MARIANNE A CONVOQUE SARKOZY
Publié le 29 Avril 2012
Nicolas Sarkozy (nom usuel de Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa), né le 28 janvier 1955 dans le XVIIe arrondissement de Paris, a été convoqué par son employeur, la République française, pour un entretien préalable suite aux nombreuses fautes graves durant l’exercice de sa profession : Président de la République Française.
Cet entretien s’est passé au siège de la République, place de la république à Paris, ce dimanche 29 avril 2012 .
Marianne a déclaré qu’elle avait dû supporté pendant un quinquenat les outrances de ce personnage, pire que celui que Victor Hugo avait qualifié de Napoléon le Petit (lien).
Le principal fait reproché à Nicolas Sarkozy est celui d’avoir appauvri les français d'origine modestes et surtout de leur avoir promis que s’ils travaillaient plus ils gagneraient plus, et donc il a trompé les gogos qui avaient cru que c’était pour leur pomme : ils ont été roulés dans la farine puisque « le travailler plus pour gagner plus » permis à la banque de gagner plus pour les banquiers et les financiers empressés de placer le pognon dans les paradis fiscaux et non dans la République.
Bref il y eut tromperie sur la marchandise.
La deuxième faute aussi impardonnable de Nicolas Sarkozy a été de faire croire aux ouvriers que l’emploi était sa préoccupation principale : pour ce faire il a confié l’emploi au patronat, notamment aux grands groupes du CAC 40 qui ont licencié à tour de bras.
Il avait promis aux sidérurgistes de Gandrange un bel avenir, il a surtout rempli le tiroir caisse de Mittal. Celui-ci d’ailleurs, encouragé par sa verve, en a rajouté une couche avec les Hauts-fourneaux de Florange.
Cette tromperie sur le travail équivaut à 500000 emplois industriels supprimés en France en 5 ans et un taux de chômage de plus de 10 %, un des pourcentage les plus élevés d’Europe : c’est aussi une faute grave qui mérite aussi sanction.
Le plus pénible moment de la République fut la chasse aux immigrés et la mise en place d’un ministère de l’immigration et de l’identité nationale ; l'existence de ce ministère politique a été controversée dès son origine, en particulier à cause de l'association des termes « identité nationale » et « immigration et en juin 2007 le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, y a vu une « banalisation du racisme» et une « lecture ethnique et raciale des questions politiques, économiques et sociales et le traitement idéologique et politique de l'immigration comme un enjeu sécuritaire et comme une menace à l'identité nationale » .
Cela est aux antipodes du contrat de travail et de l’éthique républicaine.
Et si on y rajoute le discours de Dakar sur les bienfaits de la colonisation, plus le fait que le prêtre vaut plus que l’instituteur, et enfin un débat sur l’identité nationale qui a amené de vives protestations de tout ceux attachés au valeur de la République et de la déclaration des droits de l’homme, cela fait beaucoup contre la République et sa dévouée représentante Marianne.
Cette faute là est la plus grave puisqu’elle désunie plutôt qu’elle rassemble autour des valeurs républicaine.
Enfin, il y a le bras d’honneur fait au vote des français concernant le référendum constitutionnel sur l’Europe en 2005, que Nicolas Sarkozy a remis en cause en faisant voter par les assemblées un texte qui niait le vote des français.
Marianne ne peut oublier non plus le coté malappris quand il tenait des propos de charretiers contre des personnes qui le contestait.
Malgré les avertissements répétés, l’individu, a continué à donner le mauvais exemple et notamment à s’attaquer à une valeur importante de la République, le social, où il a dépecé les droits acquis depuis la libération allant jusqu’à des déclarations assassines contre des français dans le malheur et la misère en les accusant de fraudeurs et d’assistés.
En guise d’assistés, a aucun moment Nicolas Sarkozy, ne s’est prononcé contre les vrais assistés et les fraudeurs : les actionnaires du CAC 40 .
Pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, Marianne ne pense pas que cet individu, qui a mis la France par terre et la république dans une situation sociale dramatique avec le chômage et la baisse des salaires,doit demeurer à son poste de travail.
Dans ces conditions, après l’avoir entendu, recueilli sa défense, nous Marianne de la République, nous nous prononçons pour le licenciement immédiat pour faute lourde contre la République française de Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa ;
Il sera licencié à compter du dimanche 6 mai à 20 Heures précises.
Il ne recevra ni indemnités de départ ni prime de licenciement.
Il devra rendre sa Rolex et son avion personnel.
Cet entretien préalable s’est déroulé sans défenseur : la totalité des syndicats ayant refusé de défendre un individu qui leur avait promis leur disparition si son mandat était renouvelé.
Cet avis de licenciement sera affiché en bonne place dans toutes les manifestations du 1er mai et répondra à son dernier coup bas contre la République concernant le devise pétainiste du travail vrai.
Marianne.