CAC 40 INIQUITE ...

Publié le 26 Avril 2010

arton2032-18c13.jpgPAS DE RETRAITE POUR LE CAC 40

 

Nous venons d'avoir des chiffres très détaillés des prévarications réalisés par les PDG du CAC 40 pour rémunérer leur "solde" dans les conseils d'administration de ces groupes.

Je ne relaterai et détaillerai pas l'étendue des sommes ahurissantes qu'ils se sont accordés: le journal l'humanité de ce matin l'a fait de bonne façon.

Simplement de dire mon dégout de voir, au moment ou la crise frappe les gens de conditions modestes, ces profiteurs qui se sont encore plus servis dans les caisses en 2009 pour leur besoin personnel ou ceux de leur classe.

Ainsi ils profitent d'un arsenal de privilèges dont ils se sont dotés; ce sont "des pickpockets des bilans". Comme disait Proudhon dans une célèbre formule: "le capital c'est le vol ". Ici, ce sont des détrousseurs de la valeur ajoutée.

Ce sont ces "huiles du CAC40" qui nous lancinent tous les jours de leur équitabilité, de la nécessité de faire des sacrifices pour la relance, et qui, par le biais de bonus, de salaires mirifiques, de stocks options, de participation et d'actions se taillent des revenus financiers démesurés.

De quel droit ces gens là puisent ainsi disposer des richesses créées? De les intercepter, sinon ce droit exorbitant que le capital s'est donné de jouir de ce qui ne lui appartient pas avec la bénédiction des pouvoirs.

Ces individus, ces castes, cette classe, de ce fait, s'arrogent le droit de décider de basses rémunérations et de préconiser les solutions les meilleures pour réduire les droits sociaux et notamment la retraite par répartition  à 60 ans pour rémunérer les larcins qu'ils s'autorisent en toute placidité.

Leur problème n'est donc pas le sauvetage du système par répartition.

De voir entrer dans les conseils d'administrations de ces grands groupes  les dames Woerth et Chirac montrent bien les liens  qu'ont tous  ces gens là avec  l'appât du gain.

Des gains également en matière de retraite; certains de ces PDG ayant pantouflé dans la haute fonction publique, bénéficient de retraites publiques substantielles qu'ils ont pris sans rechigner à 60 ans et auxquelles se rajoutent celles qu'ils se donnent et s'octroient dans leurs entreprises.

Et ils ont le toupet de dire que nos retraites coûtent trop chères, que la démographie ne le permet plus.

 Et la démographie du nombre de gens fortunés qui augmentent; qu'en fait-on?

Parmi les pourfendeurs du départ à la retraite à 60 ans ont trouve des hommes politiques, des hauts fonctionnaires comme Alain Juppé, qui se sont empressés de toucher des retraites confortables à 60 ans.

Brefs parmi ces agitateurs on trouve les plus grands collectionneurs de retraites publiques et privées, capitalisées ou comme on dit de retraites chapeaux.

Pour eux, partir à 70 ans et plus, quelle importance, ils ont durant toute leur vie un parcours professionnel leur assurant le gite et le couvert, ils peuvent prendre des vacances au frais de la princesse et finir dans une belle résidence de vieux bourgeois leurs très vieux jours avec le pognon amassé sur le dos des salariés. Ils ne souffriront pas de l'isolement, du manque de soins, de l'air pur des montagnes ou de la mer dans leur palace dans les iles paradisiaques.

A la lueur des interventions de ces donneurs de leçons sur la retraite  des salariés, il faudrait leur demander à ce que l'exemple vient d'en haut.

Puisqu'ils sont pour l'équité, comme ils disent, qu'ils commencent par eux.

Bernard LAMIRAND

Rédigé par aragon 43

Publié dans #Actualités

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