SARKOZY A ETE EXPULSE CE MATIN DE L'ELYSEE

Publié le 15 Mai 2012

images-copie-2.jpgSARKOZY EST PARTI

Il était 10 heures sonnantes et trébuchantes, comme on dit, ce mardi 15 mai 2012 et un  pauvre rayon de soleil illuminai entre deux averses la triste cour de l’Elysée à l’arrivée de Hollande, le nouveau locataire.

Le monarque déchu tirait sa révérence et remettait les clés à Hollande dont la moindre des choses que l’on peut espérer, c’est qu’il ne se conduise pas comme Sarkozy.

Toute la cour était là, en deuil.

La reine souriait, mais souriait contrainte et forcée ;  elle n’ira pas voir la veuve comme celle qui l’a naguère précédé, Marie Antoinette ;  elle pourra s’occuper de ses propriétés sur la côte d’azur et en Italie et faire des albums.

Elle pourra initier son mari au jardinage, à tondre les pelouses, à tailler ses massifs de fleurs du coté du Cap Nègre et lui faire des aubades et des sérénades dans un lieu inspiré, où elle aime écrire et composer comme elle le disait récemment. Elle pourra le bercer, sur des airs de Brahms, Bach, Schubert ou Chopin ?

Nous n’aurons plus à voir tout ce sale monde (pas beau) qui pendant 5 ans s’est régalé sur notre compte.

Bien sûr, tous les gogos regretteront  « le Zidane de la politique » comme l’avait baptisé le Président du Medef de l’époque, le banquier et hommes d’affaires Sellière.

Ce matin, dans la cour de l’Elysée, il  y en avait une tapée de nantis pour l’applaudir une dernière fois et le remerciait d’avoir rempli leur bas de laine pendant cinq ans.

Fini, nous l’espérons, les mots les plus vils à l’adresse de ceux qui n’aimaient pas ce monarque, digne du second empire.

Johnny et Mireille ne chanteront plus les louanges à Napoléon le petit, les journalistes en cour devront se faire à l’idée qu’ils ne seront plus les perroquets du pouvoir : espérons le en tous les cas, rien n’est sûr de ce coté là devant ces plumitifs habitués à ramper pour garder leur place.

Certains ont depuis un certain temps préparer en effet leur arrière et font  risette à celui qui prend la fonction : inutile de dire qu’il faudra les débusquer rapidement car tout ce monde là à un savoir faire pour changer de chapelle.

Sarkozy est maintenant redevenu un citoyen comme les autres, il ne nous importunera plus avec ses glissades sur le colonialisme qui auraient permis la civilisation de populations autochtones, ni non plus sur la supériorité du prêtre sur l’instituteur et aussi plus de paroles ignobles sur les immigrés.

Maintenant il pourra vaquer à ses occupations bourgeoises : boire un verre au Fouquet’s, se rendre chez Parisot au Medef pour se raconter les bons moments quand tous les deux remettaient en cause les droits sociaux, rencontrer tous ceux qui ont fait fortunes sous son quinquenat.

Il pourra aussi créer un club des anciens de l’Elysée avec Kouchner, Fadela Amara, Besson, Bockel.

Quelques paradis fiscaux pourront en guise de souvenirs lui ériger un monument comme bienfaiteur du capital financier dont il avait dit qu’il le terrasserait comme  Hercule qui devait pour le second de ses douze travaux, affronter une hydre monstrueuse et excessivement

venimeuse qui vivait au fond des marais de Lerne, dans le territoire d'Argos :  ce qu’il ne fit pas pour ne pas tourmenter les dieux du fric.

Une poignée de main à Hollande fut la conclusion de  ses cinq ans  où il infligea au peuple un réel appauvrissement.

Sarkozy pris aussitôt la poudre d’escampette, il ne laissera que des mauvais souvenirs aux français et surtout aux travailleurs qu’il a appauvri :  on ne le regrettera pas.

 

Bernard LAMIRAND

 

Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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