HOPITAL PUBLIC EN DANGER DE MORT
Publié le 29 Décembre 2008
URGENCE HOPITAL SCANDALEUX
Après les morts de froid, voilà les morts par manque de soins !
Ce gouvernement se fiche de nous !
Un homme victime samedi soir d'un malaise cardiaque, à Massy (Essonne), n'a pu être accueilli pendant six heures, faute de place, dans un service de réanimation hospitalier et est décédé alors qu'il allait enfin y être admis, a-t-on appris dimanche de sources concordantes. (Source AFP)
Une équipe du Samu s'est rendue au domicile d’un homme âgé de56 ans vers minuit, et après lui avoir prodigué les premiers soins, a cherché pour lui, en vain, auprès de 27 hôpitaux d'Ile-de-France une place dans un service de réanimation qui pourrait lui faire une coronarographie.
C’est vers 6H00 du matin qu'une place s'est libérée à l'hôpital Lariboisière, à Paris, mais le patient est décédé au moment où il arrivait à cet établissement.
Cette triste situation montre à quel point l’hôpital public est entrain de se dégrader sous les coups de boutoirs de Sarkozy et de Bachelot et de ceux qui les ont précédés depuis des années.
Après le malheureux décès d’un jeune garçon dû à une erreur et la fuite d’un grand malade mental d’un hôpital psychiatrique à Marseille, ce cas montre que l’hôpital n’a plus les moyens d’assurer la santé publique dans de bonnes conditions.
Honte à ceux qui ont fait de l’hôpital un lieu de rentabilité, un lieu où le variable d’ajustement est le personnel médical que l’on calcule à la juste mesure pour être conforme à des budgets en constante régression prévus par de véritables grippe-sous sous les ordres du gouvernement.
Honte à ceux qui ont diminués par but de rentabilité le nombre de médecin, le nombre de lits, le nombre d’installations médicales.
Chaque année, on nous a confectionnés des budgets pour faire crever l’hôpital public et du même coup , par conséquence, entraîner à la mort des gens qui auraient pu être sauvés.
Tout cela n’est pas sans rappeler la catastrophe de 2003 de la canicule ou des milliers d’hommes et de femmes sont décédés par manque de moyens appropriés.
Partout, en ce moment, l’hôpital public subit le libéralisme et ses recettes mortifères avec des froids calculs comptables qui n’ont rien à voir avec la mission de soigner et de sauver des vies humaines.
Il est plus que temps de réagir car c’est notre santé qui est en danger.
N’est-il pas temps d’organiser la lutte unie de tous les français pour défendre leur hôpital public et leur sécurité sociale.
Je verrai bien, dans les semaines qui viennent une manifestation monstre, unitaire, réunissant autour des professions médicales, des syndicats et associations de malades, des mutuelles, tous les français.
Il est encore temps de réagir et de barrer la route à la mort programmé de la santé publique.
Bernard LAMIRAND
Après les morts de froid, voilà les morts par manque de soins !
Ce gouvernement se fiche de nous !
Un homme victime samedi soir d'un malaise cardiaque, à Massy (Essonne), n'a pu être accueilli pendant six heures, faute de place, dans un service de réanimation hospitalier et est décédé alors qu'il allait enfin y être admis, a-t-on appris dimanche de sources concordantes. (Source AFP)
Une équipe du Samu s'est rendue au domicile d’un homme âgé de56 ans vers minuit, et après lui avoir prodigué les premiers soins, a cherché pour lui, en vain, auprès de 27 hôpitaux d'Ile-de-France une place dans un service de réanimation qui pourrait lui faire une coronarographie.
C’est vers 6H00 du matin qu'une place s'est libérée à l'hôpital Lariboisière, à Paris, mais le patient est décédé au moment où il arrivait à cet établissement.
Cette triste situation montre à quel point l’hôpital public est entrain de se dégrader sous les coups de boutoirs de Sarkozy et de Bachelot et de ceux qui les ont précédés depuis des années.
Après le malheureux décès d’un jeune garçon dû à une erreur et la fuite d’un grand malade mental d’un hôpital psychiatrique à Marseille, ce cas montre que l’hôpital n’a plus les moyens d’assurer la santé publique dans de bonnes conditions.
Honte à ceux qui ont fait de l’hôpital un lieu de rentabilité, un lieu où le variable d’ajustement est le personnel médical que l’on calcule à la juste mesure pour être conforme à des budgets en constante régression prévus par de véritables grippe-sous sous les ordres du gouvernement.
Honte à ceux qui ont diminués par but de rentabilité le nombre de médecin, le nombre de lits, le nombre d’installations médicales.
Chaque année, on nous a confectionnés des budgets pour faire crever l’hôpital public et du même coup , par conséquence, entraîner à la mort des gens qui auraient pu être sauvés.
Tout cela n’est pas sans rappeler la catastrophe de 2003 de la canicule ou des milliers d’hommes et de femmes sont décédés par manque de moyens appropriés.
Partout, en ce moment, l’hôpital public subit le libéralisme et ses recettes mortifères avec des froids calculs comptables qui n’ont rien à voir avec la mission de soigner et de sauver des vies humaines.
Il est plus que temps de réagir car c’est notre santé qui est en danger.
N’est-il pas temps d’organiser la lutte unie de tous les français pour défendre leur hôpital public et leur sécurité sociale.
Je verrai bien, dans les semaines qui viennent une manifestation monstre, unitaire, réunissant autour des professions médicales, des syndicats et associations de malades, des mutuelles, tous les français.
Il est encore temps de réagir et de barrer la route à la mort programmé de la santé publique.
Bernard LAMIRAND