Publié le 19 Mars 2010

DES IMMEUBLES DE LA REPUBLIQUE TRANSFORMES EN PALACE (Une information d'un camarade communiste qui connait bien les petits secrets et les miasmes de la haute société).

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Notre pays regorge de bâtiments publics marquant notre histoire, notamment à Paris.

Des hauts lieux historiques sont aujourd'hui mis en l'encan pour permettre à l'Etat d'éponger les dettes, celles qu'il a fait pour renflouer avec l'argent des contribuables les banquiers et hommes d'affaires qui s'en sont mis plein leurs goussets avec les bonus, stock-options et dividendes.

Ainsi, depuis le retour de la droite au pouvoir en 2002 , l'on vend des immeubles dont les français sont attachés pour en faire des palaces pour les possédants des paradis fiscaux et de t cette cohorte de profiteurs internationaux qui rachètent à vil prix, pour eux, les trésors appartenant à la nation.

Dans un article paru dans Libération, par le journaliste Vincent Noce, nous apprenons qu'il s'en passe de bien belles pendant que les français se débattent dans le chômage et la remise en cause de leurs acquis sociaux.

Ainsi, un investisseur, c'est comme cela que l'on appelle maintenant ces aventuriers des marchés immobiliers, s'est permis d'acheter le Royal Monceau, et l'individu concerné s'est illustré en organisant au préalable de la transformation de ce prestigieux immeuble en palace, un raout d'un genre un peu particulier puisqu'il s'agissait d'une "démolition party" au cours de laquelle un millier de personnalités (le gratin) ont été invitées à tout casser dans les étages.

Et le journaliste de dire " au moment où il entend redonner ses lettres de noblesse à l'identité nationale, le gouvernement ne pouvait trouver meilleur partenaire pour lui confier les clés d'un bâtiment constitutif de l'histoire de la nation".

Ce bâtiment est connu à Paris, c'est l'hôtel de la marine que Hervé Morin, notre négligeable ministre des armées, veut le confier à ce pacha des "gargotes pour riches" pour en faire un palace.

Pour ces gens là, le patrimoine doit être une source de profit, et un palace vaut mieux qu'un musée pour empocher les royalties.

Dans ce lieu, qui devrait être mis à la disposition des monuments historiques, pourquoi pas pour en faire un grand lieu d'histoire vu sa grandeur, le peuple serait bien mieux que les émirs, le jet-set et je ne sais quoi encore.

Peut-être que ces individus voudraient, comme pour l'hôtel Monceau, organiser une nouvelle "demolition party" ,comme sait l'organiser la bourgeoisie à travers une bataille navale où les superbes dorures, peintures et meubles seraient des bateaux à détruire, genre sabordage de la flotte française à Toulon?

Oui on peut parler de sabordage de nos monuments historiques quand au vend notre patrimoine à des aubergistes d'un genre un peu particulier.

L'hôtel de la marine n'a pas vocation à devenir un palace.

 

Bernard LAMIRAND

 

 

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 19 Mars 2010

arton171-844f3.gifPOUR UN GRAND 23 MARS SYNDICAL

Dimanche soir nous saurons si la droite a pris une nouvelle claque électorale et de quelle manière elle en tiendra compte.

L'abstention massive révèle cependant la frustration des travailleurs face aux politiques menées en alternance par l  a gauche plurielle puis la droite depuis 2002 sur les questions sociales.

Cette défaite annoncée de Sarkozy révèle cependant des possibilités de peser sur les politiques actuelles antisociales accompagnant la crise.

Depuis le début de l'année 2010 et en pleine campagne électorale, le mouvement social a continué à agir et  a pris même de la dimension tant qualitativement que quantitativement.

En effet, de nombreuses luttes ont éclatées, franchissent et dépassent le caractère défensif de l'année 2009 du "le sauve qui peut" par de fortes primes de départ à l'exemple de Continental Clairoix.

L'idée n'est plus de trouver un compromis "à reculons" avec ceux qui ferment et licencient.

De nombreuses batailles pour l'augmentation des salaires se développent en ce moment face au patronat qui cherche à faire des économies salariales pour rémunérer ses actionnaires et renflouer ses comptes après les frasques bancaires, la spéculation, les bonus etc.

L'enjeu est donc de taille puisqu'il oppose, dans un rapport de force, celui qui veut que sa force de travail soit reconnue et rémunérée à la hauteur de sa qualification, de la richesse créée, de sa créativité face aux actionnaires avides de dividendes, de stocks options, de bonus toujours plus élevés.

En faisant en sorte que le 23 Mars soit une journée de luttes, de grèves, de manifestations pour l'emploi, les salaires et les retraites, les conditions de travail, les organisations syndicales sont sur leur terrain de manière offensive et sur les solutions à apporter face à cette crise systémique du capital dont la note serait refilée au monde du travail.

Tout le monde doit participer à cette journée, non pas pour un coup de clairon sans suite, mais pour encourager toutes les luttes actuelles au plus profond des ateliers et services pour réclamer de la rallonge et pas se contenter de peccadilles.

C'est valable aussi pour les retraités dont ce gouvernement vient de leur attribuer des miettes.

Le 23 Mars peut faire des petits partout et annihiler toutes prétentions gouvernementales à nous faire payer la crise du système. Et je ne crois pas que c'est en faisant peur, en disant que demain ce gouvernement va frapper très fort que l'on va donner confiance à la lutte.

Méfions nous des cassandres, de ces messagers qui annoncent un malheur à venir pour que chacun s'enferme et se cloitre.

La peur n'évite pas le danger dit un célèbre dicton populaire; alors la meilleure façon de prévenir c'est bien d'agir et de créer des foyers de lutte au plus profond des entreprises avec les délégués du personnel, ces militants (es) élus (es) dont la responsabilité est d'animer les luttes revendicatives dont j'ai le plus profond respect.

A ce sujet, il me semble nécessaire d'engager un grand débat sur ce syndicalisme de la feuille de paie et de ce lien très fort au point de vue contenu de la fiche de paie entre ses différentes rubriques comprenant l'emploi, la qualification, le salaire brut, le salaire socialisé (protection sociale) comme rémunération de la force de travail et non pas coût et charges sociales.

Un autre proverbe dit: " les petits ruisseaux font les grandes rivières"; si nous nous y prenons bien avec le 23 mars, cette journée pourrait déboucher sur une multitude d'exigences revendicatives salariales sur le terrain, sur des luttes au plus près.

En ce moment, le cahier de revendication doit prendre le dessus sur les rencontres informelles, paritaires, de concertation que nous balance régulièrement le patronat et le gouvernement pour noyer le poisson revendicatif.

Vive un grand 23 mars et qu'en ce printemps 2010 les bourgeons de la lutte éclatent partout au risque de donner des allergies au pollen salarial à tous nos patrons.

Qu'ils toussent et s'étouffent devant le cahier de revendication, tant mieux, la meilleure façon dont ils auront à s'en prémunir c'est de céder à nos revendications.

 

 

Bernard LAMIRAND

 

 

 

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Publié le 17 Mars 2010

ELECTIONS REGIONALES

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Dans quelques jours le rideau sera tiré sur cette période électorale qui aura vu plus de 50 % des français s'abstenir au premier tour et beaucoup plus dans les quartiers populaires.

Il faudra en tirer les enseignements. (on le dit après chaque élection mais…)

Notons que les abstentions sont dans les deux camps.

 A droite(voir %  des villes comme Senlis, Chantilly, Gouvieux);  les clivages sont ravageurs entre ceux qui veulent une France pétainiste, conservatrice et d'autre part une droite plus soucieuse de s'insérer dans le concert d'un capitalisme mondial régulé comme le préconise les keynésiens.

 A gauche les abstentions sont énormes dans les cités où la perspective n'arrive pas à se tracer dans un monde du travail en souffrance, pris en étau entre les vieilles solutions sociales démocrates et l'alternative encore trop confuse et théorique d'un dépassement du capitalisme.

Le parti socialiste n'a pas envie de tirer les leçons de ses échecs précédents car il se satisfait de ce match à deux, instauré par Jospin et Chirac, basé sur un bipartisme présidentiel et il surfe sur les déboires actuels de la droite sarkozienne au pouvoir dans ce triste jeu d'alternance de la médiocrité et de l'embrouille, comme la droite le fera à son tour, demain, quand les socialistes auront, s'ils y arrivent, récupéré le pouvoir.

Le Front de gauche a réussi à garder la tête hors de l'eau, tant mieux… mais à son intérieur les écuries subsistent et l'ancien couvre encore le nouveau au point de l'étouffer.

Le manque d'unité des communistes est préjudiciable pour établir un vrai dépassement et faire jaillir le nouveau dans ce front de gauche. Les vieilles démarches électorales figent les comportements, crispent, exaspèrent, désespèrent  alors que l'on a besoin de réunir les forces et non les disperser dans les chapelles de l'intolérance et de la haine qui foisonnent à certains endroits.

Nous avons besoin d'unité sur "un manifeste nouveau", que j'ai réclamé pour ma part au dernier congrès, d'autant que la crise va faire encore plus de dégâts après les échéances régionales. L'on verra que toutes ces indigences communistes sont rien à coté des saloperies que la bourgeoisie va engager et que les socialistes consentiront en nous disant d'attendre des jours meilleurs.

Le parti socialiste n'a pas changé, son score lui permet d'assurer comme d'habitude son leadership, dans cette sorte d'alternance qui pourrit tous  et qui encourage leurs roitelets régionaux. Les accords qu'il passe dans les régions avec ses partenaires sont dans la catégorie de l'allégeance et il va continuer les mêmes politiques menées précédemment où des communistes, tellement bien à l'aise chez les socialistes, ont été adoubés sur leur liste pour la période qui vient.

Je dois dire, au vu de ce que j'ai saisi pour l'établissement des listes au second tour, que la démarche des communistes du Nord me parait être celle qui convient en cette période si trouble. Etre nous-mêmes, parti prenante au second tour d'une liste de gauche regroupant les socialistes, les verts, le front de gauche face à la droite et à l'extrême droite, mais ne pas être "pieds et mains liés" à cette vieille discipline qui consiste pendant le mandat à se faire mener par le bout du nez par les socialistes, et donc en gardant toute notre liberté de jugement comme l'a dit mon camarade  Jacky Hénin, notre député européen.

Mais pour cela il fallait faire 10 % comme dans le Nord, dans le Limousin où en Auvergne avec Chassaigne.  Nous nous sommes pas donnés politiquement les conditions de le faire dans toute la France à cause d'une stratégie nationale à géométrie variable, selon les régions, et par de désastreuses mésententes entre communistes conséquences de ces impérities.

Je pense, c'est mon point de vue, que le front de gauche aurait dû, dans toutes les régions adopter la même démarche que dans le Nord Pas de Calais. Alain Bocquet et les communistes du Nord ont su dépasser les clivages et unir pour faire une liste large et fraternelle "de l'humain d'abord".

Je le dis d'autant plus que l'attitude des socialistes dans les régions démontre qu'ils ne dérogeront aux politiques d'accompagnement de crise que par un autre rapport de force conséquent au sein de la gauche. Entre-temps, ils poursuivront les acceptations bon gré mal gré des allégements d'impôts du capital décidés par la droite en en faisant prendre le relais par les contribuables les plus modestes comme ils l'imposent dans les régions depuis 2004.

Le bouclier social invoqué par les socialistes à mettre en place dans les régions est la réplique médiocre du bouclier fiscal des riches, il figera vers des protections sociales minimales, "le denier du pauvre", une sorte de SMIC social des travailleurs au lieu et place de la sécurité sociale et de nos conquêtes sociales que le capital sera encore plus encouragé à rompre.

Les gars du Nord, de mon parti, ont vu cela. Bocquet en baptisant la liste "l'humain d'abord" a bien vu où les socialistes veulent amener la barque régionale.

Arrêtons d'être dupes et travaillons d'arrache-pied un projet communiste qui nous rassemble.

L'humain d'abord… et les luttes… et rassembler dans celles-ci.

Telle devrait être notre feuille de route.

 

 

Bernard LAMIRAND (plus que jamais PCF)

 

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Publié le 16 Mars 2010

arton2032-18c13.jpgRETRAITES: DES MIETTES

Une information est parvenue ce matin dans la presse sur les retraites et pensions des salariés.

0,90% pour le régime général de la sécurité sociale et 0,72% pour les retraites complémentaires.

C'est se moquer du monde.

Les retraités (es) apprécieront.

Il faut en finir avec ces comptes d'apothicaires pour déterminer les quelques miettes que l'on jette aux retraités (es). Il faut noter par contre que le prix d'achat du point (celui qui permet de calculer le nombre de point obtenus dans l'année) par contre lui augmente de 1,3 % c e qui fera moins de point attribués en 2010 pour les futurs retraités (es).

Ainsi, c'est le comble, autant pour le régime général que pour les complémentaires, les salariés et les retraités sont appelés à se faire la ceinture pendant que ceux qui sont aux manettes dégagent des super profits, des bonus, des stock-options.

J'ai dit compte d'apothicaires quand on lésine sur quelques décimales sur le pouvoir d'achat des retraités, que l'on trouve que l'inflation leur a été inférieure aux prévisions en 2009 et que l'on leur retranche o,3 % alors que les coûts de la vie pour les personne âgées crèvent les plafonds notamment en dépenses de santé, de chauffage en ce dur hiver.

Ce n'est pas seulement mesquin mais c'est honteux; et cette décision gouvernementale montre bien que ce gouvernement nous fait payer les frasques bancaires et surtout les dettes occasionnées par l'état pour renflouer les banquiers et les actionnaires.

Minables, tous ces gens, qui, avec leur règle à calcul, conditionne la retraite des petits alors qu'ils y vont à la louche pour les riches avec les bonus, stocks options et dividendes.

Le 23 mars, tous dans la rue.

 

Bernard LAMIRAND

 

 

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Publié le 14 Mars 2010

JEAN FERRAT COMPAGNON DE MES LUTTES

Depuis hier en fin d'après midi tous les médias rendent hommage à celui qui a si bien chanté nos luttes, nos espoirs et ces moments de découragements quand les prolétaires se désunissent et sont trompés par ceux qui se devaient d'être vrais communistes et qui ne l'étaient plus en fait.

Jeune militant ouvrier, j'étais aide jardinier dans une propriété bourgeoise de Calais, de mes racines chrétiennes j'écoutais volontiers Jacques Brel, nous étions des jeunes révoltés de cette société qui exhalait l'exploitation de l'homme par l'homme, les guerres coloniales et c'est quand j'ai été au contact des communistes de mon entreprise à Usinor Dunkerque, que j'ai connu et apprécié Jean Ferrat.

Ces chansons de luttes, de révoltes, pour la révolution qui nous transportaient vers le combat de classe que je découvrais dans ces injustices sur les lieux de mon travail.

J'ai appris la lutte de classe avec Jean Ferrat et avec les magnifiques poèmes d'Aragon.

Ce matin, j'ai de la nostalgie de cette époque; quoi de plus humain quand un poète que l'on a aimé disparait !

 Je revois tous ces hommes et femmes en luttes, mes camarades d'Usinor, dont beaucoup sont disparus, se donnaient du courage en écoutant aussi bien Jacques Brel, Léo Ferré et Jean Ferrat et aussi Isabelle Aubret, une chti lilloise là où les plus belles chansons de lutte ont été chantées comme le "ptit-quinquin, l'internationale.

Dans les autocars d'Usinor qui nous conduisait à ce travail de l'acier, dans les matins blafards, ces chants étaient la petite lueur qui éclairait nos vies d'exploités et nous donnaient du sens à nos combats de la journée contre les maitres de forges.

Potemkine, Camarades, Les yeux d'Elsa, La Commune, Que c'est beau la vie, La Montagne: combien de fois ces belles chansons nous donnaient l'envie de faire basculer ce monde cupide et stupide.

Aujourd'hui, et pendant plusieurs jours, cette médiatisation va déferler, -Jean Ferrat n'aimait pas cela- des amis, dans des commentaires, me disaient qu'il ne fallait aucune récupération de Jean Ferrat.

Jean Ferrat n'est pas récupérable par la société capitaliste, par tous ces valets de l'argent roi du show-biz, il l'a détestait au plus haut point comme il ne souffrait pas que le communisme soit perverti par le stalinisme qui nous a fait tant de mal.

Et pour nous communistes, nous n'avons pas besoin de récupération, il fait partie de nous et de nos luttes à venir pour mettre par terre ce système honni.

Nous aurons encore besoin de ses chansons et ses poèmes.

Que la montagne est belle disait-il et pour le plagier un petit peu, je dirais que les luttes sont belles quand des hommes et des femmes comme Jean Ferrat et Isabelle Aubret chante la fraternité, la tendresse, l'amitié "de l'humain d'abord" comme disait mon camarade Bocquet, un grand ami de  Jean Ferrat.

Un dernier mot, ce poème d'Aragon qui dit mieux que cet article, que les chansons de Jean Ferrat resteront celle d'une mémoire qui génére de l'espoir et des luttes pour une société plus juste, libérée de ce fardeau qui tue l'humain.
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Bernard LAMIRAND

 

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Publié le 13 Mars 2010

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A JEAN FERRAT

 

Que la montagne est belle chaque saison

Ardèche montagne liberté

A dit le poète avec la plus belle chanson

Merci Ferrat pour tant de chants fraternité

 

Tu pars mais tu restes en nos cœurs

Toi le défenseur des opprimés et des premiers mai

Qui s'est toujours levé pour humanité bonheur

Peuple reconnaissant n'oubliera jamais

 

Avec ce mot si fredonné camarade

Prague et contre intervention

Au-delà des algarades

Compagnon communiste proche de la maison

 

Tant de tes chansons poèmes chantent la vie

Comme la femme est l'avenir de l'homme

La vie pas notre survie

Mais libérer joug capital nos mômes

 

Toi l'ami et camarade d'Aragon

Comme la rose et le réséda

Fraternise nos matins chaque saison

Pour la lutte et contre capitalisme maffia

 

Homme de liberté et de rébellion

Refusant dogmatisme  

Voulant monde révolution

Ferrat du vrai communisme

 

Bernard Lamirand

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Rédigé par aragon 43

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Publié le 12 Mars 2010

Union confédérale des retraités CGT

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

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Retraites : quelle revalorisation pour 2010 ?

 

 

A 20 jours du 1er avril, date fixée pour l’augmentation des retraites pour 2010, aucune information n’a été donnée sur le taux de revalorisation.

 

Ce silence n’est sans doute pas neutre !

 

En pleine période électorale, Gouvernement et Président de la République craindraient-ils la réaction des retraités face à une décision de revalorisation qui ne compenserait même pas la hausse du coût de la vie ?

 

Les retraités ne sont pas à l’abri de la crise ! Ils sont touchés de plein fouet par les hausses des dépenses de santé, de l’énergie, des denrées de première nécessité. 12% d’entre eux ont recours à l’aide alimentaire, après avoir travaillé toute leur vie pour la plupart.

 

Le 24 février 2010, des dizaines de milliers de retraités ont manifesté dans plus de 100 villes en France pour exiger la revalorisation des pensions à hauteur des besoins.

 

Les débats engagés aujourd’hui sur la réforme des retraites montrent bien que les projets présidentiels et gouvernementaux, s’ils sont appliqués, auront des conséquences aussi bien pour les retraités actuels que pour les futurs retraités.

 

La période prise en compte pour le calcul des retraites, le maintien de l’ouverture des droits à retraite à 60 ans, l’indexation des pensions sur le salaire moyen, un minimum de pension au SMIC sont primordiaux pour garantir un niveau de retraite correct à tous, jeunes et vieux, dans le cadre de notre système de retraite par répartition.

 

Le 23 mars, journée unitaire et interprofessionnelle d’actions, les retraités seront dans l’action avec les salariés pour faire entendre leurs revendications, en particulier sur le pouvoir d’achat. Ensemble, ils défendront la conception d’une société solidaire et intergénérationnelle.

 

Les informations qui nous viennent de l’ARRCO – AGIRC sont inadmissibles : + 0,72% pour 2010. Pour une retraite de 1000 euros, dont l’ARRCO (25%) représente 250 euros, ça représente 1,80 euros, c'est-à-dire 6 centimes par jour ! Même pas l’augmentation du prix de la baguette ! La campagne d’envoi de fax, MEL, courrier à l’ARRCO est toujours d’actualité :

 

ARRCO et AGIRC                                               MEDEF

16-18, rue Jules César                                                   55 avenue Bosquet

75592 PARIS cedex 12                                                 75330 Paris Cedex 07

Télécopie : 01.71.72.16.15                                              Télécopie : 01.45.51.20.44

 

 

 

 

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Publié le 12 Mars 2010

 

 

divers_005.gifACTIONS ET BONUS DES TRADERS OU SALAIRES ET RETRAITE

 

Ils étaient tous là à attendre que le suzerain banquier leur donne quelques bons morceaux du gibier abattu lors de cette chasse à courre pour les seigneurs de la finance qui ont ainsi pu ainsi tirer les meilleurs pièces du CAC 40 en cette année 2009 : 50 milliards de profits à se partager dans cette curée où même pas les bas morceaux ont été distribués aux pauvres et aux malades.

50 milliards amassés sur le dos du monde du travail.

La distribution des prix a donc eu lieu ces jours-ci et chaque trader a reçu sa juste part du butin; ils appellent cela le "bonus day".

Toutes les banques françaises annoncent des bonus et des dividendes pendant que les travailleurs et les retraités tirent la langue devant les mesures d'austérité qui pleuvent sur eux.

Hier nous apprenions que la distribution des prix du CAC 40 offrait aux actionnaires plus de 37 milliards de dividendes et maintenant, après avoir pris leur part, les actionnaires du CAC 40 distribuent les autres morceaux à leurs féaux traders.

Plus de 8.000 traders des banques françaises se partageront 1,8 milliard d'euros de bonus.

Chez BNP-Paribas 1 milliards d'euros dont 500 millions seront versés dès cette année. C'est donc deux fois plus que la Société Générale.
Et le plus gros bonus avoisinerait 10 millions d'euros.
En moyenne, les traders toucheront un bonus au comptant de 125.000 euros au titre de l'année 2009, qui s'ajoute à leur salaire fixe. Aux 125.000 euros comptant, s'ajoute un montant différé et conditionnel du même montant, payable en 3 fois sur les prochains exercices. Soit 250.000 euros.

Et pendant ce temps là, dans les entreprises, dans les services, les travailleurs qui réclament de la rallonge se font "envoyé aux roses" sous prétexte que la concurrence, la crise, les charges sociales affectent les bilans et que les contraintes du marché obligent à réduire le coût du travail.

La contradiction entre la rémunération du capital et celle du travail est au cœur de l'enjeu actuel à condition de ne pas être pris par l'accompagnement social auquel s'évertue le capitalisme en nous faisant croire que nous sommes tous sur le même bateau.

C'est donc l'enjeu de classe actuel.

Cela fait partie d'une formidable bataille d'idée à engager pour que le prix de la force de travail supplante la ponction du capital.

C'est pourquoi, hier, dans un autre article, j'ai parlé de réduire les coûts du capital, qui pèse sur la société et des coûts qu'il faut même faire disparaitre tels les dividendes qui devraient être nuls en période de crise.

De nombreuses luttes éclatent en ce moment sur les salaires et les qualifications; c'est nouveau, il faut s'en féliciter car depuis les années 80 des plans de rigueur dus aux socialistes, le prix de la force de travail a été constamment remis en cause autant par des gouvernements de droite que de gauche.

Le 23 mars nous dira si la mayonnaise prend et si cette mobilisation sur les salaires en particulier va faire des petits, un peu partout, avec dépôts des cahiers de revendication.

Je l'ai déjà dit, je n'attends pas grand-chose d'une grève générale en ce moment, j'attends plutôt des syndicats qu'ils créent les conditions de luttes en bas sur le vrai débat: celui des salaires qui conditionnent les autres revendications telles l'emploi, les conditions de travail et les retraites.

Je suis persuadé que si la CGT travaille à fond cette question des salaires tant dans le secteur public que dans celui du privé, nous reprendrons l'offensive sur l'ensemble des droits sociaux et d'un nouveau développement de notre industrie.

23 Mars, journée de débats et de dépôts des cahier de revendications salariales, ensemble et dans l'unité dans chaque lieu de travail, cela aurait de la gueule.

Bernard LAMIRAND

 






 

 





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Publié le 11 Mars 2010

arton42.jpgCAC40 ET SI ON REDUISAIT LE COUT DU CAPITAL AU LIEU DE REDUIRE LES COUTS DU TRAVAIL ?

Des chiffres éloquents nous sont donnés ce jour dans l'humanité (un journal que je conseille à lire tous les jours) concernant les profits réalisés par les grands groupes français du CAC40.

50 Milliards de profits réalisés en 2009, en pleine crise, dont plus de 37 milliards iront directement dans les poches des actionnaires en dividendes cette année.

Une honte au moment où dans toute l'Europe les travailleurs et les retraités salariés sont mis à la diète salariale et sociale.

Une honte quand on apprend en même temps les chiffres du chômage délivré par le pool emploi pour 2009: 320 000 emplois détruits dans ces grands groupes industriels et financiers pour se constituer leur pactole.

Oui, ils se payent sur notre dos, et quand j'entends des politiciens de gauche, dans le cadre des régionales, indiquer qu'ils faut aider ces gens là à rester en France et pour ce fait leur accorder toutes les aides nécessaires, je suis outré.

Toutes ces divinités financières et industrielles si choyées et dont on dit qu'il faut pour qu'elle existe que les coûts sociaux et salariaux soient réduits m'entraîne à penser au renversement de ces allégations que l'on nous demande de faire nôtre.

Les 50 milliards de profits j'y met en face les 320 000 destructions d'emploi.

Les 8 milliards de profits de Sanofi-Aventis, grand groupe pharmaceutique, j'y met en face une bonne part des déficits de l'assurance maladie.

Les 5 milliards de profit de la société générale, j'y met en face toutes les opérations financières spéculatives qui nous ont entrainées à la crise et à la réduction des salaires et des pensions de retraites.

je pourrais ainsi citer tous ces grands groupes qui ont profité de la crise pour réduire le prix de la force de travail et augmenter le prix du " veau d'or".

Il me semble que l'on devrait retourner ce discours que l'on nous brandit à cœur de journée sur les coûts sociaux et si l'on parlait des coûts financiers, du coût exorbitant du capital !

Le tableau présenté par le journal l'humanité est éloquent; tous ces grands groupes, en pleine crise, se sont distingués par des coupes sombres sociales: je propose donc que l'on parle désormais non plus du coût social mais des coûts financiers à réduire voir à faire disparaitre.

Mon camarades Alain Bocquet PCF, tête de liste aux régionales du Nord pour le Front de gauche avait, l'an passé, indiqué que face à la crise la première mesure à prendre était une année sans dividendes, sans stocks options, sans bonus: il avait raison.

C'est 50 milliards de profit seraient mieux employés s'ils étaient répartis aux salariés et aux retraités plutôt qu'à des actionnaires véreux.

On pourrait aussi les distribuer aux caisses de retraites, à celles des Allocations familiales, à celles du chômage etc.

Je propose dorénavant, face aux discours patronaux du Medef et de la droite que l'on parle non pas du coût du travail mais du coût du capital.

Une expression que je voudrais voir fleurir dans tous nos écrits et prises de paroles dans les entreprises et dans les médias.

Puisque l'on discute ferme, en ce moment des salaires et des retraites, je propose que l'on réduise le coût du capital en prenant tout concernant les dividendes affichés dans ces grands groupes du CAC 40 et que ces sommes soient directement affectées aux salariés et retraités.

Bernard LAMIRAND

Nota: une dame me disait hier ceci: vous vous rendez compte Monsieur, Sarkozy prête aux banques à 0 % et ces banques prêtent aux particuliers à des taux d'intérêts allant de 3,5 % à près de 20 % notamment par le biais de sociétés financières opérant dans les centres commerciaux. C'est du vol des nos impôts disait-elle.

Et puis autre réflexion, ce matin sur France -Inter de MG Buffet PCF: la banque Européenne prête à 1 % aux grandes sociétés capitalistes et refuse de prêter à l'Etat grec et celui-ci est obligé d'encore plus s'endetter en empruntant à plus de 6 % chez les gros banquiers et financiers l'argent de la BCE.

 

 

 

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Publié le 9 Mars 2010

Ci-joint un communiqué concernant la situation de notre camarade Marie-Line qui travaille dans une station service du groupe proseca

Nous demandonsd’envoyer des fax de protestation à la direction de proseca

 Fax : 01 47 29 02 44 ou par mail à la drh au j.levavasseur@proseca.com

Et en copie a notre camarade au mline62@orange.fr

Merci de réagir très rapidement

A+ denis et pascal

> Objet : TOTAL LICENCIEUR, veut faire la peau à Marie line

TOTAL, n'aura pas la peau de Marie Line.

Total dans la tourmente d'un conflit social sur l'avenir du raffinage en France et notament sur le site de Dunkerque, prend en otage notre camarade Marie Line DE SHOUWER qui travaille dans une station service de la Région pour le compte de PROSECA (filiale de TOTAL).

Tout comme pour l'usine de DUNKERQUE, c'est également de l'avenir de l'emploi qu'il s'agit pour Marie Line.

Le 1er mars une fois de plus le manager de la station et son adjoint ont monté un coup de plus pour faire craquer notre camarade. Ils lui ont fait tout un tas de reproche sur son aptitude à tenir convenablement son poste(c'est comme a l'école les salariés sont notées et Marie Line avait encore 0). Sous cette pression permanente notre camarade a été perturbé et a demandé qu'on lui fournisse ce document, ce qui lui a été refusé. Insistant elle a voulue le prendre sur le bureau et le responsable à repoussé violemment le bras de marie Line et la comble de l'affaire il s'est adressé a son adjoint en retournant la situation et se faisant passer pour une victime d'agression, ce que s'empresse de confirmer l'adjoint.

Le tracnard prémédité.

Sortant de son travail en pleurs, le mari de Marie Line a voulu recueillir des informations, mais la rien les froussards ont pris leurs jambes à leur cou.

Toujours est il que Marie Line vient de se voir notifier une mise à pied conservatoire avec un courrier qui évoque le licenciement. elle est convoquée le lundi15 mars.

Réagissons, comme nous l'avons évoqué aux assises de la profession nous ne laisserons pas passer les atteintes aux libertés syndicales, car c'est depuis que notre camarade est syndiquée et élue CGT que la situation s'est dégradée.

Les relations sont tellement tendue que notre camarade a été arreté plusieurs mois pour dépression.

Toute la CGT soutiendra notre camarade Marie Line.

Envoyons en nombre encore plus conséquent des messages de protestations sur les Méthodes de TOTAL.

Solidarité avec notre camarade, 1 syndicat = 1 message à TOTAL et PROSECA.

Envoyer la copie à Marie Line car dans ses épreuves se sentir soutenus renforce la combativité.

 

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Rédigé par aragon 43

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