE LA DERNIERE AVERSE

Publié le 22 Mai 2013

BARBIER PTIT CON DE LA DERNIERE AVERSE

BARBIER « LE PTIT CON ».

Vous connaissez la chanson de Brassens « le temps ne fait rien à l’affaire », je vous en chante un couplet :

« Le temps ne fait rien à l´affaire
Quand on est con, on est con
Qu´on ait vingt ans, qu´on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d´la dernière averse
Vieux cons des neiges d´antan ».

Ce couplet va bien à Christophe Barbier de l’Hebdomadaire de droite « l’Express » qui vient de s’en prendre à notre vie et à nos droits sociaux.

Nous serions devenus des paresseux, nous consommons trop de jours fériés, et le « ptit con de la dernière averse» assène qu’il faut faire disparaitre les 35 heures, la cinquième semaine de congés payés, travailler jusque 65 ans : rien que çà pour redonner de l’allant à notre économie en rade, dit-il.

Lui, qui habite les beaux quartiers de la bourgeoisie parisienne, ferait bien de regarder tous les fainéants qui quittent leur HLM haussmannien vers les midi pour aller gueuletonner dans les restaurants réputés et suivre les cours de la bourse et vérifier que les ouvriers immigrés payés à « coup de fronde » dans les chantiers de construction de l’entreprise où ils ont casé leur butin travaillent à grande cadence.

Il pourrait aussi entrer en croisade contre les exilés fiscaux, d’autres fainéants qui placent l’argent volé aux salariés dans les paradis fiscaux.

Peut-être, lui-même, deviendra t’il un jour un de ces paresseux ayant fait d’innombrables diatribes sur les chaines contre le monde salarié et empoché des rétributions à la hauteur de la courbure de leur échine en direction du capital ?

Oui, « petit con de la dernière averse » ; quand on est con on reste con, disait Brassens : c’est le cas de ce batteur d’estrade qui a ce privilège d’avoir ses entrées dans tous les médias bourgeois de la cinquième république pour vomir sur le monde du travail.

A l’entendre, il faudrait revenir au travail des enfants, à travailler 70 heures ou 80 heures par semaine, à fermer sa gueule et à bosser sans rechigner pour ceux qui dépensent en une nuit, en ce moment à Cannes, ce que gagne un smicart pour toute une vie.

Evidemment Barbier, le ptit con de la dernière couvée du système, n’a aucun égard pour ces soi-disant paresseux que les patrons d’antan considéraient comme des esclaves à leur disposition.

Oui, quand on vingt ans et un peu plus comme Barbier ou comme peut-être le futur président du Medef Gattaz qui, comme son père, n’aiment pas les « saint-dicats », ce sont des jeunes et vieux cons qui considèrent qu’eux seuls ont le droit à la paresse.

Bernard LAMIRAND

* Image du temps où la bastonnade permettait de dépasser largement les 35 heures

Rédigé par aragon 43

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