CITROEN AULNAY PAS QUESTION DE FERMER !

Publié le 29 Juin 2012

images-copie-3.jpgCITROEN AULNAY UN PREMIER ACTE INDUSTRIEL DE CE GOUVERNEMENT ?

Ce blog sera court.

Hier les travailleurs de Citröen Aulnay et ceux du groupe PSA ont manifesté devant le siège parisien contre les menaces qui se précisent visant à restructurer les usines de production automobile.

La menace pèse sur l’ensemble automobile français, mais cet article, je le dédis particulièrement à Citroën Aulnay dont on susurre qu’interviendrai l’annonce de la fermeture totale pour fin juillet.

Il y a donc urgence.

Je ne reviendrai pas ici sur toutes les raisons de ne pas fermer ce site ; d’ailleurs l’Humanité de ce vendredi nous en donne tous les éléments et j’interviendrai surtout sur la politique industrielle qui ne peut être qu’une question de mots ou de débats stériles.

Laisser fermer Citroën Aulnay serait grave pour le devenir industriel et économique de ce département de la Seine Saint Denis mais plus largement pour l’industrie française qui comptabiliserait une capacité de production en moins et donc un recul de la richesse créée dans ce pays et dans le PIB.

Le gouvernement socialiste doit intervenir directement et ne pas renouveler l’expérience Jospin* de Vilvorde ( On n’y peut rien pour ainsi dire).

Cela oblige donc à interpeller directement la direction de PSA (Peugeot Société automobiles) dont la famille Peugeot détient une grande partie du capital) et elle est la propriétaire de l’Usine Citröen d’Aulnay.

Il faut consolider la fabrication des voitures françaises dans notre pays et préparer Citroën Aulnay à des modèles futurs après la C3 . Le syndicat CGT a fait des propositions en ce sens.

Citröen Aulnay est donc un lieu éminent de la bataille pour la reconquête industrielle et ce gouvernement doit prendre les bonnes décisions pour que cette usine ne finisse pas comme celle de Vilvorde. Il implique que tout soit fait pour que Peugeot maintient cette usine et prend sur ces bénéfices pour assurer sa pérennité.

330928_francois-hollande-face-a-des-salaries-de-psa-le-2-ma.jpgQuand à Hollande, voilà un premier engagement à tenir : celui de l’existence et du développement industriel, seul capable d’assurer la croissance ( la croissance ne se paye pas de mots mais d’actes concrets).

Un abandon en rase campagne de sa part serait un gage donné à d’autres entreprises qui ont préparé des plans de licenciements, des fermetures de sites et des délocalisations en Europe et dans le monde pour rehausser leurs profits.


Bernard LAMIRAND


 *HNJospin Wilvorde7 juin 1997

EID Olivier Libération

En aparté de la réunion des socialistes européens à Malmö, Lionel Jospin a laissé poindre son embarras sur l'affaire Renault-Vilvorde. «J'ai demandé à mon cabinet de regarder ce problème», a-t-il glissé. Rappelant qu'il avait reçu une délégation des ouvriers de Vilvorde, le Premier ministre a indiqué: «C'est une question dont je suis amené à me saisir. J'ai une sensibilité et une opinion en temps que responsable politique, mais je ne peux pas apporter une réponse à une question industrielle.»

 

 

 

 

 

 

Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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