APPARITION A L’ELYSEE D’UN DISPARU

Publié le 18 Avril 2008

APPARITION A L’ELYSEE D’UN DISPARU

 

On le croyait disparu depuis que le radeau de la méduse de 2002 avait sombré dans le marécage de la gauche plurielle.


Le château était dans tous ses états : dehors, dans les jardins, les oiseaux piaffaient d’impatience comme aux beaux jours de la cohabitation où Jospin, après un conseil des ministres, prenait l’air et apprivoisait les piafs en vue de son arrivée prochaine.

Dans ma chronique sur les visiteurs de Sarkozy, après la visite du farceur Cohn Bendit, vient le tour de Jospin le lâcheur.

Je sais, vous allez me dire que Wurtz y est allé aussi pour préparer la présidence européenne de notre maître Sarkozy : pas de commentaires, je risquerais d’être désagréable.

Si, une phrase, je me souviens d’un meeting lors du référendum de la constitution européenne, où il s’était tout seul fabriqué un mythe sur la naissance de la communauté européenne, à savoir la communauté Européenne du charbon et de l’acier (CECA) a été quelque chose de formidable comme acte créateur de l’Europe. Je suis allé le voir pour lui dire mon ressentiment, à moi le sidérurgiste, qui sait ce qu’a coûté cette CECA : la destruction d’une grande partie de la sidérurgie européenne et l’installation du flibustier hindous Mittal aux commandes de ce qui reste de notre sidérurgie nationale.

Revenons à Jospin, vous savez ce grand premier ministre de la gauche plurielle qui a abandonné ces troupes en pleine bataille en disant : « j’arrête la politique ». Sa visite, ce jour à l’Elysée, telle qu’il nous l’a expliqué ce soir à la télé était pour donner son opinion au futur président de l’Europe et lui dire ce qu’il devrait éviter pendant sa présidence car lui savait puisqu’il avait présidé avec Chirac à l‘époque de Nice et de Lisbonne.

J’ai noté ses conseils, cela ne va pas chercher bien loin et en tous les cas, de sa part, il n’y a pas la moindre allusion à la casse de nos retraites et à la baisse du pouvoir d’achat qui viennent de là.

Il faut dire, que Lisbonne c’est lui, et à cette époque, le sieur Jospin se situait vers l’allongement de l’âge de la retraite, le retour des seniors au boulot et le mise en place de fonds de capitalisation.Il ne pouvait rien faire contre les restructurations industrielles.

Jospin, ce soir, nous a trouvé quand même trouvé une réponse à cet  épineux problème  de la crise financière et de plusieurs milliards d’Euros partis en fumée en proposant à Sarkozy de recourir au service de son ami Strauss Khan directeur du FMI.

Vu les dégâts dans le monde entier  qu’a fait cette organisme depuis qu’il existe et les responsabilité qu’il porte dans les émeutes de la faim, nous avons tout à craindre de ce trio pour régler la crise « Sarkozy Strauss Khan- Jospin pour sauver le dollar américain ».

Comme je suis « unitaire pour deux » je ne me répandrai pas dans les rues de ma ville bien-aimée en disant «  Jospin où t’a mis ta gauche ».

Tristesse quand même de voir ce politicien venir apporter son aide à ce réactionnaire, qui actuellement, casse l’ensemble de nos droits sociaux.

Mais vous allez me dire «  tu te faisais des illusions sur Jospin ? ».

Non !

Vous avez raison ;  Jospin  reste dans ton île de Ré et fais du vélo et pense à améliorer les pistes cyclables.

 

Bernard LAMIRAND

 

Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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