LE TRAVAIL DES RICHES C'EST QUOI ?
Publié le 1 Mai 2012
LE TRAVAIL DES RICHES
Il y a deux façons de concevoir le travail.
Il y a celle où règne l’exploitation de l’homme par l’homme si bien décrite par Karl Marx et où les fruits du travail des salariés sont chapardés par le capitaliste.
Il y a celle où le travail créait des richesses qui sont partagées par ceux qui en sont les auteurs : les travailleurs. Cela s’appelle le communisme.
Sarkozy va fêter ce premier mai le vol du travail par les multinationales, les fonds de pensions et par toute la noria des parasites qui profitent tous les jours du travail des salariés pour s’enrichir.
Le défilé de la concorde sera celui des actionnaires, des fraudeurs du fisc, des profiteurs qui font cour à l’Elysée depuis 2007, des actionnaires assistés qui ont reçu tant de cadeaux fiscaux etc.
Ce sera aussi le défilé de tous ceux qui ne veulent pas perdre leur place de privilégiés de la société.
Vous les verrez avec leurs banderoles revendicatives : « sus aux pauvres, à bas la sécurité sociale, en finir avec le smic et liberté pour le patron de fixer les salaires, fini la semaine des deux dimanches, à bas les 35 heures, retour des enfants dans les usines, en finir avec l’instruction de tous, autorisations des licenciements sans contrainte légale, retraite à 70 ans voir plus etc. ».
vue sur le travail des salariés.
Le défilé sera encadré par tous les gardes chiourmes patronaux.
En tête de défilé, Madame Parisot, Monsieur le baron Sellière et les patrons du CAC 40 entoureront le Président des riches Monsieur Sarkozy.
En seconde ligne apparaitra les banquiers avec une banderole unique : « tout pour notre gueule ».
Le défilé passera à la Concorde et à l’endroit ou Capet eut la tête coupée, le cortège des riches s’arrêtera pour une minute de silence. Certains porteront des portraits des héros du capital : un immense portrait du tueur de la commune le dénommé Thiers sera porté par des enfants de Neuilly et un autre portrait rappellera l’œuvre de Philippe Pétain qui fut l’instigateur de la fête du vrai travail le premier mai 1941, jour de la Saint Philippe.
Aucun casseur ne sera autorisé par la police à venir ternir le cortège des riches : certains seront d’ailleurs requis pour, si l’occasion se présente, ternir celui des salariés.
Le cortège aura un point de dispersion : le Fouquet’s où une immense table rempli de tous les crus de champagne sera dressée pour rafraichir le gosier des riches et l’on sait déjà que la Mathieu dite Mireille, s’égosille depuis des semaines pour chanter une marseillaise sans faire de canards.
On sait aussi que tous les réfugiés fiscaux de Suisse, des Iles Caïmans, de Saint-Barth, du Luxembourg ont franchi les frontières et sont rentrés cette nuit pour sauver le sauveur suprême des riches et lui permettre de garder son sceptre pendant encore un quinquenat.
Aux dernières nouvelles, cela gronde du coté du peuple.
Bernard LAMIRAND