PCF : Pour une dynamique PCF tout de suite.
Publié le 12 Janvier 2008
Je viens de lire attentivement le rapport de Marie George Buffet au conseil national et je ne sens pas ce rapport comme contribuant vraiment à mettre en oeuvre les
décisions de l'Assemblée nationale des sections des 8 et 9 décembre à La Défense.
Ce n'est pas le contenu, fruit certainement " de la carpe et du lapin"; c'est plutôt une impression, oeut-être je me trompe, d'un exercice imposé et dont à travers les sinuosités de l'expression on ressent pas la dynamique auquel on est en droit d'attendre de la principale porte parole du PCF.
Cela manque de tonus.
Cela fait constat.
Et je pressens dans ce rapport la volonté de ne pas trop se mouiller par rapport au devenir du PCF et de laisser planer un doute qui devient "non-dit" mais dit quand même par l'absence du mot (une seule fois cité pour l'action).
Bref, l'art de préparer le terrain à autre chose.
Et puis, au moment de pleine campagne électorale, j'étais en droit d'attendre un discours beaucoup plus offensif par rapport à cette bataille politique des municipales et des cantonales dont la droite et le PS en font des enjeux dans leur bras de fer.
Nous, j'ai l'impression qu'on joue petit bras.
Campagne terne, sans âme,où les coups des autres ne sont même pas ou peu relevés.Campagne où les égos de certains camarades notables prennent le dessus et font en sorte qu'ils en ont rien à foutre du PCF.
Je remarque d'ailleurs que pour des dirigeants on fatalise dèjà sur la perte du conseil général de la Seine Saint-Denis et les ripostes face Bartolonne PS, qui veut s'emparer du 93, sont discrètes et l'on se contenterait bien volontiers, en faisant le gros dos, de garder ce qu'ils veulent bien nous laisser.
Un peu comme ce Maire communiste de Marseille Nord dont les socialistes semblent d'accord pour qu'ils soient reconduit mais ne mène pas la liste de gauche qui d'ailleurs comprend des nervis de Pasqua.
Comprennent qui pourra notre identité dans tout ce jeu, où,me semble t'il, certains n'attendent qu'une chose: que le PCF recueille un nouvel échec pour formaliser sa fin au prochain congrès.
Je m'insurge devant cet encéphalogramme que l'on voudrait presque plat comme la campagne actuelle où le PCF n'émerge pas comme il émergeait habituellement avec toutes ses forces.
Et comment voulez-vous qu'il en soit autrement, quand vous voyez ce triste spectacle, de ce conseil national, qui ne représente plus grand chose, où l'on s'invective et où les quolibets servents d'arguments.
Ce conseil national, qui aurait dû passer sont temps à préparer ces élections, à envisager de vrais ripostes à Sarkozy, s'est disputé, et les clans et les rivalités de ce CN sont apparus au grand jour avec encore plus de force qu'en fin décembre et l'on voit "ce beau monde" affuter ses stratégies pour préparer l'hallali du PCF en fin d'année.
On va me dire que j'exagère, mais quand je vois la façon dont on a voulu mettre de coté des camarades qui défendent le devenir du PCF pour les commissions de préparation, j'en suis estomaqué de voir cela chez les communistes. D'autant plus que la totalité de ces groupes de travail sont drivés par ceux qui préconisent la fin du PCF.Je me demande d'ailleurs, s'il ne faudrait pas refaire ces groupes avec la présence des sections comme cela s'était fait avec les ruches à La défense. Ce conseil national, pour moi, n'a plus aucune légitimité car il ne dirige rien.
Comme je ne suis pas un naif, enfin j'essaye de ne plus l'être, je me battrais partout pour le devenir de ce parti car sa disparition ANNONCERAIT la fin d'une réflexion communiste au moment où on en a le plus besoin.
Dans ce conseil national, je n'ai pas retrouvé l'ambiance de l'assemblée générale des sections où les délégués désignés démocratiquement apportaient leur point de vue de manière fraternels avec un serieux dans l'élaboration de propositions pour son devenir. Je n'ai pas retrouvé non plus la volonté de tenir compte de leur avis.
Et je me dis, qu'il va falloir transgresser les choses par rapport à cette forteresse assiégée et je pense que le congrés doit devenir l'affaire des sections et que ce devrait être les sections directement qui désignent les délégués et non des listes savamment préparées au niveau des fédérations.
On me retorquera que les statuts ne prévoient pas cela, OK, alors changeons les statuts par un vote des communistes avant le congrés.
Bon, j'ai vidé mon sac aprés cette triste lecture de ce CN et je vais aller distribuer des tracts et discuter avec les gens; cela me sortira de ma colère.
Bernard LAMIRAND Communiste PCF
Ce n'est pas le contenu, fruit certainement " de la carpe et du lapin"; c'est plutôt une impression, oeut-être je me trompe, d'un exercice imposé et dont à travers les sinuosités de l'expression on ressent pas la dynamique auquel on est en droit d'attendre de la principale porte parole du PCF.
Cela manque de tonus.
Cela fait constat.
Et je pressens dans ce rapport la volonté de ne pas trop se mouiller par rapport au devenir du PCF et de laisser planer un doute qui devient "non-dit" mais dit quand même par l'absence du mot (une seule fois cité pour l'action).
Bref, l'art de préparer le terrain à autre chose.
Et puis, au moment de pleine campagne électorale, j'étais en droit d'attendre un discours beaucoup plus offensif par rapport à cette bataille politique des municipales et des cantonales dont la droite et le PS en font des enjeux dans leur bras de fer.
Nous, j'ai l'impression qu'on joue petit bras.
Campagne terne, sans âme,où les coups des autres ne sont même pas ou peu relevés.Campagne où les égos de certains camarades notables prennent le dessus et font en sorte qu'ils en ont rien à foutre du PCF.
Je remarque d'ailleurs que pour des dirigeants on fatalise dèjà sur la perte du conseil général de la Seine Saint-Denis et les ripostes face Bartolonne PS, qui veut s'emparer du 93, sont discrètes et l'on se contenterait bien volontiers, en faisant le gros dos, de garder ce qu'ils veulent bien nous laisser.
Un peu comme ce Maire communiste de Marseille Nord dont les socialistes semblent d'accord pour qu'ils soient reconduit mais ne mène pas la liste de gauche qui d'ailleurs comprend des nervis de Pasqua.
Comprennent qui pourra notre identité dans tout ce jeu, où,me semble t'il, certains n'attendent qu'une chose: que le PCF recueille un nouvel échec pour formaliser sa fin au prochain congrès.
Je m'insurge devant cet encéphalogramme que l'on voudrait presque plat comme la campagne actuelle où le PCF n'émerge pas comme il émergeait habituellement avec toutes ses forces.
Et comment voulez-vous qu'il en soit autrement, quand vous voyez ce triste spectacle, de ce conseil national, qui ne représente plus grand chose, où l'on s'invective et où les quolibets servents d'arguments.
Ce conseil national, qui aurait dû passer sont temps à préparer ces élections, à envisager de vrais ripostes à Sarkozy, s'est disputé, et les clans et les rivalités de ce CN sont apparus au grand jour avec encore plus de force qu'en fin décembre et l'on voit "ce beau monde" affuter ses stratégies pour préparer l'hallali du PCF en fin d'année.
On va me dire que j'exagère, mais quand je vois la façon dont on a voulu mettre de coté des camarades qui défendent le devenir du PCF pour les commissions de préparation, j'en suis estomaqué de voir cela chez les communistes. D'autant plus que la totalité de ces groupes de travail sont drivés par ceux qui préconisent la fin du PCF.Je me demande d'ailleurs, s'il ne faudrait pas refaire ces groupes avec la présence des sections comme cela s'était fait avec les ruches à La défense. Ce conseil national, pour moi, n'a plus aucune légitimité car il ne dirige rien.
Comme je ne suis pas un naif, enfin j'essaye de ne plus l'être, je me battrais partout pour le devenir de ce parti car sa disparition ANNONCERAIT la fin d'une réflexion communiste au moment où on en a le plus besoin.
Dans ce conseil national, je n'ai pas retrouvé l'ambiance de l'assemblée générale des sections où les délégués désignés démocratiquement apportaient leur point de vue de manière fraternels avec un serieux dans l'élaboration de propositions pour son devenir. Je n'ai pas retrouvé non plus la volonté de tenir compte de leur avis.
Et je me dis, qu'il va falloir transgresser les choses par rapport à cette forteresse assiégée et je pense que le congrés doit devenir l'affaire des sections et que ce devrait être les sections directement qui désignent les délégués et non des listes savamment préparées au niveau des fédérations.
On me retorquera que les statuts ne prévoient pas cela, OK, alors changeons les statuts par un vote des communistes avant le congrés.
Bon, j'ai vidé mon sac aprés cette triste lecture de ce CN et je vais aller distribuer des tracts et discuter avec les gens; cela me sortira de ma colère.
Bernard LAMIRAND Communiste PCF