JOSPIN ET SA GAUCHE...EMOUSSEE

JOSPIN dans les poubelles de l'histoire…

Jospin fait un "retour vers son passé" dans un livre d'entretiens que la presse se fait un plaisir de faire connaitre.

D'autres écrivains n'auront pas cette chance; il est vrai que Jospin a été premier ministre et que la droite lui doit au moins cette reconnaissance : l'avoir remise sur orbite en 2002.

Qui se souvient aujourd'hui de ce premier ministre quelconque…

Je n'avais pas l'intention de lui faire de la pub, il n'en valait pas le coup après sa piteuse sortie le soir du premier tour des présidentielles, mais une déclaration de sa part pour la présentation de son livre puis de son film à la télévision m'a fait sursauté, je la cite:

"ma mission à moi était de conduire la gauche à la victoire présidentielle et là on pourrait dire plutôt que l'équipage de la gauche abandonne son capitaine".

Quel toupet !

Abandon …

Le soi-disant capitaine a-t-il vraiment mené à bon port le navire de la gauche dans lequel beaucoup d'hommes de progrès ce sont fait avoir ? Et moi en particulier…

Non…

La situation politique que l'on connait en France, avec Sarkozy, date de ce premier ministre de gauche qui a mené une politique libérale allant jusqu'à dire qu'il n'y pouvait rien par rapport aux licenciements boursiers et notamment ceux de LU.

Nous les communistes, nous nous sommes fait bananer, et le capitaine était vraiment un capitaine pour amener le bateau à l'échouage, dans une crique ou il n'y avait plus la possibilité de le renflouer avec au surplus l'abandon du navire et de l'équipage par un capitaine de  PETIT cabotage.

Nous lui devons, à ce mauvais marin de l'Ile de Ré, de vivre depuis 2002 avec un navire échoué et plein d'avaries.

Des avaries qui se vérifient au grand jour aujourd'hui; des marins d'eau douce, ses amis de cette époque, sont au service d'un pavillon de complaisance: celui du Sarkozisme. Je ne cite pas de noms, vous les connaissez.

Le pire c'est que ce Jospin, l'insipide premier ministre d'une gauche plurielle, ait entrainé le PCF dans sa chute; de voir l'ancien secrétaire Robert Hue devenir un bon social-libéral à la mode Jospin, allié avec Bayrou, ainsi que son autre congénère Gayssot qui file la parfait amour avec Frêche, nous montre que ces attelages n'avaient pas de quoi faire peur au capital et donner confiance aux travailleurs.

Souvenons-nous  du sieur Gayssot et de la privatisation en partie du capital d'Air France pour faire respirer l'entreprise.

l'entreprise, aujourd'hui respire le fumet des stock-options et autres parachutes dorés.

Je n'achèterai pas ce livre d'un fossoyeur du progrès.

Jospin et la gauche plurielle furent un échec retentissant.

J'ose espérer que ne se renouvellera pas ce triste moment.

Bernard LAMIRAND