MARX ET LE CAPITAL : LE VAMPIRE
Publié le 19 Novembre 2018
Marx et le capital :
” La loi qui maintient constamment l’équilibre entre la surpopulation relative, ou l’armée industrielle de réserve, et l’ampleur et l’énergie de l’accumulation, rive beaucoup plus fermement le travailleur au capital que les coins d’Héphaistos ne clouèrent jamais Prométhée à son rocher. Elle implique une accumulation de misère proportionnelle à l’accumulation du capital. L’accumulation de richesse à un pôle signifie donc en même temps à l’autre pôle une accumulation de misère, de torture à la tâche, d’esclavage, d’ignorance, de brutalité et de dégradation morale pour la classe dont le produit propre est, d’emblée, capital”
– “Le capital est semblable au vampire, ne s’anime qu’en suçant le travail vivant et sa vie d’autant plus allègre qu’il en pompe davantage”