FETE DE L'HUMANITE
Publié le 13 Septembre 2009
FETE DE L’HUMANITE
Une bonne journée à visiter cette grande fête de l’humanité et d’avoir rencontré pas mal de connaissances.
J’en citerai une qui marque cette fête par la sortie d’un livre, Alain Bocquet, avec qui j’ai devisé quelques instants à la dédicace qu’il m’a faite avec un mot qui m’a fait plaisir : la lutte.
Je vais lire son livre et je ferai un article dessus.
Alain est toujours aussi net dans la démarche : celle de l’identité communiste.
Je pense que l’on se rejoindra sur la nécessité de ne plus être à la remorque des socialistes à chaque élection.
J’ai participé à nombre de débats sur Jean Jaurès, la formation professionnelle, la crise, la rencontre avec la presse de Bernard Thibaut.
A ceux qui doutent de l’avenir du communiste, de voir un tel monde dans les stands, dans les lieux de débats, dans la fête, montre que le peuple attend beaucoup des communistes et que l’on ne peut les décevoir par des manœuvres politiciennes au moment où les travailleurs sont victimes de la pire crise du système.
J’au admiré les comédiens déclamant les discours d’un Jaurès qui se dressait contre ce capital qui écrasait les hommes et cela m’a donné l’idée de le lire car la situation actuelle, même dans un contexte différent, ressemble par l’injustice de ce monde aux accusations portées par Jaurès.
J’ai apprécié Bernard Thibaut dans sa réflexion sur la crise, la façon de la combattre syndicalement, la façon de faire vivre syndicalisme et politique en se respectant et en sachant que les responsabilités ne sont pas les mêmes.
J’ai apprécié son insistance à considérer que la mobilisation des salariés était en construction.
Une femme de lutte ouvrière me donnant un tract et appuyant sur le fait que la CGT devait décréter tout de suite le grève générale ; je lui ai répondu que ce sont les ruisseaux qui font les grandes rivières et qu’un grève générale ne peut se concevoir que lorsque toute la base est prête à la faire. Ce n’est pas le cas et il faut y travailler
Elle est repartie « toute abasourdi ».
J’ai aussi apprécié Philippe Martinez secrétaire de la Fédération CGT de la Métallurgie quand il a mis en accusation ce patronat de la métallurgie qui vante la formation professionnelle mais ne reconnaît pas celle-ci par un salaire à la hauteur des connaissances acquises.
J’ai discuté avec des camarades sur le plan politique.
Ils en ont marre des combinaisons électorales.
Ils veulent des listes front de gauche au premier tour non pas pour se comptabiliser (encore que) mais pour faire avancer nos idées et le fait de se retrouver au premier tour avec un PS en pleine déconfiture n’a pas l’air de faire l’unanimité (loin de là).
La direction PCF va-t-elle enfin entendre ?
Il semblerait qu’au stand national du PCF, les militants ont renâclé aux propositions de la direction de chercher à tout prix un accord au premier tour avec les socialistes.
J’attends le discours de Le Hyaric pour en savoir plus.
Bernard LAMIRAND