PEINE DE MORT: DES BOURREAUX COMME MARX L'A STIGMATISE

Publié le 30 Décembre 2009

LA PEINE DE MORT ET LA BARBARIE

Depuis très longtemps, je me bats contre la peine de mort, instrument barbare de sociétés barbares.

La lutte pour sortir Mumia Abu-Jamaldu couloir de la mort aux Etats-Unis se poursuit et j'y souscrit.

Le communiste que je suis, le militant de la JOC que j'ai été dans le passé, s'est toujours  opposé à ce que l'homme donne la mort à d'autres hommes et y compris par la guerre.

La paix et la fraternité sont des combats de classe de ma jeunesse.

J'ai combattu les tribunaux spéciaux au moment de la guerre d'Algérie comme j'ai combattu le droit de faire mourir à l'échafaud des hommes et des femmes ayant commis des crimes graves.

Marx nous a éclairé sur cette volonté de donner la mort comme justice, dans un article sur la peine de mort publié dans le New York Daily Tribune du 17 février 1853, Karl Marx a posé de façon rhétorique la question : « Quel est donc ce type de société qui ne connaît aucun autre instrument pour sa propre défense que le bourreau ? ».

Ce que je viens d'apprendre, en Chine, l'exécution d'un être humain pour transport de drogue est indigne d'un pays qui se dit communiste.

De voir des projections cinématographiques où l'on tue au fusil des hommes agenouillés est indigne d'un pays civilisé et qui se dit, de surcroit, communiste.

Je ne me contente pas de dire, comme mon parti le dit, de désapprouver cette exécution où ces exécutions, car il y en a d'autres, ailleurs dans le monde, mais je dis à ces dirigeants chinois que leur société ressemble de plus en plus à celle que décrivait Marx dans son article du New York Daily Tribune du 17 février 1853.

Vous êtes des bourreaux.

 

Bernard LAMIRAND

 

Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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