BILAN SARKOZY 2010

Publié le 26 Décembre 2010

sarko-ne-voit-pas-les-greves.jpgTCHAO 2010

L'année 2010 s'en va.

Qui la regrettera sur le plan politique ?

Pas moi !

Pourtant une année cela se compte;  et chacun peut mesurer le gâchis causé par les "outrages" sarkoziens à notre vie démocratique et sociale.

L'existence est précieuse et nombre d'entre auraient préféré une année pleine de satisfactions qu'une année ratée à cause d'une minorité de friqués tirant des profits fabuleux.

L'année 2010 avait mal commencé, rappelez-vous, avec les tempêtes sur les côtes de l'Atlantique qui annonçaient d'autres tempêtes à venir.

L'hôte de l'Elysée, dans une de ses réparties autoritaires, décidait alors de rayer de la carte les terres gagnées sur la mer avec les propriétés correspondantes. Une ukase parmi d'autres qui s'est ensuite ensablée dans le vaste dépotoir des coups de menton de l'autocrate.

Tout au long de l'année le chômage grandira et atteindra plus de 4 millions de personnes sans emploi et sans compter les petits boulots précaires auxquelles sont astreints de nombreux salaries (es).

Et puis, au printemps, au moment où la nature révèle ses charmes,  la saison des scandales financiers est sortie de terre comme ces mauvaises plantes avec l'affaire Woerth-Bettancourt:  et l'on se rend compte alors que cette droite, qui voulait laver plus blanc que le blanc en 2007, n'a que du linge  très sale.

Et ça pue.

De quoi se boucher les narines.

Puis, c'est le moment choisi, vers les vacances d'été, par "Napoléon le petit" pour mettre en place sa réforme des retraites. Le peuple va se dresser contre lui et ses acolytes durant le dernier semestre 2010. C'est la seule bonne nouvelle sociale de l'année. Le peuple se rebiffe.

Concernant le sport, celui-ci,  pourri par l'argent-roi, a donné un récital de la malfaisance des sponsors avec les footballeurs de l'équipe de France. De même un Tour de France cycliste où le "Fouquets' s'est invité en la personne de son fondé de pouvoir, le dénommé Sarkozy, dans les pentes brouillardeuses du Tourmalet, pour applaudir des toxicomanes nourris et biberonnés par quelques mécènes peu scrupuleux pourvu que ça rapporte.

Pendant ce temps, les soldats français tombent en Afghanistan, pour une cause indéterminée… sauf pour les donneurs d'ordre qui savent...

Arrivent l'automne et les feuilles d'impôts, elles ont gonflées comme les torrents quand les glaciers de la crise dégèlent et entrainent la débâcle.

 Il faut alors que les banquiers "se refassent" et les peuples sont  priés de mettre la main au portefeuille.

Une année où la santé s'est dégradée avec la réforme de l'hôpital (HPST)  et la nomination d'un corps milicien (les ARS) chargé de mettre la santé à la diète et selon les moyens de chacun : des personnes sans le sou, pauvres, ont dû ou vont devoir se résoudre, la mort dans l'âme, à lâcher leur médecin et à ne plus se soigner comme il le faudrait en ce vingt et unième siècle. D'autres actes ont coûté très chers:  le vaccin HIN1 qui a rapporté des milliards aux requins des fabriques médicamenteuses et en plus un nouveau scandale, peut-être pire que le sang contaminé, "le médiator", médicament conçu par Servier qui a reçu en 2008 la légion d'honneur des mains de Sarkozy.

Une année où les banquiers ont tous retrouvé leurs billes, après les pertes, et en ont même repris à leur petits camarades, notamment de superbes agates, qu'ils ont pu chaparder grâce au châtelain.

L'année se termine, dans les flocons  de dividendes fabuleux, la pluie verglaçante de la retraite à 67 ans, le gel de Salaires et l'installation de la banquise de l'austérité. Vraiment une année polaire qu'il faudra vite décongeler.

Cependant, un petit écho nous est parvenu, il peut prendre une certaine résonance: le PCF a élu un nouveau secrétaire national, Pierre Laurent.  Il semble vouloir se battre pour donner un avenir au PCF, un avenir et un retour vers la base, vers les lieux de travail abandonnés depuis le départ de George Marchais.

Une espérance que l'on vérifiera bientôt face aux combines électorales et au populisme.

Pourvu que les communistes, je dis bien tous les communistes, tirent le chariot dans le bon sens, chariot jusque là empêtré dans les ornières de l'indigence politique et le manque de concepts communistes face à un capitalisme en crise.

Vivement 2011, avec des luttes de plus en plus fortes et massives:  en France, en Europe, dans le monde contre le capital et ses associés genre Zapatero, Papandréou, Blair, Strauss-Kahn etc.

 

Bernard LAMIRAND

 

Prochain Article les revendications plutôt que des vœux pieux.

Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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