DETTES: QUI VIT AU DESSUS DE SES MOYENS ,

Publié le 5 Octobre 2011

 

 

DETTES:QUI VIT AU DESSUS DE SES MOYENS ?

 

Ce matin,vers 6 heures, partant au centre thermal, j'écoutais la radio, je ne sais plus sur quelle station, le présentateur s'est livré à une sorte de culpabilisation à partir d'une dette supplémentaire du Portugal  :il s'agissait de Malaga qui a dépensé trop en empruntant pour des hotels de luxes, des stations balnéaires, des palaces etc.

Et de dire que les portugaisdevront payer même s'ils sont mécontents car déjà leurs salaires ont été amputés pour payer les frasques bancaires mais qu'il faudra donc qu'ils fassent de nouveaux sacrifices car ils ont vécus au-dessus de leurs moyens.

Les portugais... mais quels portugais !

Ceux qui triment pour pas grand-chose où ceux qui ont endettés le pays jusqu'au cou par la spéculation !

Ces propos « vivre au dessus de ses moyens » deviennent la nouvelle ritournelle et nous l'entendons un peu partout et notamment dans notre pays.

Nous aurions trop dépensé.

Et nous entendons ces phrases comme des couperets : vous vivez au-dessus de vos moyens, vous êtes dépensier, gaspilleur, vous les cigales etc...

Le journaliste, dans son reportage, nous invitait tout compte fait à ne pas repérer l'origine de la dette mais seulement les coupables que nous serions tous indistinctement … tous dans le même sac pour ainsi dire.

Ainsi, quand il s'agit de faire fonctionner l'économie et de profiter, le marché, l'actionnaire, sont des instruments indispensables mais il disparaisserait soudain de l'horizon quand le dit marché fait des frasques, et là, le collectif, l'état, les contribuables devraient suppléer et la notion  « tous coupables » serait la vraie justice, l'équité comme ils disent.

Ainsi, va l'histoire du capital, cela rapporte, c'est pour eux ; cela coûte, c'est pour la collectivité .

Ainsi va la vie disent-ils ; et il faut vous serrer la ceinture pour payer une dette qui proviendrait du fait que nous vivons au dessus de nos moyens en s'assurant surtout que l'on n'invoque pas la vraie responsabilité dans cette dette.

Pourtant c'est eux qui tiennent les cordons de la bourse, n'est-ce-pas ?

Alors est-il juste que ce soit les travailleurs qui seraient obligés de payer cette dette par la diminution de leurs salaires et de leurs droits à la protection sociale ?

Une meilleure solution s'impose : c'est de faire payer le capital financier et bancaire et de suspendre jusqu'à l'épuration totale de la dette, les affectations des profits qu'ils soient financiers, bancaires, industriels pour les entreprises du cac 40 .

Nul doute que rapidement la dette serait réglée et que les profiteurs cesseraient des taux d'intérêts immenses, des dividendes supers, des profits exorbitants.

La cigale capitaliste aurait alors fini de chanter.

Mélenchon pourrait présentait une proposition de loi en ce sens.Un vieux proverbe dit : « qui paye ses dettes s'enrichie » ; il est sûr que si le capital paye ses dettes tout seul il permettra aux travailleurs de s'enrichir et de faire tourner l'économie vers plus de salaires et de créations d'emplois.

 

Bernard LAMIRAND

 

 

Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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