HOLLANDE AU CONFESSIONNAL

Publié le 14 Octobre 2016

HOLLANDE SE CONFESSE  A JEAN JAURES

Camarade Jean Jaurès, je veux me confesser et je demande ta bienveillance révolutionnaire.

Je suis prêt à expier toutes mes infidélités politiques.

J’admets :

Que j’ai promis de vaincre la finance mais finalement je me suis vautré pendant tout le quinquennat dedans.

Que j’ai eu de mauvaises fréquentations durant mon mandat de président de la République avec les patrons du CAC 40, notamment ceux qui ont tant de sous dans les paradis fiscaux.

Que J’ai trompé mes électeurs en me liant avec Angéla Merkel.

Que j’ai fait ma lune miel avec Angela le jour de ma prise de fonction et lui ai promis à Berlin de tromper mes électeurs et électrices.

Que je me suis donné à elle avec délectation, au fouet du libéralisme à Bruxelles, elle me familiarisait à la Deutsche-Bank dès que je faisais des écarts vers la gauche.

Que j’ai fréquenté les quartiers les plus méprisables du coté du Luxembourg, à Zurich :  j’ai fumé du dollar et me suis injecté de la collaboration de classe avec le patron Gattaz.

Que j’ai  fait frapper des braves gens qui manifestaient contre la loi travail avec ma ministre du chômage El-Khomry.

Que je me suis compromis avec un Berger, qui, avec ses moutons de panurge, me demandait de paitre dans les pâturages du MEDEF, ce que j’ai fait.

Que j’ai pris dans la caisse France de quoi graisser les pattes du patronat pour le cirque du CAC 40 qui ne m’a même pas remercié.

Que j’ai utilisé une arme antidémocratique et antisociale, le 49/3, pour réaliser la politique libérale de mon gouvernement.

Que j’ai, avec les Anglais, établi un mur à Calais fait de grillage et de barbelés pour empêcher des pauvres errants et leurs enfants de franchir le tunnel.

Que j’ai menti à ma gauche, j’ai fait croire que j’étais encore un socialiste alors que je bricolais avec le capital depuis bien longtemps.

Enfin, je regrette d’avoir embauché un suppôt du capital, le dénommé Valls, dont je savais qu’il n’a jamais été un militant de gauche mais une pièce rapportée du système capitaliste, avec quelques gesticulations, ressemblant à l’Espagne du temps du franquisme, quand il donne des coups de menton et des coups aux manifestants CGT avec ses CRS.

J’implore, Jean Jaurès, ton pardon et ta miséricorde !

Je suis prêt à réciter autant de fois qu’il me reste de jours à vivre : j’ai trompé la classe ouvrière, j’ai trompé la classe ouvrière etc. etc.….

Propos recueillis par un lanceur d’alerte….

 

 

Rédigé par aragon 43

Publié dans #HUMOUR

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