DE BELLES PAROLES TRIBUNITIENNES

Publié le 28 Août 2017

 

La harangue est chose belle quand elle s’exprime pour un motif qui rassemble et aide à la compréhension de la vie, du monde, de la situation dans lequel se trouvent l’homme, la femme, l’enfant, le travailleur exploité et qui ont besoin de paroles fortes pour les aider aux combats de classe à mener contre le capital dans sa course aux profits.

Nous avons eu de grands écrivains et de grands orateurs qui savaient insuffler les luttes et qui permettaient au peuple de s’émanciper.

Ces écrivains qui ont fait le renom de la France populaire, éclairaient leurs allocutaires à saisir le réel et comment l’affronter, y compris dans les moments difficiles, comme ceux que nous vivons en ce moment dans ce monde de plus en plus violent et injuste pour les exploités-es.

Ce n’était pas un champ d’insignifiances quand s’exprimait Jean Jaurès, Jules Guesde, Maurice Thorez  ou de grands écrivains comme Victor Hugo, Romain Rolland, Barbusse et Aragon et bien d’autres encore...

A Marseille, au vieux port, même les sardines ne comprennent plus pourquoi le port semble bouché par le flot incandescent de volutes incantatoires.

Ainsi il faudrait se rallier à des panaches comme au temps des chevaliers croisés qui déferlaient en Europe et au Moyen-Orient pour christianiser les pauvres hominidés et  faire subir aux mécréants le châtiment suprême pour incroyance.

Des belles paroles ne sont que des rideaux de fumée pour draper l’omnipotence verbaleuse qui va jusqu’à dire qu’il ne faut pas que le peuple voit plus loin que le bout de son nez et qu’il ne serve simplement que de cohortes pour la mise en œuvre de l’adoration suprême.

Ainsi il faut que les braves gens se rendent à la convocation: ils ne doivent gober que les belles paroles du phénix, leur intercesseur. La parole est invoquée : Il faut arrêter les querelles sur les points et les virgules et les belles phrases : rompez dit le seigneur des anneaux du populisme, pour leur signifier qu’ils ne sont que sa grande armée et que le seul sceau qui doit les animer ne soit que celui de suivre…

L’individu, comme une bête de scène se drape du manteau de justicier et ne voudrait plus voir aucune voix discordantes à ses envolées dans le ciel de la gauche.

Alors il joue sa partition, rien ne peut l’arrêter dans sa course à l’échalote : que tous ceux et celles qui se mettent en travers de son chemin sachent qu’ils sont sous les foudres du nouveau « Gargantua » que la bourgeoisie affectionne tant dans les périodes de crise car elle a toujours besoin d’un pion pour empêcher le peuple de comprendre où sont ses intérêts.

Aux dernières nouvelles les sardines du vieux port de Marseille s’ébattent dans les eaux et préparent le 12 septembre pour une vraie lutte contre les ordonnances de Macron.

Bernard LAMIRAND

Rédigé par aragon 43

Publié dans #politique

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