MUNICIPALES: AUSTERITE OU BESOINS HUMAINS ?
Publié le 15 Février 2013
Ne plus voir cela dans nos communes: l'humain d'abord
BIENTOT LES MUNICIPALES
Bien sûr il encore temps d’y penser et puis les problèmes de la vie quotidienne nous assaillent avec l’austérité décrétée au niveau de la Communauté Européenne, reprise par Hollande et mise en application par le gouvernement socialiste.
Un diagnostic médical dit que lorsque quelques chose est mal ingurgitée, le patient peut étouffer, il fait alors une fausse route.
N’est-ce-pas le cas de ce gouvernement socialiste qui n’écoute que le capital et qui vient d’avoir une bonne gifle avec la présentation de la croissance 2012 qui stagne à zéro et que 2013 s’annonce avec le risque non pas de la stagnation mais d’une récession.
A force d’ingurgiter des remèdes libéraux, il est clair que le patient s’enfoncera davantage dans la chronicité d’une maladie qu’il a contracté face à l’agent causal, le capital dont il faudrait éradiquer sa puissance de nuisance.
Comment pouvait-il en être autrement avec cette politique d’austérité qui vise à précariser davantage le travail et l’emploi, à abaisser le niveau des salaires, à réduire les retraites et les prestations sociales, à amoindrir les services publics et à renchérir le coût de la vie.
Le résultat est là : l’emploi affiche une désespérance sociale qui amène des drames humains comme celui de Nantes et la croissance est aux abonnés absent face à mixture antisociale.
Déjà s’annonce l’idée pour respecter les critères européens déterminant maintenant les budgets nationaux d’une nouvelle dose d’austérité pour respecter le cadre défini du désendettement. Un désendettement qui tue sur son passage le bien-être social.
Et déjà s’annonce des coupes dans les budgets sociaux, sur les retraites, dans les collectivités locales où l’effort de réduction des dépenses sociales et culturelles devraient être accélérées.
Avec de telles décisions, le patient risque de mourir guéri. D’avoir plus qu’un pied dans la tombe de l’insécurité sociale.
Alors, il faut prêter attention à la discussion des budget des départements et des régions mais aussi des communes, là où la vie se déroule en direct en fonction de la situation économique et sociale et là où les mesures antisociales sont ressenties en premier lieu.
Nous le voyons déjà avec le fait que l’état continue à se désengager d’un certain nombre de dépenses qui lui incombe et qui poursuit d’ailleurs le style imprimé par Sarkozy.
La Cour des comptes a dans son viseur les dépenses des collectivités locales et elle exige des coupes sombres dans les budgets tout en stigmatisant le nombre trop important de fonctionnaires dont on sait les liens avec les populations surtout quand l’austérité devient l’unique boussole d’un gouvernement qui ne veut que croire à l’ascétisme pour redresser les comptes sans toucher au grisbi des patrons du CAC 40.
Les forces de progrès vont donc avoir à être attentif à l’élaboration des budgets des communes et ceux des communautés de communes.
Il va falloir se battre pour que les budgets ne soient pas réduits, que les populations ne soient pas les victimes des politiques d’austérité décrétée en haut lieu et de mettre en débat ces questions avec les populations.
Nous pouvons déjà observer que les socialistes sont entrain d’appliquer les politiques d’austérité telles que Hollande et Ayrault l’ont déterminé au niveau national.
On peut faire autrement et le débat ne peut être confiné à celui des élus mais le dépasser et les élus du Front de Gauche doivent être à la tête des propositions pour que les populations ne soient pas sanctionnées par la double peine : celle national et celle locale.
Il dépendra beaucoup de notre activité communiste pour que le tracé d’une autre politique que celle de l’austérité soit proposée.
La bataille contre l’austérité lancée par le parti communiste français commence sur tous les sujets qui touchent nos concitoyens dans leur vie de tous les jours qu’ils soient d’ordre de la cité ou de l’entreprise.
Bernard LAMIRAND