RETRAITES RAFFARIN SE SERT DE NOS RETRAITES POUR REMBOURSER LES DETTES CONTRACTEES POUR LES BANQUIERS
Publié le 18 Janvier 2010
RAFFARIN LACHE LE MORCEAU
Ce soir, j'ai regardé et écouté l'émission C' politique avec Demorand le chroniqueur de France -inter.
Raffarin était l'invité principal pour casser du sucre sur Royal, il faut dire que l'individu n'a toujours pas avalé sa défaite à la bataille de Poitiers des régionales de Charentes-Poitou de 2004.
En disant cela, je ne défends pas le bilan de Royal, au demeurant limité, où elle a très peu excellé pour les travailleurs comme les présidents socialistes des autres régions d'ailleurs, eux qui allaient tout cassé dès leurs nomination, mais à lui mettre tout sur le dos en matière d'emploi est de la part de cet ex-premier ministre avoir un sacré toupet, lui, qui pendant un mandat, a détruit des quantités d'emplois dans notre pays et mis en difficulté ce à quoi les français tiennent le plus, la sécurité sociale.
J'en viens au fait.
A un moment de la discussion sur la situation de crise, Raffarin s'est appesanti sur la dette considérant que celle-ci serait le problème N°1 à résoudre.
Raffarin considérant que pour la diminuer il faudra encore plus tailler dans les effectifs de la fonction publique et procéder à des sérieuses remises en cause de l'âge de la retraite.
Et d'invoquer pour y parvenir, son expérience avec la CFDT en 2003, et qui devrait être à nouveau le partenaire pour régler cette question. Ce qui m'a frappé particulièrement c'est cet aveu que la dette devra être payé non pas par les gros revenus et dans ce sens il s'est opposé à la remise en cause du bouclier fiscal mais par des sacrifices des travailleurs qui n'y sont pour rien dans cette crise où se sont goinfrés pendant des années les amis de Raffarin.
Des milliards d'euros ont été insufflé dans les banques, dans les comptes capitalistes, pour les actionnaires, pour que les spéculateurs puissent reprendre leur activité profitables sur le dos des français et ce Raffarin nous indique la solution qui sera mise en œuvre après les élections: diminuer la dette occasionnée par le système capitaliste en la portant au compte des travailleurs et des retraités et en particulier en remettant en cause leur départ à la retraite.
Sarkozy lors de la cérémonie des vœux avait été très discret ; il est évident donc que les choses sont bien arrêtées, que c'est un secret de polichinelle, nous le savons, que Raffarin vient de manger le morceau et que la droite s'apprête à mettre à mal notre système de protection sociale en particulier la retraite après les régionales.
Comme je l'ai déjà dit , un homme averti en vaut deux. Alors n'attendons pas d'hypothétiques discussions après les régionales pour agir et mobiliser.
Bernard LAMIRAND