LE BERGER DANS LES PATURAGES DU MEDEF

Publié le 15 Mars 2016

la courroie de transmission du libéralisme à tout crin
la courroie de transmission du libéralisme à tout crin

Le « Berger » de la CFDT n’a certainement pas l’accent messianique que porte le psaume 22 de la bible et l’on a pu constater que son rôle est toujours de servir de courroie de transmission du pouvoir et du patronat.

Vous allez me dire ce n’est pas nouveau et qu’on l’avait déjà constaté précédemment sur l’ANI. Auparavant, les prédécesseurs de Berger, lui avaient ouvert la voie et ont récolté pour leur esprit de sacrifice maintes distinctions et carrières, comme la dame Notat, plus à l’aise aujourd’hui dans les cercles de la grande bourgeoisie française et chez les lobbyistes.

Il n’est donc pas étonnant que le Berger de la CFDT veut des moutons de panurge et pour cela faire cause commune avec les rapaces du Medef pour sortir le gouvernement libéral de ses embarras avec le projet de loi El-Kromry.

Hier, à Matignon, quiconque a observé le manège, a pu voir que les Berger, Gattaz et Valls s’étaient entendus comme larrons en foire et partagé les rôles ; et chacun, drapé dans son personnage, faisait mine, l’un d’être sévère mais finalement compréhensif en se rangeant dans l’ordre patronal , le second virulent comme à son habitude de tôlier mais content que le programme patronal ne soit pas touché sur le fond et enfin le dernier, le pestiféré, qui, la main sur le cœur, fera la tape amical et montrera toute sa compréhension envers les manifestants pour simplement les inviter à rentrer dans le rang.

Bande de faux-culs !

Berger avait préparé tout çà….. avec l’ami Valls et l’ami Gattaz…. et certains chuchotent que cette bande s’est vue dimanche, se sont téléphonés pour ajuster le rôle de chacun, ont pianoté sur leur Smartphone pour trouver les meilleures phrases alambiquées à destination de la populace.

Berger avait même programmé une manifestation maigrelette, samedi, des dits réformistes, il n’a pas réuni les foules et les militants et syndiqués de la CFDT jusqu’où vont-ils devoir boire le calice jusque la lie à moins que le vent frais des luttes actuelles viennent purifier leurs narines habituées à respirer l’odeur de trahison de leurs dirigeants.

Les quelques miettes obtenues ne suffiront pas à calmer le mécontentement qui s’exprime et va s’exprimer davantage ce jeudi 17 mars et le 31 mars.

Nul doute que ceux qui se mobilisent actuellement ne sauront se contenter des quelques explications de texte de Valls- Berger- Gattaz et qu’un mouvement de masse est plus que jamais nécessaire pour projeter la balle, là où elle devrait toujours atterrir, c’est à dire aux fonds des filets patronaux.

Oui Monsieur Berger, la lutte de classe existe bel et bien.

Bernard LAMIRAND

Rédigé par aragon 43

Publié dans #HUMOUR

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